Un vœu pour la création d’un centre franco-berbère a été présenté par François Dagnaud, maire du 19e arrondissement de Paris lors de la séance du conseil de Paris du début février dernier.
« L’histoire des Amazighs est très vaste et très riche, et est intimement liée à l’histoire de l’Afrique du Nord, du Maroc à l’Égypte, mais aussi du Niger, du Mali, de la Mauritanie, du Sud du Sahara. Ce sont toutes ces influences méditerranéennes, africaines, orientales, qui font la richesse de la culture berbère, et font du 19e arrondissement un lieu à part. Un centre culturel dédié contribuera à faire connaître davantage toutes les facettes de la culture « Amazigh », tant dans les domaines de la peinture que de la musique, de la littérature que du théâtre, de l’art culinaire que de la mode », souligne François Dagnaud.
« Ce sera également un moyen de renforcer les liens entre les cultures « Amazigh » et française, deux cultures dont l’histoire s’est amusée à entrelacer les ramages, en témoigne encore la dénomination votée au dernier Conseil, le square Idir, immense artiste berbère, dans le 20e arrondissement. Ce sera aussi l’occasion de célébrer la communion entre héritage culturel et esprit de citoyenneté » ajoute le maire du 19e arrondissement de Paris.
A l’issue des débats, ce projet inédit de création d’un centre franco-berbère a été voté à l’unanimité.
Une friche d’un ancien établissement secondaire aurait été identifiée pour devenir le futur centre franco-berbère.
Même si la forme juridique et la gestion de ce nouveau n’est pas encore précisé, des groupes d’associations se forment et s’activent pour voir comment s’impliquer dans la gestion future de cet important établissement culturel.
Nous avons appris des noms connus dans le monde des médias et de l’entreprise jouent de leur entregent actuellement pour avancer leurs pions.
Signe de l’attachement des élus du 19e arrondissement au peuple amazigh, un square Idir a été inauguré le 20 avril dernier à hauteur du 69, rue de Ménilmontant.
On y trouve aussi une rue Matoub-Lounes ainsi que la rue de la Kabylie.
Sofiane Ayache
« Ce sont toutes ces influences méditerranéennes, africaines, orientales, qui font la richesse de la culture berbère, et font du 19e arrondissement un lieu à part. »
La realite’ est pour celui-ci « Kabylo-tchektchouka. » – Qu’est-ce que ca veut berbere??? Et un peu de justesse ne ferait de mal a personne, comme cette histoire « d’influence ceci, influence cela.. » – influence orientale? Influence suggere une acceptation quelconque. Les mots ont des sens, parait-il !!! Mais qu’en est-il de la relation Orientalo-Nord-Africaine, dictat apres dictat, depuis les pheniciens aux MohKhariens a NOS jours !!! Oooops, peut-etre que l’ISLAM DE FRANCE interdit la verite’, c.a.d. des phrases qui decrivent la REALITE’ !!!
Tu as raison. Un centre franco-Amazigh aurait plus de sense mais le probleme vient d’ailleurs : Cette incapacite de la communaute Amazigh de France de mettre son argent en marche pour s’approprier des centres, des teles, des lobbys,….
En particulier les Kabyles de France sont incapables de crer un centre culkturel Kabyle a Paris! Ils attendent que les autorites francaises leur pretent une place ou un building. En meme temps , nos Kabyloches sont toujours a l’affut en France pour collecter de l’argent d’une maniere ou une autre et aller construire une villa en Kabylie, pour faire du tape a l’oeil !
Pauvre bledards, on n’as pas etaient colonises pour rien.
« faire du tape a l’oeil » ????? NNNNoooooo…. Pour semer du poison !!!
Ca fait croire aux jeunes Kabyles de Kabylie, que c’est mieux a Paris, et je ne sais quoi !!! Plutot que de s’investir a se construire un pays « pas genre les politicos », mais de lactivite’ economique et infra-structure. Tout est a faire, a construire, a ameliorer et je ne sais quoi !!!! Il y a un marche’ . . . Non, c’est mieux d’aller se casser les reins dans les travaux force’s d’ailleurs pour un petit papier et une subvention sociale !!!
Bonne nouvelle.
Du moment qu’on n’arrive pas à créer nous mêmes de telles structures, alors un centre de culture berbère, c’est très bien.
Ça aurait été mieux si c’était des centres kabyles, rifains, touaregs, chkeuhs, … qui auraient créé en parallèle une structure fédérative berbère en gardant leurs identités. Mais vu qu’on n’a rien de tel pour le moment, un centre de culture berbère, c’est très bien.
Après, tant que les états nords africains ne mettent leurs pattes dedans, ce sont les acteurs des cultures berbères qui façonneront le caractère de cette futur institution; quoi de plus normal.
Car, d’influences méditerranéennes, africaines et orientales, je préfère parler de culture kabyle où, à côtés de la berberité, l’héritage latin est présent dans le mode de vie traditionnel, la religion locale et les emprunts de la langue en porte les traces d’une vie paysanne ancienne, de culture touaregue en contact avec l’Africanité et de culture chawie (dans le cas de l’Algerie) ou, pour le symbole, les gens se privent pas d’associer Kahena et Oqba dans une allégresse toute orientale.
C’est une très bonne initiative et la fin d’une injustice faite aux Amazighs de France qui sont invisibilisés parce que souvent bien intégrés dans la société française. L’amitié entre les peuples amazighs est très présente et fera que ce lieu sera un carrefour d’échange entre ces peuples et avec les Français en général. Mais il convient dès le départ de fixer la nature laïque de cette institution pour la préserver des dérives intégristes.
Je tien à remercier certains commentaires ici qui sont lucides , que peut-être d’autre vont les considérer comme de la polémique. Mais par expérience et connaissance du milieu en France, je dirais ce sont des machines qui renforcent le néocolonialisme Franco-arabe de napoléon ( le royaume arabe de la France ) entre Alger-Paris continues par les Brobros de la France. Oui c’est une réalité , après mon observation de plusieurs années, aujourd’hui je me permis de dire quel que soit le reproche des uns et des autres qu’ils existent belle et bien des » Brobros el-houkouma » en Algérie et » les Brobros de la France » à Paris . Ces machines créés par le « ghetto » sociologique et nostalgique de l’immigration forcément assimilé par les politiques de contrôle et le temps. Une confiscation culturelle, qui se rajoute à d’autres domaines volontairement silencieuses qui sont là mais en toute banalité des réalités économiques entre les deux rives.