28.9 C
Alger
mercredi 2 juillet 2025
AccueilCommuniqués1200 têtes non assurées sont décimées dans 12 wilayas : les paysans s'alarment

1200 têtes non assurées sont décimées dans 12 wilayas : les paysans s’alarment

Date :

Dans la même catégorie

Canicule en Europe : l’agriculture paie cher les fortes chaleurs

Depuis le 30 juin, l'Europe connaît une nouvelle vague...

La famine ou les balles à Gaza : ce n’est pas une réponse humanitaire

Des ONG appellent à une action immédiate pour mettre...

Micro-importation en Algérie : le CARE établit son analyse

Dans un communiqué, le Cercle d'action et de réflexion...

Algérie: « L’ère Tebboune ou le retour d’un leadership algérien »

Depuis son investiture à la magistrature suprême en décembre...

Tizi-Ouzou : le journaliste Christophe Gleizes condamné à 7 ans de prison ferme

Dans une déclaration rendue publique ce dimanche, Reporters sans...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
ELEVAGE

1200 têtes non assurées sont décimées dans 12 wilayas : les paysans s’alarment

Des épidémies ont récemment frappé le cheptel et occasionné de très grandes pertes pour les éleveurs nationaux. En quelques jours seulement, 1200 têtes sont décimées à travers 12 wilayas et les autorités compétentes de certaines wilayas ont procédé à la fermeture des marchés à bestiaux. Faute d’assurance, les paysans comptent demander une indemnisation à l’Etat.  

Mais comment se fait-il que ce cheptel n’est pas assuré ? Pourquoi faut-il à chaque fois attendre de pareilles catastrophes pour se rappeler l’utilité de la prévention ?

Dans un reportage diffusé, ce mercredi sur les ondes de la radio Chaine 3, la journaliste du service économique, Narimane Mendil, donne la parole aux protagonistes. Les éleveurs renvoient la balle aux assureurs tandis que ces derniers rappellent les conditions requises pour la conformité du cheptel aux conditions en vigueur.

Le principal frein à la souscription est la transhumance. Selon les éleveurs, les compagnies d’assurance et les mutualités refusent la transhumance. «Les éleveurs ne peuvent pas répondre à ces conditions», explique le président de l’Association réunissant cette corporation.

D’après lui, les assurances doivent modifier leur approche et appliquer au cheptel les mêmes dispositifs que ceux régissant les autres produits à l’instar de l’assurance automobile. «Ils doivent, recommande-t-il, mettre des experts dans toutes les wilayas».

Du côté des assureurs, on évoque plusieurs contraintes et de nombreuses complications pour l’assurance du cheptel. En plus du problème de transhumance, Cherif Benhabyles, Directeur général de la mutualité agricole CNMA, avance le problème d’identification du Cheptel, mais surtout la conformité aux préalables de l’assurance. «Toute assurance doit respecter un certains nombre de préalables. On ne peut assurer que le cheptel qui est déjà vacciné et qui est élevé dans le respect des conditions d’hygiène», explique-t-il.

En attendant la fin de l’opération d’identification du cheptel lancée par le ministère de l’agriculture, une compagne de sensibilisation auprès des éleveurs est plus que jamais nécessaire pour éviter de pareilles situations dont aucune des parties n’en sort gagnante.        

Auteur
Chaîne 3

 




Dans la même catégorie

Canicule en Europe : l’agriculture paie cher les fortes chaleurs

Depuis le 30 juin, l'Europe connaît une nouvelle vague...

La famine ou les balles à Gaza : ce n’est pas une réponse humanitaire

Des ONG appellent à une action immédiate pour mettre...

Micro-importation en Algérie : le CARE établit son analyse

Dans un communiqué, le Cercle d'action et de réflexion...

Algérie: « L’ère Tebboune ou le retour d’un leadership algérien »

Depuis son investiture à la magistrature suprême en décembre...

Tizi-Ouzou : le journaliste Christophe Gleizes condamné à 7 ans de prison ferme

Dans une déclaration rendue publique ce dimanche, Reporters sans...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici