24.9 C
Alger
mardi 1 juillet 2025
Accueil360°Tribunal militaire de Blida: le procès de Tartag, Mediène, Bouteflika et Hanoune...

Tribunal militaire de Blida: le procès de Tartag, Mediène, Bouteflika et Hanoune commence

Date :

Dans la même catégorie

Migration : plus de 100 ressortissants nigérians rapatriés d’Algérie

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé le...

Classement du BEM : le RCD pointe une dérive politicienne du ministère Saadaoui

Les réactions sur ce ministre de l'Education qui transpire...

Condamnation du journaliste Christophe Gleizes : la prudente réaction de Paris

Christophe Gleizes, journaliste français spécialiste du football, a été...

L’importation du cabas simplifiée : on les ambitions qu’on peut !

Un décret exécutif définissant les conditions d'exercice de l'activité...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
EXPRESS

Tribunal militaire de Blida: le procès de Tartag, Mediène, Bouteflika et Hanoune commence

Deux ex-responsables du DRS, un ex-conseiller à la présidence de la République et une responsable d’un parti politique comparaissaient lundi devant le tribunal militaire de Blida (47 km au sud-ouest d’Alger) pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat », des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal.

Il s’agit des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène, dit Toufik, et Said Bouteflika, placés le 5 mai dernier en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ». Ils ont été « rejoints »,  par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, placée, elle aussi, en détention provisoire par la même juridiction militaire, dans le cadre de l’enquête ouverte contre Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika, poursuivis pour « atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat ».

L’article 284 du code de justice militaire stipule que « Tout individu coupable de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire, d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire, ou à la discipline ou à la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, est puni de la réclusion criminelle de cinq (5) à dix (10) ans ». Il définit qu’il y a complot « dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs individus ».

Le maximum de la peine est appliqué aux militaires les plus élevés en grade et aux instigateurs dudit complot. Si le complot a lieu en temps de guerre, ou sur un territoire en état de siège ou d’urgence, ou dans toutes circonstances pouvant mettre en péril la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, ou a pour but de peser sur la décision du chef militaire responsable, le coupable est puni de mort.

Un communiqué final sera rendu public par la juridiction militaire à l’issue du procès.

Auteur
Avec APS

 




Dans la même catégorie

Migration : plus de 100 ressortissants nigérians rapatriés d’Algérie

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé le...

Classement du BEM : le RCD pointe une dérive politicienne du ministère Saadaoui

Les réactions sur ce ministre de l'Education qui transpire...

Condamnation du journaliste Christophe Gleizes : la prudente réaction de Paris

Christophe Gleizes, journaliste français spécialiste du football, a été...

L’importation du cabas simplifiée : on les ambitions qu’on peut !

Un décret exécutif définissant les conditions d'exercice de l'activité...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici