L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a rappelé, dans un communiqué, à l’adresse des professionnels du secteur de l’audiovisuel, la nécessité de respecter les spécificités du mois de Ramadan et de se conformer aux règles juridiques et éthiques.
La mise en gade du gendarmes des médias est sans nuances ! En prévision du mois de ramadan, l’ANIRA rappelle, en cas où ils auraient oublié qu’on est en Algérie, «à l’ensemble des professionnels du secteur de l’audiovisuel, la nécessité de respecter les spécificités et la sacralité du mois de Ramadhan, de se conformer strictement aux règles juridiques et éthiques et de ne pas se laisser entrainer par des visées purement lucratives ou verser dans le sensationnel au détriment de la profession».
L’Autorité a souligné «la nécessité de respecter scrupuleusement le référent religieux national dans les programmes religieux dispensés», appelant les chaînes audiovisuelles à «veiller à proposer des grilles de programmes qui tiennent compte de toutes les catégories de téléspectateurs et mettent en valeur la diversité de la culture algérienne, pour faire de ce mois sacré une opportunité propice pour promouvoir le patrimoine national».
En clair, le ramadan sera l’heure des coups de ciseaux ! Comme si les autres mois, la presse en Algérie baignait dans l’ivresse de la liberté ! Cette mise en garde n’est qu’un cran de plus dans la surveillance des médias, soumis déjà à une sévère censure.
L.M.