Quatre policiers, soupçonnés d’avoir violemment frappé un jeune homme à Marseille (sud-est) en marge des émeutes qui ont secoué la France début juillet, ont été mis en examen et l’un d’eux placé en détention provisoire, ont rapporté des médias vendredi citant le parquet.
Soupçonnés d’avoir roué de coups un jeune de 21 ans dans le centre de Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet, les quatre fonctionnaires avaient été placés en garde à vue mardi dans le cadre d’une information judiciaire.
Alors hospitalisé, quelques jours après les faits, le jeune homme, Hedi avait affirmé dans le quotidien régional La Provence avoir été frappé par un groupe de quatre à cinq personnes qu’il avait identifiées comme des policiers de la brigade anticriminalité (BAC), et ce après avoir reçu un tir de LBD (balle de défense) dans la tempe.
Le cœur de Marseille et ses rues commerçantes étaient alors en proie aux émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué à Nanterre, en région parisienne, par un policier lors d’un contrôle routier le 27 juin.
Une autre enquête pour de possibles violences policières avait été ouverte le 4 juillet par le parquet de Marseille, la veille de celle pour l’agression d’Hedi, concernant cette fois la mort d’un jeune homme de 27 ans, probablement après un « choc violent au niveau du thorax » causé par un projectile de « type flash-ball » dans le centre-ville de la cité méditérranéenne, au cours de la même nuit du 1er au 2 juillet.
Mohamed Bendriss, marié, père d’un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, avait perdu la vie après avoir fait un malaise alors qu’il circulait à scooter. C’est lors de son autopsie qu’avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l’impact d’un tir de LBD.
Jusqu’à présent, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, « police des polices ») a indiqué s’être saisie d’au moins 21 enquêtes « de nature et de gravité très différente » sur les agissements des forces de l’ordre lors des manifestations et violences ayant suivi la mort de Nahel.
Avec Agences
Qu’en est-il des policiers algériens qui ont assassiné le jeune zaouali de Tebessa? Réaction de la (in)justice aux ordres? Circulez, il n’y a rien à enquêter! Il ne s’agit que d’un fils du peuple qui a succombé, selon les policiers eux-mêmes qui ne disent que la vérité et rien que la vérité, à une précoce (compte tenu de son âge) et fatidique crise cardiaque, les traces de torture sur son corps faisant foi. vous avez beau mentir, votre tour viendra et plus tôt que tard!
Qu’en est-il des policiers algériens qui ont froidement assassiné le jeune zaouali de Tébessa? Ni enquête ni mise en examen ni 3amar Bouzouar. Bien sûr, rboub edzair sont au-dessus des lois et la vie d’un citoyen lambda ne vaut absolument rien. Ils tuent, torturent et violent au vu et au su de tout le monde sans que la (in)justice aux ordres n’ose lever le moindre petit doigt. Ce n’est pas impossible que demain le procureur du coin viendra, toute honte bue, nous annoncer que le malheureux a succombé à une crise cardiaque au moment où il prenait le café avec ses amis policiers. Quant aux marques de torture sur son corps, motus et bouche cousue. Ne dit-on pas que edenia m3a el ouaqaf oua laou kana Si Baghloun? Et comme ce sont des Si Baghloun qui sont aux commandes aujourd’hui, le cauchemar continue comme dirait l’autre. Ya rebbi ou star!