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Quand les oubliés reprennent la parole : présentation de « République indépendante des immigré·e·s de Marseille »

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Vendredi 12 décembre à 19h — Librairie Transit. À Marseille, une autre cartographie de la ville s’écrit. Une cartographie que les circuits littéraires classiques ignorent, que les institutions peinent à reconnaître, mais qui pulse depuis les quartiers populaires : celle des immigré·e·s, des enfants d’exil, des héritier·es des luttes sociales et des métissages culturels.

C’est cette géographie humaine que vient défendre République indépendante des immigré·e·s de Marseille, ouvrage collectif présenté ce vendredi à la Librairie Transit.

Le livre est né d’un choc. Face à un recueil consacré à Marseille où ne transparaissaient ni les accents, ni les colères, ni les visages qui composent pourtant l’âme de la ville, une jeune autrice s’interroge : comment peut-on continuer d’effacer celles et ceux qui la construisent, l’habitent et l’inventent chaque jour ? Cette absence n’est pas un oubli : c’est un geste politique. Et la réponse se devait d’être politique elle aussi.

Vingt-cinq auteur·ices immigré·es, non-blanc·hes, reprennent ainsi la plume pour briser les récits dominants. Leur Marseille n’est ni carte postale ni folklore ; elle est rugueuse, multiple, traversée par les langues du monde, forgée par les solidarités de rue et les mémoires transmises d’un continent à l’autre. Ici, on écrit en métèques revendiqués, en enfants du béton et de la mer, en gardiens de dignités souvent malmenées.

République indépendante des immigré·e·s de Marseille est à la fois un acte littéraire et un geste de résistance. Une manière d’affirmer que les marges ne sont pas périphériques : elles sont le cœur battant de la ville. Que les voix minorées ne sont pas accessoires : elles racontent l’Histoire que d’autres tentent d’effacer.

Un livre qui, au-delà de Marseille, trouvera un écho particulier chez les lectrices et lecteurs algériens : on y retrouve les trajectoires de milliers de familles venues d’Algérie, leurs combats, leurs blessures, leurs renaissances. Une mémoire commune qui continue de façonner les rives de la Méditerranée.

Djamal Guettala 

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