Une embarcation partie de la côte ouest algérienne a fait naufrage sur les côtes espagnoles dans la nuit du jeudi à vendredi: 11 harragas dont une femme et un enfant y ont perdu la vie. L’information a été révélée par un journaliste sur les réseaux sociaux.

Encore un drame en haute mer. Des Algériens partis au risque de leur vie pour chercher un avenir qu’ils ont perdu dans le pays sont décédés dans la nuit glaciale de ce mois de novembre. La macabre scène se répète tous les mois.

Toutes les semaines désormais. Mi-octobre dernier, douze Algériens avaient perdu la vie à quelques milles nautiques des côtes de la province espagnole d’Almeria, en Andalousie. Ils avaient embarqué dans un bateau avec plus de 150 autres harragas, indique l’AFP. En deux jours, plus de 150 migrants algériens atteignent la côte sud de l’Espagne, rapportait Infosmigrants. Fin septembre ce sont une cinquantaine d’Algériens qui ont aussi perdu la vie en Méditerranée. 

Derrière ces chiffres, ce sont évidemment des vies et des familles qui sont brisées. Des destins arrêtés net dans leur course pour une vie meilleure.

L’absence de tout espoir de changement politique et social en Algérie pousse de plus en plus d’Algériens sur les routes de l’émigration. La crise économique doublée vient s’ajouter à un climat de terreur instauré par le régime comme pour punir le peuple de s’être soulevé en février 2019 pour un changement radical du système politique.