Le vendredi 1er novembre 2019 qui constitue un anniversaire historique pour toute l’Algérie a été conçu tel une deuxième insurrection pour le recouvrement de la liberté et l’imposition de la démocratie tant bafouée par le régime totalitaire guidé par Gaid Salah qui tente d’imposer à sa manière et sans l’aval du peuple des élections à la stalinienne.

Les Akbouciens à l’instar des autres régions du pays ont décidé de rejoindre leurs frères qui se sont déplacés par milliers vers la capitale pour faire pression et réaliser une démonstration de force pacifique qui aura comme conséquence l’obtention du droit à élire des hommes qui peuvent faire sortir l’Algérie de l’abîme du pouvoir des plus corrompus au monde. 

Le régime, sous la houlette du général Gaïd Salah, fonce droit devant, ignorant l’inflexible opposition d’au moins une grande partie de la société à la tenue du scrutin dans les conditions actuelles et avec des candidats qui ont presque tous été un jour au service de Bouteflika.

La rue, de son côté, ne désespère pas de faire échouer le plan. Les citoyens akbouciens ont décidé de marcher aussi pour la 37e fois avec comme objectif de revendiquer la libération des détenus arbitrairement incarcérés, le départ massif de l’actuel exécutif qui s’apprête à organiser un vote à leur manière sans se référer à la volonté populaire et avec l’appui lâche de pays et médias étrangers qui n’ont soufflé un mot sur ce qui se passe en Algérie depuis le 22 février.

Cette complicité criante est dénoncée à Akbou via des banderoles, des slogans qui crient à l’implication du régime français dans les affaires internes de l’Algérie.  La maturité populaire a atteint un degré très élevé eu égard aux multiples manœuvres orchestrées par la famille spoliatrice du pays et leur « Dhoubab » qui tente de semer la division, la haine pour faire échouer cette noble révolte d’un peuple qui aspire à la vraie démocratie à l’instar de nos voisins Tunisiens qui ont pu imposer des élections transparentes et  propres.

La marche d’Akbou a choisi Guendouza comme point de départ de la marche, une importante foule y a participé dont des jeunes, des vieux, des femmes, des enfants qui scandaient des formules fortes de nationalisme en rendant hommage aux martyres qui se sont sacrifiés pour l’indépendante territoriale de  cette chère patrie.

Les citoyens ont pris l’itinéraire, comme à l’accoutumée, le lycée Haroun Mohamed  ex-lycée Hafsa en passant par l’ancien stade d’Akbou la foule s’agrandit au fur et à mesure qu’elle s’approche de l’ancienne ville, des youyous, des acclamations furent entendus de loin tant le peuple a soif de liberté et de justice

. Les marcheurs se sont dirigés vers la place centrale de la ville sise au niveau de l’ancien siège de la mairie où des prises de photos ont eu lieu et des échanges cordiaux d’avis ont émaillé la foule.