Riposte Internationale alerte sur la situation du détenu d’opinion Larbi Tahar, en grève de la faim depuis presque 40 jours.
Une nouvelle mesure arbitraire et profondément préoccupante a été prise à l’encontre du défenseur des droits humains Larbi Tahar, actuellement détenu à la prison d’Abadla , la direction de la prison a notifié à la famille de M. Tahar qu’il a été sanctionné par la privation de l’ensemble de ses droits, y compris le droit de visite familiale, et ce, le jour même où des membres de sa famille avaient parcouru 500 km pour se rendre à l’établissement pénitentiaire où il est détenu.
Cette décision constitue une forme de répression ciblée et une violation flagrante des droits humains.
Cette mesure intervient alors que Larbi Tahar est en grève de la faim depuis 37 jours, ce qui aggrave encore plus sa situation déjà critique. La privation de ses droits, notamment le droit de visite familiale, est une forme de punition supplémentaire qui vise à briser sa détermination et à entraver son droit à un lien familial. Le fait que la famille ait parcouru 500 km pour rien, ajoute à la cruauté de cette décision et souligne la nécessité d’une action urgente.
Nous appelons à la solidarité nationale et internationale pour soutenir Larbi Tahar et tous les défenseurs des droits humains qui subissent des pressions et des répressions similaires. Il est essentiel que les organisations et les personnes engagées dans la défense des libertés fondamentales se mobilisent pour dénoncer ces pratiques et exiger la libération de Larbi Tahar et de tous les détenus d’opinion.
La communauté internationale doit agir pour mettre fin à ces violations des droits humains et garantir la dignité et la sécurité de tous les citoyennes citoyens ainsi que défenseurs des droits humains.
Paris le 29 mai 2 025
P/Riposte Internationale
Ali Ait Djoudi