Site icon Le Matin d'Algérie

Une délégation italienne à Alger pour endiguer l’immigration

Une délégation italienne est à Alger pour parler immigration clandestine et trouver les moyens d’empêcher l’immigration illégale vers l’Italie.

Cette première rencontre est sans doute le résultat de la rencontre qu’a eu Abdelmadjid Tebboune et Georgia Meloni en Italie en marge du Sommet du G 7.

La visite de la délégation italienne, qui s’inscrit dans le cadre du programme d’échange “Partenariat pour prévenir et détecter la migration irrégulière vers l’Algérie le long de la Route centrale méditerranéenne”, informe un communiqué rendu public hier lundi.

Ce projet partenarial pour endiguer l’arrivée aux beaux jours de centaines de haragas qui traversent la Méditerranée vers l’Italie est soutenu par le ministère italien des Affaires étrangères et implémenté par la mission de l’OIM Algérie.

Il faut rappeler que la cheffe du gouvernement italien, la très droitière Georgia Meloni, a été élue sur la base d’un programme de lutte contre l’immigration. Ce thème a été le fil rouge de ses années dans l’opposition comme aujourd’hui pour les partis de droite et d’extrême droite en France.

La délégation italienne a été reçue au Palais du gouvernement par la Ministère de l’intérieur où des discussions approfondies ont eu lieu sous l’égide d’un comité interministériel en charge des questions migratoires.

C’est dire que les autorités algériennes comptent collaborer entièrement dans ce programme de lutte contre l’immigration clandestine auquelle l’Europe est très sensible.

Le dynamisme et la qualité des échanges de cette visite témoignent de la coopération continue des autorités algériennes à œuvrer conjointement pour des objectifs communs, ajoute le communiqué.

Cette première visite révèle une partie des motifs de la présence de Tebboune au G7 qui a eu lieu dans mes Pouilles, en Italie. Sa participation se veut donc une caution de la lutte que doit mener l’Algérie pour empêcher l’arrivée de Harragas en Europe. D’où la caution de l’Europe des régimes autoritaires du sud.

Yacine K.

Quitter la version mobile