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Trump arrive aux Emirats arabes unis, dernière étape de sa virée dans le Golfe

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Le président américain, Donald Trump, est arrivé jeudi aux Emirats arabes unis, troisième et dernière étape de sa tournée dans le Golfe, après l’Arabie saoudite et le Qatar, selon deux  journalistes de l’AFP.

L’avion présidentiel a atterri à l’aéroport d’Abou Dhabi, où M. Trump espère glaner de nouvelles  promesses d’investissements et de commandes, après celles déja engrangées à Riyad et Doha.

Accord historique entre Trump et le Qatar : 1 200 milliards de dollars d’investissements

Lors de son escale officielle au Qatar, le président américain Donald Trump et l’émir du pays, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, ont conclu une série d’accords d’une valeur totale estimée à 1 200 milliards de dollars, selon un communiqué de la Maison Blanche. L’un des éléments phares de cette coopération est une commande massive d’avions Boeing par Qatar Airways.

La compagnie qatarie prévoit en effet l’achat de jusqu’à 210 appareils Boeing 777X et 787, pour un montant de 96 milliards de dollars, marquant un succès diplomatique et commercial majeur pour Donald Trump et le constructeur aéronautique américain.

Coopération renforcée et enjeux géopolitiques

En marge de la signature des contrats, les deux dirigeants ont évoqué plusieurs dossiers internationaux sensibles, dont la crise iranienne, la guerre en Ukraine, ainsi que le renforcement des liens bilatéraux dans les domaines de la défense, de l’énergie, de l’éducation, de la cybersécurité et des investissements.

Les préparatifs de la Coupe du monde de football 2026 et des Jeux olympiques de 2028, qui se tiendront aux États-Unis, ont également été abordés.

Une déclaration conjointe de coopération a été signée, ainsi que plusieurs lettres d’offre et d’acceptation concernant l’achat de drones MQ-9B et de systèmes anti-drones FS-LIDS, selon l’agence de presse qatarie.

Donald Trump a chaleureusement remercié son hôte pour l’accueil et a salué le cheikh Tamim comme un « ami de longue date et partenaire de confiance », soulignant des relations « très spéciales » entre les deux pays.

Pression sur l’Iran

Trump a exhorté le Qatar à user de son influence auprès de l’Iran pour aider à conclure un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien. Washington espère notamment que Téhéran cesse de soutenir les milices régionales telles que le Hamas, le Hezbollah et les Houthis.

« J’espère que vous pourrez m’aider dans la situation avec l’Iran », a déclaré Trump lors d’un dîner officiel, appelant à une désescalade régionale et à l’abandon des ambitions nucléaires de Téhéran.

Plus tôt, à Riyad, Trump avait déjà déclaré devant les dirigeants du Golfe que l’Iran devait mettre fin à ses guerres par procuration, cesser de « soutenir le terrorisme » et renoncer de manière vérifiable à l’arme nucléaire.

Reprise du dialogue avec la Syrie

Dans un développement inédit, des dirigeants des États-Unis et de la Syrie se sont rencontrés directement pour la première fois depuis 25 ans. Le président intérimaire syrien Ahmad al-Charaa a participé à une rencontre à Riyad avec Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assisté à la réunion en visioconférence.

Cette rencontre, qualifiée d’« historique » par Damas, a permis d’aborder la lutte antiterroriste et la reconstruction économique de la Syrie. À Alep, Damas et d’autres villes, des scènes de liesse ont suivi l’annonce d’une possible levée des sanctions américaines, avec danses, applaudissements et tirs de joie.

«Ces sanctions ont été imposées à Assad, mais […] maintenant que la Syrie a été libérée, il y aura un impact positif sur l’industrie, cela stimulera l’économie et encouragera les gens à revenir», a déclaré Zain al-Jabali, 54 ans, propriétaire d’une fabrique de savon à Alep.

Boeing et GE Aerospace, grands gagnants

L’accord avec Qatar Airways représente une victoire stratégique pour Boeing, en particulier dans un contexte concurrentiel tendu face à Airbus et ses modèles A350. Qatar Airways a choisi des moteurs GEnx de GE Aerospace pour ses Boeing 787, et le GE9X — seule option disponible — pour les 777X. Au total, 400 moteurs GE sont concernés, ce qui constitue la plus importante commande jamais enregistrée par l’équipementier américain, selon son PDG Larry Culp.

L’accord porte sur 160 commandes fermes (130 Boeing 787 et 30 777X), avec des options pour 50 appareils supplémentaires. Cette annonce a immédiatement eu un impact en Bourse : +0,6 % pour Boeing et +0,7 % pour GE Aerospace.

Donald Trump, présent lors de la cérémonie aux côtés de l’émir, du PDG de Boeing Kelly Ortberg et de celui de Qatar Airways, Badr Mohammed al-Meer, a souligné qu’il s’agissait de la plus grande commande de jets de l’histoire de Boeing.

Le 777X, toujours en phase de développement, devrait entrer en service à partir de 2026, avec un retard de six ans sur le calendrier initial. Qatar Airways en avait déjà commandé 94 exemplaires, contre 205 pour sa rivale Emirates. Fin avril, le carnet de commandes de Boeing comptait 521 777X et 828 Dreamliner 787.

Rabah Aït Abache

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