Coup de tonnerre judiciaire à Paris. Ce mardi, des juges d’instruction ont ordonné le renvoi en correctionnelle de la ministre française de la Culture, Rachida Dati, ainsi que de l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, dans une affaire de corruption et de trafic d’influence.
L’information, révélée par l’AFP, confirme la gravité des accusations qui pèsent depuis 2019 sur ces deux figures de premier plan.
Au cœur de ce dossier sensible : la rémunération de Rachida Dati, alors eurodéputée, par l’alliance Renault-Nissan pour des prestations de conseil entre 2009 et 2012, à hauteur de 900 000 euros. Les magistrats soupçonnent un lien direct avec les fonctions de pouvoir exercées par l’ex-garde des Sceaux, dans un contexte où les frontières entre lobbying, influence politique et intérêts privés sont de plus en plus scrutées.
Tant Dati que Ghosn contestent fermement les accusations, dénonçant une instrumentalisation judiciaire. Mais pour la ministre, proche de François Bayrou et pressentie pour la course à la mairie de Paris, ce renvoi risque d’avoir un impact dévastateur sur son avenir politique.
Ce procès à venir s’annonce hautement stratégique, mêlant enjeux financiers, conflits d’intérêts, et coulisses d’une République souvent accusée de complaisance envers ses élites. Un parfum de scandale d’État à suivre de très près.
Djamal Guettala
La cabale va couler et les auteurs avec. Apres Paris ca sera toute la France, qui la merite.