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vendredi 1 août 2025
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Projet Baladna : les vaches laitières américaines bientôt en Algérie 

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L’ambassade des États-Unis à Alger a annoncé, dans une publication relayée sur ses réseaux sociaux, l’arrivée prochaine de vaches laitières américaines en Algérie, dans le cadre du méga-projet agro-industriel « Baladna », dont le coût est estimé à 3,5 milliards de dollars.

C’est donc contre la coquette enveloppe de 3,5 milliards de dollars que l’Algérie va voir les vaches américaines débarquer. Mais les bovins ne viennent pas seuls. Ils seront accompagnés d’un ensemble de technologies agricoles de pointe, à l’image des systèmes d’irrigation intelligents conçus par la société américaine Valmont Industries. L’objectif affiché est ambitieux : poser les bases d’un secteur laitier moderne, performant et surtout autosuffisant.

Inscrit dans une stratégie nationale de réduction de la dépendance aux importations alimentaires, le projet Baladna — mené en partenariat avec le Qatar — vise à transformer des milliers d’hectares de terres agricoles en exploitations modernes intégrant les dernières avancées en matière d’agriculture de précision, d’irrigation goutte-à-goutte et d’élevage laitier intensif.

Les premières unités de production seront basées dans le sud du pays, notamment dans les zones d’Ouled Djellal et d’Adrar, où l’on mise sur l’abondance du foncier et la disponibilité en eau souterraine pour développer une industrie laitière à grande échelle. Eu égard à ces régions choisies, la question de l’acclimatation de ces vaches semble déjà posée.

Une coopération algéro-américaine en expansion

Ce partenariat agricole s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des relations économiques entre Alger et Washington. « Des fermes intelligentes au lait frais, c’est le début d’un nouveau chapitre dans la coopération agricole entre les États-Unis et l’Algérie », souligne l’ambassade américaine dans sa publication.

Outre la fourniture de cheptel de haute qualité génétique, les États-Unis apportent leur savoir-faire en matière de technologies agricoles durables, ce qui pourrait contribuer à améliorer significativement les rendements et la qualité de la production laitière locale. A rappeler tout de même que malgré ce partenariat, Donald Trump a décidé de surtaxer les produits algériens de 30%.

Enjeux économiques et sociaux

À terme, le projet Baladna ambitionne de couvrir une part importante des besoins nationaux en produits laitiers, réduisant ainsi la facture des importations, estimée à plusieurs centaines de millions de dollars par an. Il devrait également générer plusieurs milliers d’emplois directs et indirects dans les filières de production, de transformation et de distribution.

Samia Naït Iqbal

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5 Commentaires

  1. Donc dans la logique du gouvernement Tebboun on sanctionne la France avec son million d’Algériens qui y vit et on passe des accords avec les USA pour des vaches laitières ,le fait que les USA aient reconnu le Sahara occidental marocain et qu’ils soient le principal allié des Israéliens pour l’élimination des Gazaouis ne semble par contre ne poser aucun problème

  2. Si ces vaches viennent des zones désertiques américaines, sud de l’Arizona, Nouveau Mexique, Adrar et Uled Djellal peuvent en effet faire l’affaire.
    Sinon il faut prévoir la clim et du foin vert conditionné.
    Le truc c’est d’acheter à Trump, acheter qu’importe quoi acheter. Paraître aux yeux de Trump comme des partenaires commerciaux.
    3,5 milliards dépensés en vaches, d’un coup, mon ami. Si ce n’est pas une danse du ventre.

  3. BALADANA, entreprise Qatari ahah, tout cela fait rire les initiés. le Quatar pays d’élevage et agricole?? au lieu de faire venir des entreprises(Française, Allemande, Hollandaise…) pays agricole e d’élevage par excellence.
    Encore des intérêts et des dessous de tables.

    • Non Mohand les européens préfèrent vendre le lait en poudre.
      Il ne faut pas jeter le BB avec l’eau du bain.
      Si les qatarie (je n’aime pas tous ce qui est péninsule arabique) vont investir dans la production du porc why not ? la c’est des vaches tant mieux l’interet est que le pays ne devient pas une vache à lait.

  4. Ont-ils prévu un accueil populaire avec ezarnajia à ces fameuses vaches ?
    Un pays qui fait appel au Qatar pour investir, pendant que le berzidan dépense les deniers du peuple en offrant des sommes mirobolantes aux Africains et dernièrement au Liban, sans compter le gouffre du polizbel, pour s’acheter une quelconque reconnaissance,et appelé à vivre bientôt avec l’aide internationale car à ce train là on se dirige vers la faillite. Les puits de pétrole se tarissent, bientôt le gaz ne suffira même plus à la consommation domestique. Mais ils continuent de jouer l’avenir de l’Algérie à rayray.

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