5 décembre 2024
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AccueilChroniqueQuand les aveugles mènent la danse…

Quand les aveugles mènent la danse…

Ainsi, cette société, en apparence éclairée, est en réalité une grande scène où tout le monde joue son rôle : les aveugles au sommet, qui mènent une danse de faux-semblants, et les voyants, qui restent spectateurs passifs d’une farce tragique.

Les dirigeants, incapables de voir au-delà de leurs privilèges, ne comprennent pas que la lumière qui les environnant n’est pas là pour les éblouir, mais pour les guider vers un avenir plus juste. Leur aveuglement volontaire leur permet de conserver leur emprise sur le pouvoir, mais il devient de plus en plus évident qu’aucune société saine ne peut prospérer sous cette conduite.

Pendant ce temps, la bureaucratie, cette hydre gonflée et inefficace, se gorge d’une rentabilité sans scrupules. Les ressources naturelles, véritables richesses d’un pays, sont gaspillées dans des projets inutiles ou détournées au profit de ceux qui savent jouer du système. Le pouvoir, fondé sur la cooptation et la corruption, tient le peuple dans un état de soumission, créant une illusion de stabilité et de prospérité, qui cache une dégradation inéluctable du tissu social et économique.

L’apparence de lumière, pourtant si manifeste, est utilisée à des fins opaques. Chaque décision semble être une avancée, chaque promesse de réforme un pas vers la modernité. Mais, dans cette lumière dévoyée, les véritables questions restent sans réponse, dissimulées sous le tapis des faux discours et des demi-vérités.

Les charlatans qui gouvernent savent que tant que les voyants restent dans l’illusion du progrès, leur pouvoir reste intact. Ils cultivent l’ignorance, manipulent les émotions et exploitent les frustrations d’une population qui, paralysée par la peur de l’incertitude, préfère croire que tout ira mieux demain, plutôt que de confronter la dure réalité du présent.

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Cependant, dans les fissures de ce système étouffe par ses propres mensonges, des voix commencent à se faire entendre. Peu à peu, ceux qui ont été poussés à l’inertie se réveillent. La lumière, bien que tamisée et ignorée pendant des années, commence à se frayer un chemin à travers les ombres, alimentée par une prise de conscience collective. Car, même si la vérité semble difficile à accepter, elle finit toujours par se faire jour.

Mais un changement radical est nécessaire. Ceux qui dirigent depuis des années avec des œillères, qui ont bâti leur pouvoir sur l’illusion et la fausse transparence, doivent faire face à une réalité qu’ils ont longtemps fuie.

La lumière, qui n’est ni une illusion ni une menace, mais une clé pour reconstruire, doit être mise en lumière. Seul un sursaut collectif pourra briser la spirale de l’aveuglement et permettre à la société de se réorienter vers une véritable justice et prospérité.

En définitive, ce n’est pas la lumière qui manque, mais la volonté de la voir. L’illusion d’un progrès continue ne tiendra pas face à la vérité, qui finit toujours par émerger, comme un vent qui balaie les nuages.

L’ombre, aussi persistante soit-elle, ne peut éclipser éternellement la lumière. Et la question qui se pose à chaque citoyen est la suivante : serons-nous encore dans l’ombre quand la lumière apparaîtra enfin, ou prendrons-nous part à ce renouveau et à cette prise de conscience nécessaire pour reconstruire une société plus juste, plus équitable et, surtout, plus consciencieux ?

La balle est désormais dans le camp de ceux qui refusent de rester aveugles et qui choisissent, malgré tout, de regarder la vérité en face.

à se multiplier. Elles sont devenues trop visibles pour être ignorées davantage. Les promesses d’une société florissante se fissurent sous le poids de la réalité, et la stabilité apparente devient de plus en plus fragile. Les citoyens commencent à comprendre que l’illusion de prospérité est en train de s’effondrer, mais cette prise de conscience collective reste encore trop fragmentée.

Trop nombreux sont ceux qui préfèrent se résigner à l’idée que rien ne changera, que le statu quo est plus confortable que de défier l’ordre établi.

Mais au fond, cette acceptation du système, bien que tentante, n’est qu’un sursis. Il existe toujours un seuil au-delà duquel les illusions ne peuvent plus masquer l’effondrement. La question qui se pose alors est celle de savoir quand ce seuil sera franchi. Quand les promesses vides et les faux-semblants auront atteint leurs limites, et que ceux qui ont trop longtemps suivi sans questionner, sans regarder, devront enfin réagir.

Car, malgré tout, le soleil continue de briller au-dessus de cette société. Il éclaire ceux qui, encore lucides, peuvent voir au-delà de la brume de l’inertie. Mais la lumière n’a de pouvoir que si elle est perçue et comprise.

Si la volonté de voir et d’agir persiste, un changement peut encore être possible. Mais il faudra d’abord briser le cercle vicieux de la passivité collective et confronter les illusions auxquelles sont confrontées tant de gens se sont accrochées.

Les « aveugles » au pouvoir, qui se sont installés dans leur position, savent que leur prise dépend de la résignation des voyants. Ils jouent sur l’ignorance et la peur du changement. Ils utilisent le système en place pour maintenir l’apparence d’un contrôle stable, mais au prix de la vérité et de la justice. La véritable question demeure : jusqu’à quand ce système pourra-t-il durer ?

À un moment donné, même les plus aveugles devront se rendre à l’évidence. Il n’est pas certain que ce moment arrive avant qu’il ne soit trop tard. Car l’illusion, aussi résistance soit-elle, finit toujours par se briser sous l’impact de la réalité.

Cependant, tout n’est pas perdu. La société peut encore se réveiller. Les voyants peuvent se lever, non pas pour suivre aveuglément une nouvelle direction, mais pour reconstruire sur des bases solides, basées sur la vérité et la clarté. Cela demandera du courage, de la détermination et un renouveau de la conscience collective. Mais pour y parvenir, il faut d’abord faire face à la réalité et refuser de laisser l’illusion continuer de dominer.

La clé de l’avenir réside dans la capacité de ceux qui voient à se lever, à questionner et à agir, à ne pas se laisser séduire par les chants enivrants des charlatans, mais à chercher la lumière de manière véritable.

Ce processus sera long et difficile, mais c’est le seul moyen de sortir de l’ombre dans laquelle cette société se trouve. La lumière n’est pas quelque chose que l’on peut imposer de l’extérieur. Elle doit jaillir de l’intérieur, d’une volonté collective de voir et de comprendre.

En fin de compte, lorsque ceux qui mènent sont aveugles, ce n’est pas simplement leur incapacité à voir qui pose problème, mais notre propre complicité dans leur aveuglement. Il est temps de se réveiller, de briser la danse des aveugles, et de reprendre le contrôle de notre avenir.

La lumière est là. Elle est toujours là. Il nous suffit de la regarder en face et de nous en servir pour éclairer un chemin plus juste et plus éclairé pour tous.

En conclusion, la métaphore des aveugles guidant les voyants dans une société baignant dans une lumière ignorée met en lumière la tragédie d’une époque où l’illusion première sur la vérité. L’aveuglement volontaire de ceux qui détiennent le pouvoir nourrit une machine sociale et économique dysfonctionnelle, tandis que ceux qui peuvent encore voir préfèrent souvent détourner les yeux plutôt que de confronter la réalité. Cependant, la lumière, bien que négligée, demeure présente, offrant une possibilité de transformation pour ceux qui osent la chercher.

Le véritable défi est de réveiller la conscience collective, de briser l’illusion et de reconstruire sur des bases de vérité et de responsabilité. Ce n’est qu’en acceptant de voir et d’agir que la société pourra échapper à l’auto-illusion qui l’emprisonne. La lumière, au bout du compte, ne sera pas imposée par les aveugles au pouvoir, mais par ceux qui, malgré tout, refusent de rester dans l’ombre de l’illusion.

Ainsi, la question demeure : qui, parmi nous, aura le courage de voir la vérité en face, de remettre en question le statu quo et de bâtir une société réellement éclairée ? Car si la lumière est là, il appartient à chacun de la percevoir et de l’utiliser pour tracer un chemin vers un avenir plus juste et plus lumineux.

« Ce n’est pas le manque de lumière qui assombrit le monde, mais le refus obstiné de ceux qui détiennent le pouvoir de l’admettre. »

Cette citation résume l’ironie d’une société où, bien que la vérité soit évidente pour ceux qui veulent la voir, ceux qui contrôlent le système préfèrent maintenir l’illusion, ignorant toujours la lumière qui pourrait les éclairer et guider vers un changement nécessaire .

Dr A. Boumezrag

1 COMMENTAIRE

  1. Ce régime continue sa fuite en avant dans la négation de reconaitre la spécificité du peuple kabyle. Il continue à ignorer que le peuple kabyle est descriminé et harcelé dans son droit à être libre dans son territoire. Ce régime utilise les mêmes tactiques et les mêmes méthodes pour réprimer, harceler et terroriser le peuple kabyle, que celles de l’ancien colon francais. Ce régime s’est emparé du pouvoir et imposé sa langue et sa culture exactement que ce que le colon francais faisait. Il paie des voyous et des renégats pour montrer à la population que le MAK est un mouvement séparatise et terroriste. mais ce que ce gouvernement ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, c’est que ce n’est que le début de la fin du régime terroriste algérien. Ce régime paie et soutient certains reporters pour diffuser de fausses informations qui montrent une algérie unie, mais ne comprènnent rien à l’ame et la volonté kabyle. Ce régime continue à descriminer les kabyles et les algériens sont complices, car ils sont bien dans leur peau de dominateurs en ne voulant pas réclamer la justice et le même traitement pour tous. Cette fuite en avant du régime et de la partie de son peuple complice ne fera qu’aboutir à un désastre pour ce pays. Ce régime avec son refus d’écouter les kabyles, ne le mènera qu’à sa perte. Ce régime oublie que l’une des puissances mondiales a fini par plier son échine, grace principalement aux montagnards de Kabylie et des Aurès.

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