« La fermeture du champ politique pourrait conduire à l’émergence d’une élite qui détruirait le pays. » Cette déclaration, signée du Dr. Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, sonne comme une alerte grave et réfléchie sur l’état actuel de la vie politique nationale.
Prononcée dans un contexte marqué par un durcissement du pouvoir, elle révèle une évolution significative du positionnement de cet acteur politique, jadis perçu comme l’un des compagnons d’une transition manquée post-Hirak.
La parole de Soufiane Djilali n’est pas anodine. Médecin de formation et homme politique engagé, il a longtemps cru à la possibilité d’un dialogue réformiste avec les institutions.
En 2019, dans le sillage de l’insurrection citoyenne du Hirak, il avait fait le pari risqué de l’« accompagnement » du pouvoir, misant sur une sortie pacifique et progressive de la crise politique.
Mais l’expérience s’est soldée par un échec cuisant, l’appareil sécuritaire reprenant rapidement le dessus, refermant le champ des possibles ouvert par la mobilisation populaire.
Depuis cette rupture, le président de Jil Jadid adopte un ton plus incisif, rompant clairement avec sa posture d’ouverture initiale. En dénonçant aujourd’hui la fermeture du champ politique, il met le doigt sur un mécanisme insidieux : celui d’un repli autoritaire qui ne laisse place qu’à une élite fermée, cooptée, et souvent coupée des réalités sociales.
Cette élite, prévient Djilali, pourrait non seulement confisquer durablement le pouvoir, mais également aggraver la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Dans son analyse, la concentration excessive du pouvoir, l’absence de débat pluraliste, et l’exclusion des forces politiques alternatives alimentent un climat de défiance et d’immobilisme. À long terme, c’est tout le système national — économique, social et institutionnel — qui risque d’en pâtir.
En adoptant une posture désormais frontale vis-à-vis du pouvoir, Djilali Sofiane rejoint les voix critiques qui s’élèvent contre une gestion autoritaire du pays et plaident pour une refondation démocratique réelle. Son discours s’inscrit dans une volonté de redonner sens à la politique, au-delà du clientélisme et de la répression, dans un moment où l’Algérie semble à nouveau à la croisée des chemins.
La réflexion du président de Jil Jadid ne se limite pas à un constat d’échec ; elle appelle à un sursaut. Car l’alternative à la fermeture n’est pas le chaos, mais l’ouverture maîtrisée, l’inclusion des forces vives, et la reconnaissance de la diversité des expressions politiques.
À défaut, le pays pourrait, comme il le redoute, sombrer dans les griffes d’une élite qui, au lieu de construire, peut conduire au chaos.
Samia Naït Iqbal
Bien sûr, c’est l’inquiétude principale que nous devons avoir : Teboune et Chengriha sont en train de mener le pays à la destruction. Chaque algérien doit prendre conscience que c’est consciemment, volontairement que Teboune et Chengriha méne cette politique suicidaire pour l’Algérie. Réellement suicidaire ! Le pouvoir est actuellement entre les mains d’une poignée de conseillers de Teboune, aussi fous que médiocres.
» Jil Jaddid « , le jour où j’ai découvert ce nom de parti, je me suis dit Waowwww ça veut dire en Français
rien que ça » nouvelle génération » , je me suis dit tiens pour une fois avec ce vaisseau le peuple Algérien
en particulier la jeunesse va viser l’espace surtout qu’il est dirigé par un douctour qui certainement doit avoir un bon GPS.
Tout compte fait, ce n’est qu’un tonneau vide surtout de sens, je n’ai pas vu bcp d’Algériens faire l’embarcation ,
les jeunes préfèrent largement Lboti au large.
Sofiane Djilali » c’est cause tjrs » …. sans jamais rien risqué et il le sait très bien.
Incroyable comme tout le monde se met à prophétiser, à dire l’avenir, en Algérie, ces jours derniers.