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Sept mineurs algériens en Espagne : leurs parents réclament leur retour

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Les sept mineurs algériens, âgés de 14 à 17 ans, qui ont rejoint l’Espagne de manière irrégulière, feront prochainement l’objet d’une procédure de retour vers l’Algérie à la demande de leurs parents, selon Ultra Algérie.

L’affaire, survenue le 4 septembre dernier, avait rapidement attiré l’attention des médias et des réseaux sociaux après la diffusion de vidéos montrant les adolescents lors de leur arrivée sur l’île d’Ibiza à bord d’une petite embarcation.

Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a confirmé que les parents des mineurs avaient officiellement demandé à récupérer la garde parentale et à rapatrier leurs enfants en Algérie. Il a précisé que la procédure était en cours, supervisée par le parquet espagnol, chargé de vérifier l’ensemble des documents fournis par les autorités algériennes. Le ministre a insisté sur la volonté claire des parents de voir leurs enfants revenir au pays, soulignant le caractère prioritaire de cette démarche.

De son côté, le ministre algérien de l’Intérieur, des Collectivités locales et du Transport, Saïd Sayoud, a indiqué que les efforts pour ramener les mineurs se poursuivent. Il a également rappelé que l’Algérie et l’Espagne partagent la même vision dans la lutte contre l’émigration irrégulière, réaffirmant l’importance de la coopération bilatérale dans ce domaine.

Les sept adolescents avaient quitté l’un des côtes algériennes de manière illégale, motivés par des facteurs souvent liés à la précarité économique et sociale et à un manque de perspectives dans leur environnement. Leur traversée du territoire méditerranéen à bord d’une embarcation de fortune avait été risquée et illustre la vulnérabilité des mineurs face aux réseaux de migration clandestine.

À leur arrivée, les autorités espagnoles ont pris en charge les mineurs conformément aux procédures légales en vigueur pour les cas d’immigration irrégulière. Des examens médicaux et des entretiens ont été effectués afin d’évaluer leur état physique et psychologique, tandis que les autorités algériennes ont lancé une enquête pour comprendre les circonstances exactes de leur départ.

L’affaire a relancé le débat sur l’augmentation des départs de mineurs algériens vers l’Europe. Selon plusieurs observateurs, ces tentatives sont souvent le résultat d’une combinaison de facteurs sociaux, économiques et familiaux, et mettent en lumière la nécessité de renforcer l’accompagnement éducatif et social des jeunes. Les appels à la sensibilisation sur les risques liés à la migration irrégulière se font plus pressants, tout comme la promotion de programmes familiaux de prévention et de protection des mineurs.

En parallèle, l’accord entre l’Algérie et l’Espagne concernant le rapatriement des mineurs et la réactivation du « protocole de mobilité et de retour » pour les migrants irréguliers constitue une avancée dans la coopération bilatérale et une réponse concrète aux préoccupations des familles et des autorités.

Cette affaire rappelle que derrière les chiffres et les reportages sur la migration, il existe des histoires humaines, où les choix et les risques des jeunes se heurtent aux réalités sociales et légales. Selon Ultra Algérie, le suivi de ces mineurs et le retour dans leur pays seront scrutés de près, reflétant l’attention portée à la protection des droits et du bien-être des adolescents dans ce contexte complexe.

Djamal Guettala 

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4 Commentaires

  1. Vraiment ! Heureusement que vous vous définissez comme un journal « critique » ! Depuis quand l’inquiétude des parents des enfants mineurs « haragas » a été prise en compte par les autorités du pays de départ et par celles du pays d’arrivée ! Au mieux si j’ose écrire, comme par exemple en France, ils ne sont pas « expulsés » (avec beaucoup de doute sur leur minorité) mais… c’est tout ! Le rejet (reconduite à la frontière, expulsion) reprennent dès la majorité ! Et votre journaliste ose écrire que cela se fait dans le cadre de la coopération algero-espagnole (ou l’inverse) en matière d’immigration clandestine ! C’est sérieux ? Ou bien parce qu’il s’agit d’enfants de la « haute » ? Dites-le ouvertement !

  2. Comment ont ils osé fuir le paradis de la nouvelle algérie ?
    C’est un fait historique dans l’histoire du pays: Jamais des enfants innocents voudraient quitter ce beau pays pris en main par des démocrates humanistes en casquettes, si acueillant et
    qui fait tout pour le bien de son peuple.
    C’est incroyable ou c’est une honte ?

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