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« Présidentielle » : on n’est jamais à une bouffonnerie près !

Tebboune

Stupéfiant que les deux candidats marchepieds des élections présidentielles dénoncent des manœuvres frauduleuses lors du décompte et de la publication des résultats.

Avec un pourcentage proche de la grandeur d’une paramécie étudiée en sixième, ils se rendent compte subitement de la nature du régime auquel ils ont donné leur caution de légitimation pour le prix d’un plat de lentilles.

Mais ils ne nous intéressent pas car insignifiants dans leur dignité tout autant que la compromission dont ils ont fait preuve. Plus stupéfiant, Abdelmadjid Tebboune conteste la régularité du scrutin et l’incohérence du résultat.

C’est la première fois au monde qu’un dirigeant qui tient un pays d’une main de fer en terrorisant, incarcérant et menaçant l’opposition, conteste l’irrégularité du scrutin entièrement contrôlé par ses services et sbires.

Verrait-on Poutine contester le score obtenu pour son élection ? D’ailleurs il serait malvenu de le faire pour un score à la soviétique.

Devant l’invraisemblable, je ne peux trouver que deux réponses rationnelles. La première est que Tebboune, avec sa puissance cognitive qui n’atteint pas son score, ne s’est pas aperçu que le candidat était également président. Personne ne l’aurait averti ?

Ou alors il a cru jouer un coup de génie en faisant croire que sa conscience de démocrate ne pouvait fermer les yeux devant des fraudes aussi honteuses. Qu’aurait-il à perdre avec son score et sa puissance de conviction…musclée ?

Il y a également le champion, une bête de concours, le candidat islamiste dont le score atteint les niveaux de l’importance de son mouvement. Il a déclaré qu’il était « fier de la grande participation des algériens à l’élection présidentielle ».

Dites-moi, il sait lire les chiffres ?

Et puis il y a le valet, celui sur qui tout tombe, celui qui avait cru être félicité par le maître, le président de l’autorité électorale (Anie), Mohamed Charfi.

Les valets, c’est fait pour servir et prendre des coups de pieds.

Boumediene Sid Lakhdar

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