A la Cour d’Alger, les juges, cyniques, ont décidé le maintien à l’examen pour l’audience du 22 mai 2025 du dossier en appel concernant Mohamed Tadjadit.

En Algérie, en ce jour de commémoration des terribles massacres de mai 1945, des juges ont renoncé à leur serment. A la cour d’Alger, des juges aux ordres ne se pressent pas de mettre fin à l’arbitraire. Ils en sont incapables, enfoncés qu’ils sont jusqu’au trognon dans un machine inique. Ils sont devenu un rouage complaisant.

Ce procès en appel concerné un jugement rendu par le tribunal de Rouiba (cour d’Alger) en date du 20 janvier 2025 ayant infligé au jeune militant et poète Mohamed Tadjadit une peine de 5 ans de prison ferme et 200 000 dinars d’amende ferme avec confiscation des objets saisis.

Mohamed Tadjadit est poursuivi de pas moins de quatre infractions (délits), à savoir : atteinte à l’intégrité du territoire national, exposition à la vue du public des publications, vidéos et enregistrements sonores de nature à porter atteinte à l’intérêt national, incitation à attroupement non armé par l’utilisation des technologies de la communication et de l’information et outrage à corps constitué, rapporte Me Fetta Sadat, dans une information rendue publique sur les réseaux sociaux.

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Sans surprise évidemment, le représentant du ministère public avait requis l’aggravation de la peine. Le zèle est sans fond avec ces individus.

La défense de l’immense Mohamed Tadjadit ont plaidé la relaxe pure et simple pour la flagrante inexistence des éléments constitutifs de toutes ces infractions. Mais l’argument et les preuves les plus implacables ne tiennent malheureusement pas face au mur de mensonges, d’accusations les plus inimaginables que les petites mains au service d’un système arbitraire concoctent pour enfoncer les activistes.

Mohamed Tadjadit partagera encore sa cellule avec ses camarades de lutte pacifique. Ils sont quelque 250 prisonniers d’opinion. Mais il y a encore beaucoup plus d’Algériennes et d’Algériens privés de leurs droits de voyager ou de parler.

Derrière les discours lénifiants dont les médias abreuvent le bon peuple, il y a une autre réalité. Celle d’un système Potemkine, menteur et violent en diable.

Yacine K.

1 COMMENTAIRE

  1. Le régime Algérien est unique dans sa lutte contre toute voix dissidente, son sadisme ne manque jamais d’imagination en créant toute sortes de persécutions, la Torture judiciaire est l’une de ses favorites.

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