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Vagues d’arrestations et de condamnations de jeunes

Belaïd Cherfi
Le jeune activiste Belaïd Cherfi encore une fois condamné.

La noria répressive ne finit de broyer les jeunes Algériens. Une nouvelle vague d’arrestations et de condamnations de jeunes sous de fallacieuses accusations a eu lieu la semaine dernière avec pour résultat, des énièmes condamnations.

Encore une fois, la justice a enterré l’Etat de droit. Des arrestations et des condamnations arbitraires sont prononcées cette semaine contre les jeunes qui refusent le silence, la couardise et la compromission avec le pouvoir en place. Le détenu d’opinion, Belaid Cherfi, a été condamné, le 12 octobre, par le tribunal de Tizi-Ouzou à 06 mois de prison ferme.

Belaid Cherfi, a été présenté le 05 octobre, devant le procureur près le tribunal de Tizi-Ouzou qui a décidé de sa comparution immédiate. Ce jeune a déjà connu les affres de la répression et de la prison, selon le Cnld.

Ayant bénéficié de la grâce présidentielle, le détenu d’opinion, Belaid Cherfi, a quitté la prison de Tizi-Ouzou le mercredi, 05 juillet dernier. Il a été condamné le 06 février 2023 par le tribunal de Tizi-Ouzou à 02 ans de prison ferme et à 20 000 dinars d’amende. Une peine qui a été confirmée en appel par la cour de Tizi-Ouzou. Il a été poursuivi pour « offense au président de la république et outrage à corps constitué ».

Le parquet près le tribunal de Bouira a requis, le 12 octobre, 2 ans de prison ferme contre des détenus d’opinion, Sofiane Rabiai et Zakaria Guerfa El Mounkid, ainsi que contre l’ex-détenu d’opinion, Saïd Riahi.

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Le procès en appel des détenus d’opinion, Wissem Sefouane et Mohand Said Attaf, est fixé pour le 18 décembre prochain, devant la chambre criminelle de deuxième instance près la cour d’Alger, nous apprend le Comité national pour la libération des détenus (Cnld).

Wissem Sefouane et Mohand Saïd Attaf, ont été condamnés le 08 mai dernier par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, respectivement à 3 ans de prison ferme et à 7 ans de prison ferme. Des condamnations insupportables et particulièrement arbitraires, comme toutes celles qui touchent les jeunes Algériens épris de liberté et de justice. Faut-il s’en étonner ? Non car l’injustice et la manipulation sont l’ADN de ceux qui dirigent d’une main sombre le pays.

La jeune étudiante Wissem Sifouane a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de Bechloul (Bouira) depuis son arrestation mercredi 12 janvier 2022 avec perquisition au domicile familial par des éléments de la gendarmerie nationale.

Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Une chape de plomb est imposée à la société algérienne avec surveillance permanente, interdictions de toutes sortes.

Bien entendu, tout occupé à ses petites affaires internes et des soubresauts qui risquent de venir des siens, le pouvoir fait peu cas de la société, laissant ses sbires s’occuper faire régner la terreur.

Sofiane Ayache

2 Commentaires

  1. Je suis très surpris par les footeux Algériens qui voient loin, très loin en politique. Comment prétendre aimé son pays et son peuple et ne jamais dire ne serais ce qu’un mot sur les prisonniers politiques du pays. Par contre ils ont tous une compassion en vers les Palestiniens Une charité bien ordonnée commence à la maison. Mr! Benzema et les autres…

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