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Zoubida Assoul enfonce Tebboune

Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et candidate à la candidature à la présidentielle du 7 septembre, n’est pas allée avec le dos de la cuillère au sujet des dernières déclarations d’Abdelmadjid Tebboune devant la presse.

Dans un entretien accordé à Diasporadz, la cheffe de l’UCP s’est longuement interrogée sur les réponses apportées par Tebboune concernant la présidentielle. Sur le changement de date, Assoul déclare : « Avancer la date des élections devrait normalement s’accompagner d’un discours à la nation afin d’en exposer les motifs et le bien-fondé de la décision. » Puis elle ajoute cette curieuse assertion : «annoncer cela, juste une heure avant la rupture du jeûne pendant le ramadan, sans aucune allocution au préalable, ni aucune information, ne pourra pas rassurer les citoyens ni nos partenaires étrangers »

Présidentielle : Tebboune juge et partie

Concernant l’annonce de sa visite en France par anticipation, faisant complètement fi de la présidentielle, Zoubida Assoul constate qu’ «avec une telle déclaration, il se place encore une fois, en juge et parti. Il jette le discrédit sur l’ensemble des institutions qui sont censées organiser, contrôler et valider les résultats définitifs du prochain scrutin ». Puis, elle tempête : « Il semble affirmer ainsi, qu’il sera non seulement candidat mais également assuré du résultat puisqu’il déroule déjà le programme pour la période 2026-2027 ».  

La présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès s’inquiète de l’image de l’Algérie largement entamée par les déclarations de Tebboune. « L’image de l’Algérie et la crédibilité de ses institutions ne semblent aucunement préoccuper le chef d’État. C’est une violation manifeste du devoir de réserve que doit observer n’importe quel chef d’Etat combien même il souhaiterait se représenter à sa propre succession », dénonce-t-elle.

Yacine K.

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