Pour le moment la wilaya de Tiaret est toujours en première phase de son plan national de veille et de riposte face au Covid-19.

Plusieurs mesures préventives ont été mises en place pour éviter la propagation du virus dans le territoire de la wilaya, notamment la fermeture des écoles, des lieux de culte et de la majorité des commerces. Cependant, depuis, une énorme polémique est en train d’enfler sur les réseaux sociaux.

Plusieurs internautes ont dénoncé la décision de fermeture des bureaux de tabac, des stations de vidange autos, des quincailleries et autres commerces indispensables à la vie quotidienne.

Face à cette situation, le commerce informel prolifère. A Ras-Soug, au coeur de la ville de Tiaret, des jeunes vendeurs de cigarettes sont là quotidiennement en pleine rue mais pas seulement, d’un air décontracté, ils plongent leur mains dans leur sac à dos pour en sortir deux ou trois paquets et lance naturellement : « Cigarettes, cigarettes ! ». Pour eux les affaires ne s’arrêtent pas avec les mesures sanitaires.

Ce mode de distribution et les tarifs appliqués rappellent les méthodes de vente de drogue, un mode qui relève plus souvent de la dépanne pour ces jeunes qui y voient une autre source de revenu tout en profitant de la fermeture des buralistes par les autorités locales.

A noter, l’arrêté de la direction du commerce de la wilaya de Tiaret concernant la fermeture des commerces «non essentiels» et la limitation des rassemblements pour lutter contre l’épidémie de coronavirus a été publié le 24 mars 2020. On y lit notamment qu’«il y a lieu de fermer touts les commerces à l’exception des épiceries, les laiteries, les boulangeries et les pharmacies».

A contrario, la direction du commerce de la wilaya de Relizane a décidé la fermeture de tous les commerces à l’exception des des librairies, les kiosques de flexy, les épiceries, les stations de services laiteries, les commerces de produits de nettoyage et de désinfection, les commerces de pièces détachées, les boulangeries et les pharmacies.