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Qui sont les détenus d’opinion grâciés par Tebboune ?

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Depuis la publication du communiqué de la présidence sur une grâce présidentielle qui a touché 2 471 prisonniers, beaucoup d’interrogations demeurent sans réponse sur les tenants et aboutissants de cette décision présidentielle.

Si l’on sait que 14 détenus d’opinion, censés servir de gage d' »appaisement » comme le souligne le communiqué officiel, sont libérables, leurs noms et les motifs exacts de ce décision reste inexpliqués. Nous savons déjà quatre noms de prisonniers d’opinion libérés : Slimane Souli de Biskra, Ayoub Azaoui (Oued Souf), Sofiane Hamedat (Ouergla) et Djamila Bentouis (franco-algérienne originaire de Chlef et résidant en France).

Tous les quatre sont condamnés définitivement dans des « affaires » liées aux Hirak/Tanekra. Aucun autre nom des huit autres concernés. Ainsi, les nombreux détenus de Kabylie, comme l’universitaire Mira Mokhnache, ne sont manifestement pas concernés par la grâce présidentielle. Abdelmadjid Tebboune continue donc de considérer les enfants de cette région comme de potentiels ennemis de son « Algérie nouvelle ».

Par ailleurs, hormis ces 14 détenus d’opinion, quid des plus de 200 autres qui croupissent dans les prisons pour délit d’opinion ? Et les activistes pacifiques arrêtés ces derniers jours suite au hashtag #manich radhi ?

En revanche, de nombreuses sources évoquent la libération imminente de Boualem Sansal, écrivain algéro-français de 75 ans, arrêté le 16 novembre dernier et placé en détention provisoire. L’arrestation arbitraire de Boualem Sansal a révélé au monde ce qu’est réellement le système policier de Tebboune-Chanegriha.

Sans doute mis sous pression internationale, il pourrait concéder à relâcher l’écrivain. Cependant, il est peu probable qu’il aille plus loin. Cette libération servira potentiellement pour se faire oublier pour pouvoir ainsi continue l’étouffement de la société algérienne.

Libérer 14 prisonniers d’opinion, c’est peu et rien par rapport à l’importance inouie du besoin de véritables et réelles mesures d’apaisement pour le pays. L’Algérie est devenue une cocotte-minute sous de sérieuses menaces intérieures et extérieures. Et demeurer sourd à la lame de fond qui traverse le pays c’est prendre le risque d’une explosion sociale aux conséquences difficiles à anticiper.

Sofiane Ayache

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3 Commentaires

  1. Demander l’indépendance de la kabylie c’est créer 1 état dans 1 état c’est de la folie, impensable, la kabylie fait partie de l’Algérie ni plus ni moins et la kabylie n’a jamais été 1 état ni frontière avec le reste du territoire algérien, c’est tout simplement semer le chaos et la zizanie et déstabiliser le pays par des ingérence venues de l’étranger

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