Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il rencontrerait, le vendredi 15 août, son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska. Cette rencontre inédite depuis le début du conflit en Ukraine vise à trouver une solution diplomatique à une guerre qui dure depuis plus de trois ans.
Cette initiative intervient après un récent déplacement à Moscou de Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, qui a eu des discussions directes avec le Kremlin. La Russie a alors soumis une proposition détaillée de paix, incluant des conditions jugées « concrètes » par le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Au cœur de ces exigences, Moscou demande la reconnaissance internationale de son contrôle sur la Crimée, annexée en 2014, ainsi que sur quatre régions ukrainiennes : Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia. Ces territoires sont toujours le théâtre de violents combats et font l’objet de vives contestations diplomatiques.
Du côté ukrainien, la participation du président Volodymyr Zelensky au sommet reste incertaine. Selon Trump, Zelensky fait face à des contraintes constitutionnelles qui l’empêchent de céder des portions de territoire. Plusieurs observateurs estiment que Vladimir Poutine pourrait chercher à obtenir des concessions unilatérales sans véritable engagement pour un cessez-le-feu durable.
Cette rencontre Trump-Poutine est la première entre les deux dirigeants depuis l’invasion russe en février 2022. Elle suscite à la fois espoirs et scepticisme au sein de la communauté internationale.
Les détails précis de cette réunion et ses éventuelles retombées restent pour l’instant inconnus. Les analystes soulignent que toute avancée diplomatique devra impérativement inclure l’accord de toutes les parties concernées, notamment celui de l’Ukraine.
Djamal Guettala