25.5 C
Alger
mardi 2 septembre 2025
AccueilIdéesRebrab, la dernière frontière de mon soutien à la Kabylie ?

Rebrab, la dernière frontière de mon soutien à la Kabylie ?

Date :

Dans la même catégorie

France : Gérard Depardieu va être jugé pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould

Une juge d'instruction française a ordonné le renvoi devant...

Les enfants, ces victimes oubliées de la sale guerre (IV)

Faut-il d’autres dépositions, d’autres témoignages que ce bref résumé,...

Alger-Bakou avec du thé aux délices laïcs 

Au seuil du dernier rempart de la frontière algérienne...

Bengrina accuse un ministre de falsifier les chiffres !

Lors d’une intervention publique, le chef du parti ...

Artisans vs Chouyoukh de la révolution

La mise au point de Nourredine Boukrouh vient à...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Durant toute ma vie d’adulte j’ai milité pour les droits et la dignité de la Kabylie. Je n’ai rien ménagé dans mes efforts et mes écrits. Mon combat est dirigé contre tous ceux qui ont participé au renforcement du régime militaire pour des intérêts financiers, fussent-ils Kabyles.

Mais dès qu’on parle de Rebrab, alors l’indignation gronde et fustige tous ceux qui osent toucher au moindre poil de l’icône d’une population. Il est le milliardaire qui a réussi, il serait la preuve que la région en possède un qui n’est pas comme les autres. 

Ce n’est pas la conception que je me fais de la Kabylie. Il n’y a aucune raison que je fasse une exception au regard d’un état civil et d’un compte bancaire. On ne me verra jamais défendre un de ceux qui ont dévasté mon pays et donc ma Kabylie.

L’accusation de régionaliste et de raciste me passent au-dessus de la tête comme un murmure qui ne trouve pas porte ouverte dans mes oreilles. La solidité de mes opinions ne me laissera jamais les contredire par un soutien qui leur serait une trahison. 

« Il a construit sa richesse par son intelligence et la force de ses bras me dit-on ». Ah bon ? Les autres milliardaires sont aussi nuls pour ne pas avoir pu le faire sans l’aide des généraux ?

Pas une fois le discours des opposants n’a changé. Toute fortune considérable faite avec un régime militaire n’est pas seulement suspectée mais accusée de compromission avec le pouvoir sans une seule seconde d’hésitation. 

Et pour Rebrab, je ne peux même pas dire un mot sans qu’on me tombe dessus ? C’est tout de même étrange. Et moi, l’étrangeté n’est pas dans les caractères qui nourrissent mon militantisme.

L’autre argument qui m’a toujours été opposé est « s’il a commis des illégalités, prouve-le ! ». Ah bon ? Pour les autres milliardaires, je n’ai rien à prouver devant des évidences mais pour Rebrab il me faut avoir une certification pour légitimer mon accusation.

Et puis qui parle de corruption ? On peut engager une équipe de contrôleurs pour rechercher ce mot dans mes écrits, ils n’ont aucune chance de le trouver.

La raison est simple, allez prouver la corruption avec un régime militaire !  C’est lui qui décide d’intenter un procès pour corruption sur les motifs qu’il veut, le moment qu’il décide et envers les personnes qu’il a choisies.

D’ailleurs, pas besoin de corruption au sens du dictionnaire dans un tel régime, les autorisations et la prise de marchés publics n’a jamais été illégal. Avoir pour compagnons des généraux, notamment un des plus violents, n’a jamais été un délit en droit . Fréquenter avec chaleur et constance le frère Bouteflika, régent de l’Algérie, et de bien d’hommes qui tenaient le régime de main de fer ne l’est pas davantage. 

« Il a créé un groupe média indépendant », me dit-on encore. Ah bon ? J’ai dû rater un épisode algérien. Un groupe de presse indépendant, libre de critiquer les généraux et les corruptions massives ? 

Et puis cette remarque qu’on me lance toujours à la figure, « Au moins, lui a investi dans son pays et participe à sa richesse ». Il ne manquerait plus qu’il ne rende pas des miettes à ceux dont il doit la richesse. Il n’en n’est pas ruiné pour autant puisque plus il investit en Algérie plus il s’enrichit. 

Ma république rêvée est celle du droit et de l’égalité des chances, pas celle de la mendicité. Elle a besoin d’équité et de droit, pas d’un mécène . Non seulement il bâtit sa fortune avec un régime qui a terrorisé et pillé le peuple, il faut aussi que le peuple en fasse son bienfaiteur ?

Avec Rebrab, nous retournons à l’époque des grands capitaines d’industrie européens du 19ème siècle qui faisaient de la charité à destination de leurs salariés. Tous les systèmes sociaux étaient fournis par le bon père du peuple. Des logements sordides jusqu’à l’humiliation des soupes populaires.

Le bienfaiteur Rebrab promettait que l’or allait couler dans les rivières, que des usines de désalinisation fleuriraient dans chaque champ, que des hôpitaux sortiraient de terre, que la liberté reviendrait et même, ne riez pas car c’est vrai, qu’un chemin de fer transafricain allait être construit pour l’épanouissement des peuples et de leurs échanges.

« Oui mais il ne doit rien à personne pour sa fortune à l’étranger ». Ah bon ? Il a obtenu un prêt   bancaire auprès de la succursale de la rue des rêves, sur la seule garantie de réussite ? 

« Il a bénéficié d’une subvention et d’une autorisation d’investissement à l’étranger, c’est parfaitement légal ». Ah bon ? Il faut encore retourner à la notion de la légalité. C’est incroyable ce que ce monsieur est couvert par la légalité.

Jamais ce personnage ne s’était inquiété des difficultés énormes que nous avions pour construire une démocratie. Jamais je ne l’avais vu au siège du parti et encore moins proposer aux démocrates le moindre de ses sous (ce que d’ailleurs nous ne le lui avons jamais demandé ni n’aurions accepté). Rebrab est malin mais pas un fou. Pourquoi prendrait-il un tel risque pour sa fortune ? 

La grande erreur que j’ai commise, car à ce niveau de militantisme, c’est une erreur impardonnable, est d’avoir accepté de convaincre une équipe de deux journalistes étrangers à visiter une usine et obtenir des renseignements sur l’état de l’industrie en Algérie.

Les hommes du pouvoir ne nous ouvrent leurs portes que pour des raisons de communication, jamais par soutien politique. Je l’ai déjà dit, les fous ne font jamais fortune.

Et puis la pire des remarques, celle en résumé de toutes les autres, une abominable phrase qui détruit tous mes fondements d’une vie, « Le nôtre n’est pas comme les autres ! ». Je ne me suis pourtant jamais découragé malgré cette affaire sordide de Rebrab. Mon soutien est indéfectible car je défends mes propres droits en étant à coté du combat pour les droits et la dignité de la Kabylie. 

C’est la réponse au point d’interrogation du titre. Pourquoi alors ce questionnement ? Il est provoqué par la résurgence de la fièvre Rebrarienne dans l’actualité récente. Je dois avouer que je suis essoufflé, fatigué et meurtri, cette frontière du point d’interrogation me fait signe de nouveau avec plus de force. La cause de mon courage de ne pas être tenté est l’honnêteté du combat de la quasi majorité de mes compatriotes.  

Quant aux pauvres malheureux crédules, je leur pardonne parce que le rêve, c’est toujours la promesse d’un bonheur qui leur est refusé. Mais pour beaucoup d’intellectuels intelligents, je ne peux pas avoir la même complaisance. Ils avaient la responsabilité de réveiller les foules, ils les ont plongés davantage vers l’illusion et la dévotion. 

Ils voulaient, qui des miettes de retombées économiques, qui une parcelle de pouvoir et de notoriété. Que voulez-vous, l’humain est faible, surtout lorsqu’il a la conscience intellectuelle de sa condition.

Son rejeton vient aujourd’hui nous prendre à témoin de l’injustice et du règlement de compte à  l’égard  d’un grand industriel, sauveur de l’Algérie et de sa liberté, économique comme politique.

Je lui réponds qu’il aille régler ses comptes avec ceux qu’il avait accepté de faire affaire. C’est à eux qu’il faut s’adresser, pas au public et encore moins à moi.

Qu’il garde ses deux milliards de dollars estimés à l’étranger et qu’il se taise car il se tire à bon compte avec ses amis.

Non, Rebrab n’est ni mon Algérie ni ma Kabylie.

Boumediene Sid Lakhdar

Dans la même catégorie

France : Gérard Depardieu va être jugé pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould

Une juge d'instruction française a ordonné le renvoi devant...

Les enfants, ces victimes oubliées de la sale guerre (IV)

Faut-il d’autres dépositions, d’autres témoignages que ce bref résumé,...

Alger-Bakou avec du thé aux délices laïcs 

Au seuil du dernier rempart de la frontière algérienne...

Bengrina accuse un ministre de falsifier les chiffres !

Lors d’une intervention publique, le chef du parti ...

Artisans vs Chouyoukh de la révolution

La mise au point de Nourredine Boukrouh vient à...

Dernières actualités

spot_img

12 Commentaires

  1. « Non, Rebrab n’est ni mon Algérie ni ma Kabylie. »
    Avant tout, Avant d’avoir la Kabylie, il faut d’abord être Kabyle c’est aussi simple que cela.
    Faire une bafouille sur un pays « La Kabylie  » que l’on ne connaît pas, est juste une hérésie.
    Quant à la charité , demander aux dizaines de milliers de familles que Rebrab maintient dans la dignité avec ses emplois ce qu’ils en pensent ?
    Si il était oranais, cela n’aurait posé aucun problème, mais comme il est kabyle, il faut salir et dénigrer comme toujours. Jamais les Kabyles ne feront nation avec des envahisseurs.
    Merci LMDZ de publier svp.

  2. DANGEREUSE. EMOTIVITE

    D’abord je tiens à vous remercier Mr. Lakhdar pour cet article et les éclaircissements qu’il contient.
    (Toutes mes excuses de m’adresser à vous par votre prénom …. Votre nom quoique usurpé par un dictateur ne passe chez moi, j’espère que vous comprendrez. ….. Juste pour rire).

    En revenant à Rebrab, j’ai souvent écrit sur ce personnage et dénoncer son exploitation du fait «  » Kabyle «  » pour s’enrichir et avec des soutiens……

    J’ai toujours dit moi aussi, certes il construit un empire, c’est tout à son AVANTAGE, mais selon les méthodes et techniques d’un digne capitaliste sans respect de la masse salariales, ni l’environnement, ni la langue Tamazight

    D’abord du point de vue de la notion travail:
    Combien de fois il a utilisé les sentiments d’appartenance et  » de solidarité pour SOI »’ des Kabyles , ou plutôt des Kabytchous » pour freiner l’augmentation de ses salaires et l’action des syndicats ouvriers …. Oui il a réussi en ayant derrière lui  » Un Kabylisme archaïque en détournant et en exploitant le sentiment émotif des Kabyles.

    OUI , non seulement il est ‘intelligent » mais Rusé

    Je ne vais pas trop m’étaler sur ce fait, qui au fond.
    NE SERT-IL PAS LE REGIME?.

    On nous dit qu’il est  » désavantagé  » dans ses investissements et parfois, certains Kabytchous veulent nous faire avaler qu’il est  » harcelé  », parce que Kabyle. Non les Kabytchous qui le défendent sont à son image. Ils mangent dans son assiette comme lui mange dans l’assiette de certains dirigeants algériens

    Sinon comment justifier le silence des autorités (le régime) sur le massacre environnementale des usines de Rebrab a Vgayet. Comme justifier toutes les facilités d’importation , de l’exportation de ses marchandises et des transferts de ses fonds vers l’étranger pour investir?

    Si Mr. Lakhdar, vous êtes attaqué pour avoir dit certaines vérités en restant fidèle a votre idéal, imaginez les insultes et les menaces que je reçois et dont je suis victime: En tant mauvais Kabyle qui ne se solidarisé pas avec les Kabytchous et qui est contre le séparatisme !!!!!!

    Revenons aux médias de Rebrab.
    Ce Rebrab est un capitaliste moderne: certes intelligent, mais très manipulateur et rusé ….
    A l’époque où il était propriétaire du journal Liberté nous étions quatre (4) amazighophones , défenseurs de la langue Tamazight a lui proposer Gratuitement une page d’information en langue Tamazight dans son journal Liberté. Tenez-vous bien, il n’a pas dit Non, il n’a pas dit Oui ‘on plus.
    Sa réponse était un Grand Mépris par un Grand Silence en ignorant notre noble et digne proposition littéraire, et ce sans votrepartie.

    Toujours dans le domaine des médias.
    N-il pas couru pour acheter et sauver un Journal arabophone? Il n’a pas réussi car les intéressés et gestionnaires du Journal arabophone ont compris ses intentions, ses visées et sa manipulation.

    Alors voyez-vous, le capitalisme est de tout temps l’exploitation des ouvriers, et il n’a qu’un seul visage: s’enrichir peu importe la méthode et l’origine du capitaliste, et Mr. Rebrab l’a très bien compris.

    Je vous avoue que j’ai fait un Grand effort pour écrire ces maigres lignes et cet avis fidèle a mes convictions, car cela fait longtemps que je me suis débarrassé de  » l’émotivité Kabytchous  ».
    Je ne  » trie pas  » mes soutiens ou mes alignements en fonction de mon origine, mais sur des bases humaines de solidarité et d’entraide.

    Je suis un Amazigh algérien de Kabylie point barre.

    Meme si la lutte des classes est déclassées, celle de défendre l’égalité et l’humanité reste d’actualité.

    Comme on dit simplement, il ne faut pas mélanger les torchons.

    Ceci dit, bonne continuité, car il m’arrive parfois de lire vos contributions qui sont effectivement fidèles à votre engagement, même si je ne partage tout ce que vous écrivez, ce qui est normal je pense.

    +++ KABYTCHOUS: un mot ou si vous voulez un néologisme qu’utilise feu MHYA ( ad h’arven fell-as i3ssasen n tmurt) pour désigner ces Kabyles qui court pour des avantages surtout matériels en trahissant leurs idées et les leurs.

    Ce terme complète celui des KABYLES DE SERVICE ( KDS) qui sont des Kabyles qui œuvrent au sein du régime en trahissant leurs origine pour leurs intérêts personnels et celui de leurs familles.

  3. Les esprits au vent mauvais contre la Kabylie se retrouvent forcément, sinon, comment allez alimenter le torchon du gininar criminel.
    Étant Kabyle je n’ai jamais entendu ou vu un Kabyle avec un tel nom.
    Ce nom n’à jamais été Kabyle et ne le sera jamais.
    Les mouches Ânejiriennes ont aujourd’hui des visages, mais ne vous en déplaisent entre nous on se reconnaît sans parler, car nous ne sommes pas importés d’ailleurs, nous sommes juste nous- même et malgré toutes vos pérégrinations, vous ne tromperais jamais jamais un enfant du Djurdjura.
    Continuez vos basses œuvres, avec les ordres des tagarins, mais sachez le une bonne fois pour toutes, nous ne sommes pas arabes et nous ne serons jamais vos ’frères, ni même cousins éloignés.
    Quant on traite les Kabyles de kabytchous, on a pas matière à expliquer quoi que ce soit, il faut juste dire que nous sommes fiers de ce que nous sommes et nous préférons mourir debout.

  4. Je tiens en premier lieu à préciser que je n’ai aucun lien ni amical ni familiale avec lui d’autant plus que je suis originaire de l’extrême sud ouest de l’Algérie mais le monsieur que vous êtes en train d’agresser il a créé jusqu’à 25000 emplois il lui est arrivé de verser en IBS à l’Algérie chaque année de 45 à 60 milliards de dinars ce qu’il verse en cotisation CNAS et en IRG sur les salaires de ces travailleurs dépasse chaque mois les 250 à 300 milliards de centime je rajoute que c’est la deuxième personne qui génère de la devise pour notre cher Algérie grâce à ses exportations en Europe du ver plat de sa verrerie MFG implanté dans la ville de là-bas près de Blida ne pas oublier que en 2006 à Béjaïa après un tête-à-tête avec le Walid de cette ville il lui a accordé la vente d’un terrain près du port pour un projet agroalimentaire d’exportation le lendemain à 6h du matin le préfet fut licencié avant la signature et surtout comprendre que chaque année ses exportations de vert plat génèrent pour le trésor de notre pays de 250 jusqu’à 400 million d’euros et surtout ne pas oublier le projet qu’il avait initié avec 300 industriels associés en 2011 dans la ville de capjanet où il demandait à l’état d’acheter 130 ha pour construire une zone industrielle pétrochimique et un port d’exportation qui allait à partir de 2014 créer 1,5 à 2 millions d’emplois et générer des exportations qui varient de 15 à 20 milliards de dollars chaque année dommage que Bouteflika avait sa beauté ce projet l’ex-président avait déclaré que comme ça monsieur Rebrab va être le nouveau Berlusconi et va se présenter à la présidentielle de 2014 sachant que le patron de Cevital n’avait pas d’ambition présidentielle vu que il a un diabète de type 1 avec insuline avant de critiquer ce brave monsieur donnez-nous votre contribution pour notre pays en finance en fiscalité et en création d’emploi

  5. Ce que m’inspire cette longue charge de BSL à l’encontre de M.Issad Rebrab, est un sentiment de colère que LMA connu pour sa défense des Libertés et sa farouche opposition à la démagogie, puisse valider la publication d’une telle ignominie qui s’apparente à une basse vengeance. L’honnêteté intellectuelle et le respect du code d’Honneur du Journalisme interdisant formellement de s’en prendre à un homme persécuté et interdit de Droit et toute activité, qui ne puisse répondre à la diffamation.

  6. Merci à Xavier et Thamourth, pour vos posts, ça équilibre, et cela remet l’église au centre du village.
    Entre celui qui écrit des bafouilles et celui qui se dit Kabyle et qui insulte les Kabyles et qui est un afficionado du gininar criminel chez qui il poste, la rivière revient dans son lit.
    Comme un certain douktour qui écrivait ici souvent, mais qui a déserté, car dorénavant il a son rond de serviette chez leurs gininar criminel.
    Le matin nous permet de nous exprimer librement, mais nous ne pouvons accepter que des hurluberlus vendus corps et âmes à la junte, viennent ici nous donner des leçons où nous insulter.
    Que vive les Kabyles et la Kabylie , et que notre combat pour nôtre indépendance soit toujours notre boussole.

  7. Si Bouteflika et/ou le régime militaire et autoritariste d’Alger avaient eu en vue un développement à la Corée du Sud, la création de « Capitaines de l’industrie » aurait été acceptable, même louable, même si elle était entachée de corruption et népotisme. C’est comme ça que la Corée du Sud a été tirée hors du sous-développement et propulsée aux toutes premières places de l’industrie mondiale. Les milliards de dollars des USA déversés sur le pays pendant la Guere Froide pour en faire un exemple de « succès » capitaliste n’étaient pas distribués à la population en général, mais à un nombre très réduit d’entreprises familiales, telles que Samsung, Hyundai et LG.
    La corruption était endémique en Corée du Sud pendant les premiers stades du développement. Détournement de l’aide étrangère, qui représentait jusqu’à 80% des revenus de l’état, ce qui en faisait l’équivalent de la rente des hydrocarbues en Algérie, népotisme, favoritisme, mauvaise gestion et autres problèmes régnaient. Mais de tout ce fumier ont poussé les grandes compagnies connues aujourd’hui et qui ont permis de tirer toute l’économie vers le haut.
    Mais le développment du pays était-il le but du régime de Bouteflika ? J’en doute.

  8. Il y a le facteur zéro kabyle qui n’a pas été pris en compte dans cette contribution. Le harcèlement que subit Rebrab n’est pas tant de l’ordre de non conformité aux lois économiques. Ce ne sont pas, éventuellement, les dommages à l’environnement qui sont évoqués, ou les mauvais traitements des travailleurs, employés, la santé publique – mauvaise qualité des produits, …, des mesures légales qui seraient appliquées également aux autres acteurs économiques, non. Ça serait bien que tout ça soit appliqué à tout le monde, y compris aux prêtes noms des gouvernants.
    L’ascension sociale et économique en Algérie c’est historiquement la mainmise sur le trésor du FLN. Les cotisations de nos émigré qui se sont saignés et sont saignés, partis en fumée. C’est aussi les bijoux de nos grands mères, partis en fumée; même les fusées de chasse n’ont pas été rendus.
    Puis il y a la manne des hydrocarbures sources de tous les possibles et des impossibles. A commencer par la casse du travail, la casse de tous les atouts séculaires.
    Il n’y a pas de publications grandes public sur l’émergence des fortunes privées. On constate seulement que dès l’époque Chadli des riches sont subitement apparus comme par magie. Est-ce par l’effet open bar de Chadli ou juste une levée de voile sur des fortunes acquises à l’ombre du socialisme Boumedyeneux.
    Et puis, il y a le démantèlement du secteur public durant la guerre civile. La cession d’entreprises publiques au dinar symbolique, ça s’appelait. J’ailerzi bien comprendre encore aujourd’hui ce que c’est le dinar symbolique. Si j’étais au moins mouhafed et non un simple amin du village a la sortie de la guerre de 54 ! aurais-je besoin d’un dinar symbolique à l’entrée de la guerre civile de 91 !
    L’acquisition d’entreprises publiques au dinar symbolique était paraît-il légale. Ils ont pris exemple sur les deux géants socialistes qui ont pris la rangeante par rapport aux rêves de Lénine et de Mao.
    De l’appropriation légale de biens publics … inaliénables. En parallèle, des cadres, bien francophones ceux là, sont envoyés en prison. Les vrais reproches ne sont pas du genre à être dits en salles d’audiences d’un tribunal. Il restait néanmoins à l’époque un semblant de pudeur. On faisait semblant de respecter les apparences. On ne disait pas aux audiences que tel gestionnaire est réfractaire au désossement du secteur public, c’est pourquoi il doit aller en prison.
    Puis vint l’époque Boutefliqa et le bazar, la grande braderie. Les marchés publics à l’aune de la parenté, du copinage et de la longueur de la barbe. L’économie et finance islamiste tant en interne que dans le choix des partenaires étrangers. Les barbus de grande envergure tout comme les sous traitants étaient tellement choyés qu’ils commençaient à rogner sur la part des propriétaires du pays et autre famille très révolutionnaire. Ce qui a rendu ces derniers très mécontents au point tirer la marmite de leur côté.
    Tous ça, des les années 60, s’est joué sur le terrain fécond de l’arabisation islamisation qui mettait chaque jour un peu plus les rares compétences du pays à la fourrière.

  9. Mais qu’arrive t-il à ce Boumediene Sid Lakhdar qui est actuellement en vacances tranquillus en Espagne ? C’est lui-même qui nous l’a dit sur les réseaux sociaux .

    Il nous dit que « TOUT LE MONDE » lui tombe dessus dès qu’il parle de Rerbab , ce qui est un gros mensonge. C’est vrai qu’il y a beaucoup de kabyles qui aiment ce patron d’industrie mais il y a aussi des kabyles qui ne l’aime pas Donc il n’a pas la palme d’or de l’anti Rerbrab. Ce qu’on ne comprend pas de cet individu veut rendre crédibles ses attaques contre Rerbrab en disant qu’il aurait passé tout son âge adulte à défendre la cause kabyle (il n’aurait fait rien d’autre que çà tiens , tiens) . Et voilà qu’il en parle encore ici sur le Matin d’Algérie alors qu’il sait pertinemment qu’il a déjà fait de la prison , il a payé ses dettes, ses fautes ou ses délits. Alors que veut-il de plus, pour s’acharner encore sur lui, une condamnation à mort ou a perpétuité ?

    Mais ce superbe inconnu , cet individu qu’on n’a jamais vu dans les combats et la lutte pour la cause berbère kabyle (ou amazigh d’une manière générale) , n’était pas présent pour manifester dans les rues, réagir sur les média pour condamner ou s’offusquer des morts et des blessés graves du printemps noir kabyle. Il est connu aussi aussi que quand les militants du mouvement culturel berbère était jugés et emprisonnés par des tribunaux militaires on ne l’a jamais entendu le nom de cette personne !

    Donc, Il continue de vilipender gratuitement sur Rebrab, de plus il n’a jamais montrer sa solidarité après la condamnation des membres pacifiques du mouvement berbère (MCB) comme Arezki Abboute, Saïd Saadi, Ali Brahimi, Ferhat Mehenni, Arezki Ait Larbi , Mâamar Berdou et bien d’autre encore . On a entendu pleins d’algériens militants des droits de l’homme et des libertés se prononcer, pour condamner leur emprisonnements mais on n’a jamais entendu de ce Boumediène Sid Lakhar. De plus , il prétend avoir militer au FFS et même proche de Ait Ahmad, possible, peut-être mais en tant qu’espion alors !!! ha ha ha ha !!!

  10. Ayant quitté le « piyé » bien longtemps avant Bouteflika, je n’ai aucune connaissance de la carrière de Rebrab, mais aux kabyles qui croient que seul un kabyle a le droit de critiquer un autre kabyle, ou que tous ceux qui ne sont pas kabyles sont anti-kabyles, je leur demande: Si Rebrab et Haddad subissent des déboires aujourd’hui parce qu’il sont kabyles, alors comment se fait-il qu’on leur ait permis d’amasser des fortunes colossales pendant des années? Des fortunes qu’ils ou leurs familles possèdent toujours, je présume, même si le nouveau régime les a réduites. Pourquoi Bouteflika et son régime n’ont-ils pas choisi deux bons petits arabophones à leur place ? Et les autres, les arbophones, qui se sont enrichis pendant la même époque et qui croupissent en prison ou sont interdits d’activité commerciale et politique actuellement, on leur a peut-être trouvé des origines kabyles à eux aussi ? Et les kabyles qui font toujours de grosses affaires actuellement, ils se font peut-être passer pour des arabophones d’origne?
    L’Argent n’a ni le sens des couleurs, ni celui de l’odorat, ni celui des origines ethniques.

    • C’’est vrai que l’argent n’à pas d’odeur, par contre il offre comme Rebrab des dizaines de milliers d’emplois, dans une région ostracisee depuis l’indépendance.
      Voilà pourquoi, Rebrab qui n’à jamais été un saint, est un grand bienfaiteur pour son pays la Kabylie.
      Pour les autres des gougnafiers et des aigrefins existent partout de par le monde. Les Kds existent aussi, et certains comme l’autre vendeur de pastèque devenu milliardaire par procuration, car le bougre n’à même pas le certificat d’etudes. Quant aux autres une chanson de feu Lounes adressée aux Kds résume à elle seule ce que la majorité des Kabyles pensent d’eux.

      • Moi aussi je suis kabyle, et âgé de plus de 70 ans, d’amɣaṛ icaven am yilis. Matoub Lounès n’est pas ma tasse de thé. Il m’écorche plutôt les tympans. Mes poètes et chanteurs de référence sont de l’âge de son arrière-grand-père.
        En tant que kabyle, tu ne parles pas pour moi quand tu dis qu’il faut être d’abord kabyle pour critiquer les kabyles, même de façon objective, sans haine ni mépris. D’ailleurs, c’est une lame à double-tranchant : ça serait le comble si seul un oranais peut critiquer un oranais et seul un allemand peut critiquer un allemand.
        C’est bien d’être fier de ce qu’on est, mais il ne faut pas se croire special. Personne n’est spcecial. On est né là où on est né par pur caprice des dieux, c’est tout.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici