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« Report » de la présidentielle : la réponse triviale de l’APS

dépêche APS

L’Agence presse service s’est chargée, dans un saillie particulièrement aigre, de répondre aux médias et autres sources qui ont supputé le report de la présidentielle

La présidentielle aura bien lieu en temps et en heure si l’on en croit l’APS. Au-delà de cette info,  le langage utilisé est inédit pour ne pas dire choquant.

Sous le titre « Messieurs du Makhzen, tournez votre regard vers votre palais et votre roi, l’APS s’est fendu d’une réponse qui ne répond nullement à une dépêche d’une agence de presse publique. Bien au contraire. Lisez la bafouille ci-dessous :

« Toute honte bue, la machine de propagande du makhzen se surpasse en fake-news sur l’Algérie et les élections algériennes.

Cela a commencé par leur caniche makhzino-sioniste de Paris et se développe au niveau de certaines radios françaises dont la reconnaissance du ventre et du bas-ventre au makhzen est avérée depuis longtemps.

Messieurs du makhzen : un conseil d’ami qui vous veut du bien ! Tournez votre regard plutôt vers le Palais Royal au lieu d’El Mouradia.

Les élections auront lieu en temps tel que prévu par la Constitution et ce par respect pour la Constitution et pour le peuple algérien seul détenteur de la souveraineté.

A bon entendeur ! Salut !!! »

Tout le monde aura compris à qui s’adresse cette réponse. Mais l’APS aurait pu choisir un autre style digne d’une agence de presse. Ecrire une dépêche argumentée pour déconstruire la propagande de potentiels ennemis. Prendre de la hauteur et répondre sans tomber aussi bas. Mais non. Manifestement le style utilisé ici est délibéré.

On sait la guerre impitoyable que se livrent les soutiens des deux pays sur les réseaux sociaux et par médias interposés. A la lecture de cette bafouille, on se demande si les plumes de l’APS n’auraient-elles pas perdu leur sang-froid ?

On sait les tombereaux de mensonges échangés, mais de là à utiliser l’agence officielle étatique ainsi…

Décidément il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en haut lieu.

Sofiane Ayache

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