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dimanche 5 octobre 2025
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Un islamiste en alpaga vient de fermer son encrier

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Les plus jeunes ne connaissent pas son nom ni son visage. Pourtant tous les jours ils sont ses victimes lorsqu’ils ouvrent un livre, écoutent la télévision ou vont à la mosquée.

Taleb Ibrahimi, il ne pouvait avoir un nom aussi adapté, avait été celui qui a imposé et généralisé l’enseignement de l’arabe classique dans le système scolaire et dans toutes les manifestations écrites ou orales du pays.

Nous ne l’avions jamais qualifié d’islamiste car le terme était inconnu de nous tous ou très éloigné. Il était le parfait idéologue du régime militaire, en cravate et propre sur lui. C’est lui qui a introduit les germes maléfiques sous le couvert d’une approche intellectuelle de la très fantasmée civilisation arabo-musulmane.

Il avait voulu nous faire croire que c’était notre racine dans l’histoire. Il n’y avait réussi que par la terreur et la débilisation du système scolaire. Il faisait partie de ceux qui ont vanté la grandeur de la culture musulmane en voulant nous l’ingurgiter par la force. Nous avons résisté mais nous sommes prisonniers de son peuple.

Sans hurler, sans barbe ni chechia. Non, lui était le prince ordonnateur de la grandeur spirituelle, culturelle et philosophique de notre nouvelle identité imposée. Celle qui a fait éclore des plantes mortifères.

Les islamistes ne sont pas des martiens qui nous sont tombés sur la tête brusquement dans les années 90’. Ce n’est pas un peuple armé qui nous a envahis. Ce sont des guerriers de l’idéologie construite, travaillée et promue par le système éducatif que dirigeait notre Taleb Ibrahimi.

Il a fait ce qu’ils ont tous voulu faire. Ils voulaient remplacer l’élite des anciens colonisateurs par la création d’une caste nobiliaire qui voulait régner au plus haut du pouvoir politique et de la pensée. Taleb Ibrahimi a été de ceux-là, en première ligne de responsabilité.

C’est à partir de son règne de grand valet du régime militaire que tout avait commencé. C’est par lui que le régime avait trouvé un idéologue en cravate.
Il est parti mais il peut avoir la satisfaction d’avoir la paternité sur une idéologie mortelle qui a tout dévasté.

Monsieur le ministre de l’Education, un ancien prof n’ira jamais rendre un hommage sur votre tombe car le souvenir de Boris Vian risque de le hanter. Et il n’a pas cette éducation de cracher.

Quant à respecter votre mort, il y a des milliers de tombes creusées à vos côtés, victimes ou responsables par votre idéologie. Vous avez beaucoup de choses à vous dire jusqu’à l’éternité, puisque vous y croyez et que vous avez terrorisé les gens pour y croire.

Ne me cherchez pas, je serai en enfer, bien plus serein car loin de vous.

Boumediene Sid Lakhdar

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