Le général-major Mustafa Smaali est désigné par le tout nouveau ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Saïd Chanegriha, commandant du commandement des forces terrestres, à la place du général-major Ammar Atamnia.
Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Saïd Chanegriha, a limogé le général-major Ammar Atamnia ce mercredi 20 novembre, et nommé dans la foulée, le général-major Mustapha Smaali au poste de nouveau commandant du commandement des forces terrestres. Le général-major Ammar Atamnia occupait ce poste depuis mars 2020.
Ce remplacement intervient trois jours après la nomination de Saïd Chanegriha au poste de ministère délégué à la Défense.
Avant sa nomination à son nouveau poste, le général-major Mustapha Smaali était commandant de la troisième région militaire, depuis septembre 2018. Il avait succédé à Said Chanegriha après la nomination de ce dernier commandant des forces terrestres, à l’époque.
La troisième région militaire est l’une des six régions militaires algériennes considérée comme l’une des plus sensibles, étant donné qu’elle est frontalière avec le Maroc et qu’elle compte sur la même aire géographique la direction du Front Polisario, à Tindouf.
L’investiture du puissant général-major Smaali intervient deux jours après la nomination du chef d’état-major de l’armée, Saïd Chanegriha, au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Défense, lors du dernier remaniement ministériel.
Le général-major Saïd Chanegriha a déclaré lors de la cérémonie d’installation du nouveau commandant des forces terrestres : « J’ai personnellement tenu à faire de cette rotation des emplois et des postes une tradition permanente et une culture dominante, à travers laquelle un nouveau souffle se produise dans les rangs de l’ANP, notamment à la lumière des transformations rapides en cours dans notre région, qui portent en elles de nouveaux défis de sécurité et des menaces plus complexes qui nous obligent à nous y adapter constamment. »
Saïd Chanegriha (79 ans) a mis en garde contre « les voix qui se laissent aller à des interprétations erronées et à des analyses dénuées de vérité et même tendancieuses, visant à semer le doute et la confusion au sein de l’opinion publique nationale, à chaque fois qu’un changement est opéré au sein de l’institution militaire. Leur objectif est de semer le doute et la zizanie dans l’opinion publique en publiant ces informations dénuées de tout fondement et mensongères ».
La rédaction