Abdelmadjid Tebboune est remonté comme une montre suisse contre les Européens. Il vient de leur rappeler qu’il n’acceptera aucune ingérence de leur part.

Le chef de l’Etat a affirmé, ce lundi, que l’Algérie ne tolèrera, dans le cadre de ses relations bilatérales avec ses partenaires européens, aucune ingérence dans ses affaires internes, mettant en avant l’impératif d’établir des liens fondés sur le respect mutuel et l’égalité souveraine des Etats, lors de l’ouverture des travaux de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, tenue au Palais des Nations au Club des Pins.

Tebboune a souligné que « dans le cadre des relations bilatérales avec ses partenaires européens, l’Algérie ne tolèrera aucune ingérence dans ses affaires internes et demeurera disposée à établir des liens fondés sur le respect mutuel et à s’engager au respect total du principe de l’égalité souveraine des Etats ».

Lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue fin octobre dernier, Tebboune avait donné des instructions pour revoir les dispositions de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), selon une « vision souveraine » et conformément à l’approche « gagnant-gagnant ».

Rappelons ici que le Parlement européen a invité il y a quelques jours l’Algérie à revoir sa décision concernant le gazoduc GME qui passe par le Maroc. Eu égard aux déclarations tenues par Tebboune, tout porte à croire que la sortie du Parlement européen a irrité Alger. Après avoir rompu ses relations avec le Maroc, refroidi ses relations avec la France, Tebboune peut-il et va-t-il se lancer dans une nouvelle confrontation avec toute l’Europe ? En a-t-il seulement les moyens ?