L’activiste Nadir Guendouz a été relâché après 14 heures de son arrestation au niveau de l’aéroport d’Alger, alors qu’il voyageait avec sa famille en direction de la Turquie, rapporte le CNLD.
Les interdictions de quitter le territoire national (ISTN) est l’une des armes de soft-répression du pouvoir contre les citoyens.
Dans un communiqué rendu public que les réseaux sociaux, le collectif d’avocats constitué autour du CNLD dénonce la multiplication des interdictions de quitter l’Algérie visant un nombre de citoyens pour l’instant inconnu précisément tant ces interdictions se décident en haut lieu sans que les concernés ne soient au courant.
Lire le communiqué du CNLD
« En laissant sa famille de prendre l’avion, la police des frontières lui a signifié qu’il est interdit de sortir avant de le conduire aux locaux de la police et le retenir pendant 14 heures.
Sans ISTN délivrée par l’autorité judiciaire, il est interdit de quitter le territoire national comme des milliers d’autres algériens, dont nombreux parmi eux sans le savoir.
Il semblerait qu’il figure dans une liste noire (black-liste ), qui est distribuée au niveau des frontières, les aéroports, les ports et les lieux de passage terrestre. Et ce qui est arrivé hier à Mustapha Bendjema, qui a été arrêté au passage des frontières terrestres à l’est, Oum Teboul, et retenu au commissariat de Guelma avant d’être transféré à Taref.
Khaled Drareni, Amira Bouraoui, Malek Sadali….et beaucoup d’autres ont été interdits de sortie car ils figuraient dans cette mystérieuse liste, établie par l’organisme de Djebar Mehana en dehors de légalité constitutionnelle.
Il y a lieu de rappeler que Nadir Guendouz a quitté la prison le 6 avril 2022 après avoir purgé sa peine d’un an de prison », conclut le communiqué du Comité national pour la libération des détenus.