La Franco-Algérienne Sofia Benlemmane, « défenseuse » zélée du régime algérien, a été placée en garde à vue ce jeudi dans le cadre d’une enquête pour « menaces de mort et provocation publique à la haine ».
Après avoir longtemps bavé sur les opposants et lancé une bordée de menaces sur les réseaux sociaux, l’intenable Sofia Benlemmane est derrière les barreaux. Cette Franco-Algérienne d’une cinquantaine d’années, vivant dans le Rhône, prétendue-influenceuse aux centaines de milliers d’abonnés sur TikTok et fervente soutien du gouvernement algérien, a été placée en garde à vue ce jeudi dans le cadre d’une enquête pour « menaces de mort et provocation publique à la haine », rapporte Le Progrès.
Le chef du parquet de Lyon avait ouvert mercredi deux enquêtes pénales contre des influenceurs franco-algériens, notamment pour «menaces de mort et provocation publique à la haine».
La pseudo-influenceuse – tout comme deux autres Franco-Algériens dans la région lyonnaise – avait été signalée par la préfecture du Rhône, avait déclaré lundi la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, rapporte l’AFP. Selon ses services, il s’agissait d’influenceurs censés résider à ou autour de Lyon qui ont publié «plus ou moins récemment» des vidéos sur les comptes «Abdesslam Bazooka», «Laksas06» et, donc, de Sofia Benlemmane.
Suivie par des centaines de milliers de personnes, cette dernière se voit notamment reprocher un live réalisé en septembre sur TikTok dans lequel elle insulte copieusement en arabe une autre femme en lui lançant notamment «elle mérite la mort cette pute qui salit l’islam».
Abdesslam Bazooka s’en est pris dans une vidéo en arabe publiée le 10 décembre aux opposants au gouvernement algérien, qu’il qualifie de «traîtres» et qu’il menace d’«égorger». Laksas06 a quant à lui repris le 11 décembre un sonore d’un autre Franco-Algérien dans lequel il présente les membres de la diaspora algérienne en France comme des «soldats dormants» prêts à devenir «des martyrs». Cette femme a été expulsée du Cameroun pendant la Coupe d’Afrique des nations pour ses propos racistes.
L’influenceur algérien «Doualemn», interpellé, lui, à Montpellier après une vidéo TikTok contenant un appel à la violence et qui devait théoriquement être jugé fin février, a été «mis dans un avion» ce jeudi 9 janvier à destination de l’Algérie, a fait savoir son avocat, Jean-Baptiste Mousset. Voilà, il pourra exercer son soutien zélé au régime au plus près. Néanmoins selon Europe 1, les autorités algériennes ont refusé de laisser débarquer « Doualemn ». La chance pour cet individu qui s’est démené comme un diable pour ne pas être expulsé. Du coup, sa s papiers il a été renvoyé en France où il est placé en détention en attendant son procèsen février. « Boualemn » à proféré entre autre de graves menaces contre l’ex-détenu d’opinion Mohamed Tadjadit.
La rédaction/AFP