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Qu’en est-il de ces femmes oubliées ? 

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TRIBUNE

Qu’en est-il de ces femmes oubliées ? 

On a, certes, trop parlé des droits de la femme en Algérie, mais il reste toujours des femmes qui sont oubliées : les illettrées et les montagnardes qui n’ont pas les moyens de s’exprimer et de dire les souffrances qu’elles endurent, souvent, en silence.

En effet, la femme qui est indépendante d’un point de vue financier peut se défendre contre toutes les formes d’abus ou du moins elle subvient à ses besoins sans être otage au mâle. Quant à celle qui est cultivée, elle est consciente de ses droits fondamentaux que lui assurent les textes de loi ayant connu une effervescence remarquable ces dernières années avec tout le soin accordé par l’État algérien au profil de la femme.

Cette dernière détient ainsi une place prépondérante dans la société et occupe des postes dont ses aïeules ne rêvaient même pas jadis. La femme cultivée ou citadine peut donc se référer à la loi qui la protège dorénavant de toute forme de violence que ce soit physique ou verbal. 

Par ailleurs, il y a des femmes qui ne sont jamais allées à l’école et qui sont complètement isolées par rapport aux droits dont elles réjouissent. Ces dernières subissent de l’autoritarisme et du harcèlement, sans pour autant avoir l’idée de recourir à la justice qui est en faveur des droits de la femme plus qu’elle ne l’ait jamais été.

N’oublions pas, en fait, qu’il y a des femmes enfouies dans des patelins coupés du monde. Celles-ci qui souffrent en catimini et quotidiennement sont objet de violence conjugale, familiale ou sociale.

Elles ne sont même pas au courant de l’existence des moyens d’expression tels que les réseaux sociaux, qui pourraient être un biais à travers lequel elles s’exprimeraient, à l’opposé de la femme instruite qui sait manipuler ces nouveaux outils. Ainsi, cette catégorie de femmes « oubliées » n’est pas à cheval par rapport à l’autre catégorie qui bénéficie d’un statut plus ou moins convenable.

Ces femmes délaissées à l’abri du harcèlement devraient être prises en compte par les décideurs. Elles devraient, en fait, bénéficier de programmes d’instruction et d’apprentissage de ce que les nouvelles lois peuvent leur apporter. 

Auteur
Mohamed Bouchelta 

 




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