L’irréparable tant redouté a été commis. 

En détention provisoire depuis début avril 2019, le Dr Kameleddine Fekhar, militant des droits de l’Homme et personnalité de premier plan dans le M’zab, est mort, ce matin, dans une cellule carcérale de l’hôpital de Blida. 

Son « crime » : avoir donné une interview qui a déplu aux autorités. C’est à dire, un délit d’opinion.
Son avocat, Me Salah Dabouz, dénonce une « mort programmée » et accuse le procureur général de Ghardaïa, et d’autres autorités, d’être « responsable de ce crime ». 

Ce crime, un de plus, un de trop, ne doit pas rester impuni. 

Pour la marche de vendredi prochain, exprimons fermement notre indignation. 
Exigeons la vérité et la justice pour le Dr Fekhar et ses compagnons en détention. 
Exigeons la libération de tous les détenus d’opinion.

Arezki Aït Larbi