Comme à son habitude, Abdelmadjid Tebboune est resté droit dans ses bottes concernant les quelque 200 détenus d’opinion qui croupissent arbitrairement dans les prisons. A son sens ils sont condamnés, ils doivent donc payer.
Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales, Abdelmadjid Tebboune Tebboune a précisé que le dialogue national qu’il a annoncé aura lieu fin 2025 début 2026, soit « après la révision des lois relatives aux organes de l’Etat moderne, à l’instar des codes communal et de wilaya ». On a peine à croire ce chef d’Etat de 79 ans capable de changer quoi que ce soit. Lui qui a servi depuis les années 1980 les différents régimes qui ont conduit l’Algérie dans l’impasse actuelle.
Ce dialogue doit être préparé car étant « lié à l’avenir des générations montantes », a-t-il soutenu expliquant qu' »il a vocation à immuniser l’Algérie des ingérences étrangères et à contrecarrer les tentatives visant à semer la fitna ».
Ce dialogue sera « précédé par nombre de priorités en lien avec l’économie nationale en vue de mettre l’Algérie à l’abri des soubresauts économiques et politiques que connaît le monde, avant de passer à l’étape de l’édification de la démocratie véritable ». Edifiant !
Tebboune a rappelé, à ce propos, la rencontre qu’il a eue avec tous les partis ayant une représentation populaire aux niveaux local et national, un dialogue qui sera étendu, a-t-il dit, vers fin 2025.
Il a, par ailleurs, déploré « certains malentendus à l’origine de frictions », d’où la nécessité, a-t-il dit, de « lever les incompréhensions ».
Concernant ce que certains appellent « détenus d’opinion », le président de la République a été clair en affirmant que « quiconque est condamné par le code pénal n’a aucune immunité face à l’application de la loi, quelle que soit sa qualité ».
Il a aussi insisté sur l’impératif de « respecter les institutions » et de « lutter contre l’extrémisme, quelle qu’en soit l’origine ».
Concernant les textes juridiques qui seront révisés avant le lancement du dialogue national, le président de la République a spécifiquement cité les codes communal et de wilaya, ainsi que la loi sur les partis politiques, qu’il s’est engagé à élaborer « en concertation avec les partis ». Mais qu’attendre d’une commission dont le président a 91 ans ? Il n’y a donc plus aucune Algérien jeune et compétent pour la diriger au lieu de la confier au vieux Dahou Oul Kablia, déjà plusieurs fois ministre de l’intérieur sans réformer quoi que ce soit ? Cette commission, comme toutes les décisions de Tebboune est de la poudre aux yeux.
« Des élections locales et législatives anticipées pourraient avoir lieu si les circonstances l’exigent, mais il est impératif, au préalable, que les codes communal et de wilaya soient prêts », a ajouté le président de la République.
« Certains appellent à une révision de la Constitution et de la loi électorale. Nous restons ouverts à toutes ces propositions, sans exclure quiconque », a-t-il ajouté.
Revenant sur les résultats de l’élection présidentielle du 7 septembre dernier et le communiqué conjoint publié par les trois candidats à cette échéance concernant les incohérences dans les chiffres préliminaires annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Tebboune a annoncé « des investigations à ce sujet, dont les résultats seront rendus publics dès leur achèvement car cette question intéresse l’opinion publique ». Maintenant que les Algériens sont placés d’autorité devant le fait accompli d’un président imposé, il y a peu de chance que la présidentielle soit remise en cause.
« S’il s’avère que cette instance n’a pas été à la hauteur des attentes, elle fera l’objet d’une réévaluation, d’autant que l’Algérie s’apprête à organiser des élections communales et de wilaya. Si, en revanche, le problème s’avère être lié à des personnes qui n’ont pas été à la hauteur de cette instance constitutionnelle, qui constitue l’un des fondements de la démocratie et de l’intégrité des élections, ces personnes seront remplacées », a affirmé Tebboune. Mais on sait que rien de tout cela ne va aboutir. L’enfumage est ici encore une fois de rigueur.
La rédaction/APS
Mais la seule question qui interesse les AlKhaRiens c’est « quel marque de couchettes qu’ils portent, lui son caniche-guardien et le nouveau legume? » – Ou sont passe’es les Ray Ban? Qui va diriger la salate de son frere khomeini?