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 Recommandation du sociologue de l’art, Saâdi-Leray Farid (*)

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PROPOSITIONS

 Recommandation du sociologue de l’art, Saâdi-Leray Farid (*)

İntense depuis le 22 février 2019, le Hirak (mouvement populaire) a dès lors vu naître une flopée de caricatures, fresques, pochoirs, graffitis, picturo-graffitis, freedom walls (murs de la liberté), collages, pancartes, banderoles et affiches (avec ou sans slogans et jeux de mots) illustrant la conscientisation politique renaissante de la population ou société algérienne, notamment d’une jeunesse que beaucoup de confrères croyaient (parfois à juste titre) à jamais en état d’hibernation, congelée par plusieurs années d’immobilisme la condamnant à l’abdication mortifère.

Elle démontrera pourtant d’emblée sa maturation, au point d’ailleurs d’époustoufler nombre d’observateurs orientaux puis occidentaux (le bretonnant ministre français des Affaires étrangère, Jean-Yves Le Drian, allant même jusqu’à saluer «le civisme remarquable du peuple algérien »), d’insuffler une autre plus-value iconographique annonciatrice de retombées sonnantes et trébuchantes.

Si certains experts économiques redoutent de voir les mobilisations militantes impacter négativement les réserves de change, ces élans démocratiques configurent aussi une vaste publicité bénéfique au pays. Sa nouvelle image provoquera immanquablement une valeur ajoutée dont profitera chaque autochtone.

L’aperception de soi se rapportant pareillement à toutes les expressions urbaines mentionnées, nous demandons par conséquent à l’ensemble des créatrices et auteurs, streetartistes et graffeurs interpellé(e)s de protéger et récupérer ces représentations (peintures, portraits, dessins, pictogrammes, ébauches, allégories, parodies, satires, etc…) avant leur éventuelle disparition ou destruction.

La sociologie est, comme l’histoire, l’anthropologie ou encore l’archéologie, une discipline requérant des documents et indices mnémoniques. Préserver (chez des particuliers ou au niveau d’institutions culturelles privées et publiques) ceux précédemment cités (quelquefois, et par obligation, en prenant des photographies lorsqu’il s’agit de street art mural) permettra ultérieurement de les sélectionner et cataloguer comme traces cognitives indélébiles. Fraternelles salutations aux citoyennes et citoyens, femmes et hommes du domaine culturel ou artistique, associations et corporations syndicales, politiques ou autonomes.

(*) Sa prochaine contribution aura pour intitulé : « À la Biennale d’art de Venise, le Pavillon algérien prend l’eau et la poudre d’escampette ».

Auteur
Saâdi-Leray Farid

 




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