L’ONG de défense des droits humains, Riposte Internationale, tiendra cette semaine sa deuxième université d’été.
Encore une fois, Riposte internationale fait montre de son organisation et d’une continuité rigoureuse dans ses engagements.
Dédiée au défunt et membre fondateur, Khaled Khemira (Tunisien), cette université d’été a pour thème : « Les dynamiques des luttes pour l’Etat de droit d’hier, d’aujourd’hui et de demain ».
Après le mot introductif du président, Ali Aït Djoudi, de nombreux intervenants de marque, comme le professeur de droit, Madjid Bencheikh, Hervé Mesnager, délégué général auprès du président du Parti Radical de Gauche, Faycel Ben Abdellah, Responsable du FCTR – Tunisie, Dr Idir Ounoughene, militant des Droit humains, Me Aissa Rahmoune, vice-Président de la FIDH, Mme Sarah Chelal, responsable animation et promotion du réseau Euromed France (REF), Nassera Dutour, présidente du Collectif des familles de disparus en Algérie et de la Fédération Euro-Méditerranéenne contre les disparitions forcées, Rachid Oufkir, militant des détenus du Rif (Maroc). Me Zineb Tamani et l’écrivain marocain Mohamed Lechkar.
Les cinq journées de cette université d’été sont organisées en tables rondes autour des droits humains, la communication, les violences faites aux femmes, le cinéma, la situation de la presse en Algérie…
Cette ONG ne se contente plus de l’organisation de rassemblements ou de marches pour dénoncer les dérives autoritaires en Algérie, au Maroc et en Tunisie, elle a entrepris depuis deux ans une mutation qualitative autour d’un travail de réflexion, d’organisation et de publication de rapports rigoureux, sourcés ainsi que d’essais politiques.
« Cette université d’été participe de notre volonté d’initier des actions de formation et de réflexion autour de questions qui nous préoccupent, explique Ali Aït Djoudi, président de Riposte internationale. En plus rapports que nous adressons aux instances internationales sur les violations des droits humains en Afrique du nord, des colloques et publications, e rendez-vous que nous souhaitons pérenniser désormais se veut aussi une manière de nous distinguer par des actions de fond ».
Sofiane Ayache
