Un jour avant la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, la main lourde de la justice n’a pas tremblé pour sévir contre les dissidents et les activistes. C’est une jeune femme, Tilelli Bellabbas qui a été condamnée à une lourde peine de prison pour ses positions politiques.
La proximité de cette grande date pour le pays n’a pas émoussé l’ardeur des juges contre cette jeune femme. Tilelli a été condamnée le 4 juillet à 18 mois de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 Da.
Le parquet avait requis 3 ans de prison ferme assorti d’une amende de 200 000 Da à l’encontre de Tilelli Belabbas lors de son procès le 13 Juin 2022 alors qu’il était initialement programmé pour le 6 Juin 2022 après le renvoi du 23 Mai 2022 au tribunal de Bouira, selon le comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
Connue pour ses opinions indépendantistes, la jeune Tilelli Belabbas (originaire de Tizi Ouzou) a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de M’cheddallah depuis son arrestation lundi 17 janvier 2022 par la gendarmerie nationale à Bechloul.
Tilleli Belabbas a été placée sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Bouira en janvier 2022 et remise en liberté provisoire en avril 2022, rapporte le CNLD.
Plus de 260 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. A défaut de légitimité, le régime en place a choisi la terreur comme moyen ultime pour le contrôle totale de la population. Nombre d’Algériens espéraient des mesures de détente et la libération de tous les détenus d’opinion à la faveur du 5 juillet.
L. M.