Abdelmadjid Tebboune a signé, ce lundi, un décret présidentiel par lequel il a accordé une grâce totale portant sur le reliquat de la peine au détenu définitivement condamné, dénommé Mohamed Amine Belghit.
Cette grâce s’appuie sur la base de la Constitution, notamment de ses articles 91 (alinéas 7 et 8) et 182, et sur la base de l’avis consultatif émis par le Conseil supérieur de la magistrature, conformément aux dispositions de l’article 182 de la Constitution.
Certes, cet individu ne mérite pas la prison pour ses opinions, il y a lieu toutefois de penser que cette grâce présidentielle se veut une concession au clan arabo-islamiste qui gangrène les hautes strates du pouvoir.
Les 250 prisonniers d’opinion qui croupissent arbitrairement dans les différentes prisons algériennes pourront eux attendre longtemps ce fait du prince.
Sofiane Ayache

