Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la protection des femmes et lutter contre la violence. Cette initiative, qui s’inscrit dans une stratégie nationale plus large, vise à garantir un environnement sécurisé pour les femmes en leur offrant une assistance juridique, psychologique et sociale.
Lors d’une réunion de coordination, la ministre a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes de protection efficaces et de les intégrer dans une stratégie globale. Cette dernière repose sur plusieurs axes prioritaires, dont l’amélioration des dispositifs de soutien et la sensibilisation de la société civile.
Parmi les mesures annoncées, on trouve la création d’un numéro vert pour signaler les violences, la mise en place d’une plateforme interactive pour la prise en charge des victimes, ainsi que l’élaboration d’un guide juridique destiné à mieux informer les femmes sur leurs droits.
Le ministère prévoit également de renforcer la formation des professionnels intervenant dans la protection des femmes et d’améliorer les structures d’accueil pour celles en situation de détresse. La sensibilisation est un autre volet clé de cette stratégie, avec l’organisation de journées d’étude sur la cohésion familiale et l’autonomisation politique des femmes.L
Mécanismes d’accompagnement des femmes
Dans ce cadre, les services centraux du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine ont été chargés de mettre en place plusieurs initiatives, notamment la création et le lancement d’un numéro vert pour signaler les cas de violence contre les femmes, la préparation d’une plateforme interactive pour la prise en charge globale des femmes victimes de violence, l’élaboration d’un guide juridique pour la protection et la promotion des droits des femmes, l’implication de divers ministères pour sensibiliser aux effets négatifs de la violence contre les femmes sur la famille et la société, l’organisation de sessions de formation pour les professionnels intervenant dans la protection des femmes, le renforcement des cellules d’écoute, d’accompagnement psychologique et d’orientation et l’amélioration des programmes de prise en charge dans les établissements spécialisés accueillant des femmes et des filles victimes de violence ou en situation de détresse.
Les mesures qui viennent d’être prises par le département de la ministre Soraia Mouloudji font suite aux décisions prises lors du dernier Conseil des ministres présidé par le président Abdelmadjid Tebboune
Amnesty international s’implique
Amnesty International, par l’intermédiaire de sa branche en Algérie, a appelé à traduire la volonté politique exprimée par les autorités algériennes en matière de protection des femmes contre les violences en mesures concrètes et urgentes.
L’ONG a indiqué dans un communiqué qu’elle saluait la volonté exprimée par le président Abdelmadjid Tebboune de « renforcer la protection des femmes contre toutes les formes de violence et d’assurer leur sécurité, quel que soit leur rôle dans la société ».
Se référant à la récente déclaration du Conseil des ministres, elle a indiqué que la décision de charger le ministre de la Justice et le ministre de la Solidarité nationale de proposer des mécanismes juridiques supplémentaires constitue une étape positive qui mérite un suivi attentif.
Cette démarche, selon Amnesty International, s’inscrit dans la continuité des engagements pris par l’Algérie lors de son dernier Examen périodique universel (EPU) devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.Lors de cet examen, l’Algérie s’était engagée à poursuivre la prévention et la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et à renforcer le cadre juridique dans ce domaine.
Selon les résultats du collectif Féminicide Algérie pour l’année 2024, un total de 315 meurtres de femmes ont été enregistrés en Algérie durant la période allant de 2019 à 2024. Ces crimes se répartissent comme suit : 74 cas en 2019, 56 cas en 2020, 57 cas en 2021, 41 cas en 2022, 39 cas en 2023 et 48 cas en 2024.
Le groupe a déclaré que les statistiques indiquent que la majorité des auteurs sont des personnes connues des victimes. Le pourcentage de crimes commis par des partenaires ou des anciens partenaires était de 42,6 % (36,2 % étaient des conjoints et 6,4 % étaient des anciens conjoints).
Les membres de la famille représentaient également 27,7 % des auteurs : parents (8,5 %), enfants (8,3 %), frères (4,3 %), petits-enfants (2,1 %), cousins (2,1 %) et beaux-parents (2,1 %). Les crimes restants (29,8 %) ont été commis par d’autres, notamment des voisins, des harceleurs ou des voleurs.
En 2022, les statistiques policières ont révélé que 4 616 cas de violences contre les femmes ont été enregistrés, contre 6 930 cas en 2021.
Rabah Aït Abache
Imposture mafieuse: 100%. Cette statistique-la on l’oublit biensur. Les violence contre les femmes, les enfants et personnes vulnerables sont des transferts de la misere sociale – plante’e et maintenue par les regimes islamiques totalitaires opere’s par des malades mentaux.
Ah bon ? Battre sa femme n’est plus un acte de foi?
Un proverbe arabe ne dit-il pas: bats ta femme, si tu ne sais pas pourquoi elle elle le sait.
Qui se rappelle de celui qui a donné à l’assemblée nationale la longueur du bâton avec lequel il fallait battre sa femme?
« Violences faites aux femmes : vers la mise en place de mécanismes de protection ». Si la mise en place de ces mécanismes de protection est à l’image de celle de l’allocation touristique de 750€, la violence faite aux femmes a encore, malheureusement, de longues et belles années devant elle.
L’une des plus grande violences contre les femmes c’est le tchador miserable impose par le barbus en costume trois pieces ou en tenue afghane en Algerie, Regarder les teles algeriennes et voyer le festival de ces tchadoristes. Pire des presentatrices parlant kabyle et habilles en robes kabyles et turban seoudien sur la tete. Quelke misere et insulte