10.9 C
Alger
AccueilChronique(Sur) vivre avec une retraite de 5000 DA dans "l’Algérie nouvelle"

(Sur) vivre avec une retraite de 5000 DA dans « l’Algérie nouvelle »

Date :

Dans la même catégorie

Tunisie : l’ombre d’Alger plane sur un procès décisif

Le procès pour « complot contre la sûreté de...

Sansalomania : une querelle qui n’a grandi personne

Il y a dans cette affaire Sansal quelque chose...

Populisme, ignorance et comédie : anatomie d’une dérive locale

On croise aujourd’hui des figures qui se proclament “défenseurs...

Qui a piqué le fromage de l’Homo docens ? 

L’Homo docens incarne la profonde singularité de l’espèce humaine...

Le pays où le futur refuse d’être livré

On nous promet modernité, autosuffisance et numérique triomphant. En...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
REGARD

(Sur) vivre avec une retraite de 5000 DA dans « l’Algérie nouvelle »

Il a travaillé plus de 30 ans, mais sa retraite ne dépasse guère les 5 000 DA, beaucoup de ses employeurs ne l’ayant pas déclaré à la sécurité sociale.

Tout a bien commencé pour lui au début des années 1980 pourtant. Après une formation et l’obtention d’un diplôme, il a passé son service national et a débuté une carrière qui s’annonçait prometteuse.

Au début des années 1990, son entreprise (publique) est dissoute. Du coup, il se retrouve au chômage dans une Algérie à feu et à sang.

Grace à ses petites économies, il a pu tenir le coup, mais pas pour longtemps. Obligé de subvenir à ses besoins élémentaires et à faire face à des maladies récurrentes, il enchainera des boulots dans des entreprises privées, sans déclaration à la sécurité sociale.

Il a même travaillé dans les meilleurs quotidiens algériens, dont notamment et respectivement Le Quotidien d’Oran, Compétition et El Watan. Le quotidien spécialisé en football, Compétition, l’a envoyé maintes fois couvrir des matchs des ex-divisions 1 et 2 dans des stades jouxtant des lieux à hauts risques, sans assurance ni indemnités de déplacements.

Ces quotidiens, que Dieu pardonne leurs patrons, n’ont jamais voulu le rendre permanent; les uns le payaient à la pige, d’autres lui donnaient un salaire de misère, lui dont les articles n’avaient rien à envier à ceux des meilleurs journalistes algériens.

Si ce n’était pas de l’exploitation de l’homme par l’homme, c’était tout comme. C’est bien beau de critiquer l’action des gouvernants, mais encore faut-il apprendre à balayer devant sa porte.

Le candidat à l’élection présidentielle du 12/12/2019, Abdelmadjid Tebboune, a promis qu’il n’y aura plus de revenus à moins de 30 000 DA. Plus d’un an plus tard, les petites bourses n’ont encore rien vu venir.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




Dans la même catégorie

Tunisie : l’ombre d’Alger plane sur un procès décisif

Le procès pour « complot contre la sûreté de...

Sansalomania : une querelle qui n’a grandi personne

Il y a dans cette affaire Sansal quelque chose...

Populisme, ignorance et comédie : anatomie d’une dérive locale

On croise aujourd’hui des figures qui se proclament “défenseurs...

Qui a piqué le fromage de l’Homo docens ? 

L’Homo docens incarne la profonde singularité de l’espèce humaine...

Le pays où le futur refuse d’être livré

On nous promet modernité, autosuffisance et numérique triomphant. En...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici