96 migrants clandestins subsahariens vivaient dans un camp sauvage près de Tizi-Ouzou. Les autorités ont décidé leur rapatriement dans leurs pays d’origine, a-t-on appris.
Quatre-vingt-seize ressortissants de pays subsahariens des deux sexes et d’âges différents résidant en situation irrégulière en Algérie ont été interpellés par les éléments du groupement de la gendarmerie nationale de Tizi-Ouzou ville où ils se sont établis depuis plusieurs mois.
L’interpellation de ces migrants clandestins, issus des pays limitrophes du sud de l’Algérie, s’est déroulée suite au démantèlement, dans la nuit de dimanche à lundi 29 août, du camp qu’ils ont érigé de manière sauvage sur un terrain vague situé à la périphérie de la ville de Tizi-Ouzou.
Ces familles de migrants subsahariens qui vivaient dans des conditions d’hygiène et de sécurité précaires ont été regroupées dans une gymnase du centre-ville où elles ont bénéficié d’une prise en charge adéquate, en attendant leur évacuation vers la ville du sud algérien, Tamanrasset plus exactement, d’où elles seront rapatriées vers leurs pays respectifs et en accord vers ces derniers. L’opération s’est déroulée en présence des pompiers, de membres du Croissant rouge algérien (CRA) et de représentants d’associations des droits de l’homme.
Toutes ces organisations participeront avec les autorités publiques à l’opération de transfert de ces personnes vers le sud de l’Algérie avant de les confier aux autorités des différents pays concernés.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que ce genre d’opération a été initié dans la wilaya de Tizi-Ouzou où il existe d’autres camps érigés à l’écart de la ville ou dans d’autres villes importantes de la wilaya. Celle-ci fait face à l’instar de plusieurs villes du pays, à des flux incessants de migrants en quête de meilleure condition de vie. Pour certaines de ces populations subsahariennes, l’Algérie n’est qu’un pays de transit vers l’Europe.
S.N.I.