Faut-il en rire ou en pleurer ? Hafida Hamouche, une journaliste de la chaîne 3 dont l’émission a été suspendue par sa direction nous apprend que la très courageuse UGTA l’a également suspendue. Incroyable ! 

« Après la suppression de ma rubrique de la grille de la radio chaine 3, voilà que l’Union locale de Sidi M’hamed de l’UGTA qui décide à son tour de me suspendre de mon poste de SG du syndicat des journalistes de la Radio Algérienne.

Prétexte : ma non participation au 13ème congrès de l’UGTA qui s’est tenu au mois de juin dernier. Six (6) mois après, la notification m’est parvenue, hier. Une décision qui n’a pas touché les autres syndicalistes qui n’ont pas pris part à ce congrès. En fait les véritables raisons ont trait à ma position de défense de la notion de service public en ma qualité de journaliste et de syndicaliste », écrit cette journaliste. 

Faut-il regretter cette suspension ? S’étonner des moeurs d’une UGTA qui n’a jamais cessé d’être une organisation affilée au pouvoir dont la seule raison d’être est la défense des maîtres de l’heure ?

Mais à la chaîne 3, malgré la résistance dont font preuve nombre de ses journalistes, on en a connu d’autres. La chaîne 3 a mis fin, le 24 février 2019 à l’émission «L’Histoire en Marche» de la journaliste Meriem Abdou. La raison ? Cette dernière a protesté contre le traitement médiatique fait du mouvement de dissidence populaire.

Alors maintenant que nombre d’individus commencent à retourner leur veste, on ne devait plus s’étonner des actuelles et futures traîtrises.