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2020 : Bon débarras !   

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2020 : Bon débarras !   

Jamais, au grand jamais, l’humanité n’a souffert par tant d’inquiétude et de vicissitude que de déchirement, de malheurs et de drames autant que cette année 2020 faut-il le rappeler. 

Une année pleine d’angoisse, d’incertitude et de deuil. L’humanité toute entière s’en souviendra de cette année 2020, une année du corona et de la Covid-19, celle du confinement et de la distanciation, du port du masque et des autres mesures sanitaires.

Une année qui a ruiné les espoirs des moins nantis, les désillusionnés et des laissés pour compte. Une année qui a vu s’effondrer du moindre au plus consistant des programmes d’innovation et d’investissement, et freiner l’ardeur des plus hardis des aventuriers…Cette année-là, n’étant pas celle que l’on aurait souhaité croiser, ni non plus avoir l’envie d’aimer.

Une année qui a ruiné les petites bourses, les petites entreprises, les petites gens, les moins lotis, au grand bonheur des autres, tous les autres qui sont dans l’aisance, et qui ne s’en accommodent fichtrement pas de les savoir en détresse.

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Une année grisaille qui a terni et assombri la lueur des horizons, faussé pour renvoyer aux calendres grecques les échéances de voir accomplir les actions et autres projections nécessaires au bon fonctionnement de l’économie.        

Une année comme jamais l’humanité entière ne l’a vécue, ni ne l’a espérée. Une année qui a marqué à jamais les esprits pour avoir laissé des traces indélébiles qui ne sauraient s’effacer de sitôt de la mémoire collective des individus.

Une année pleine de violence, de harcèlement, de bouleversements, de reniements, de condamnation et de l’arbitraire.  

Une année folle, qui nous a dévoilé la face cachée des règlements de compte, puis des jugements par leurs semblables de ceux-là mêmes qui étaient auparavant considérés comme étant au-dessus de tous soupçons, jugés tels des malfrats, puis jetés en prison pour un temps. 

Une année de trahison, de retournement de vestes. Une année pas comme les autres. Celle qui nous a fait croire encore au réveil d’un peuple, qui a continué dans un décor festif à battre le pavé à l’appel de la rue pour crier à gorges déployées son ras-le-bol de ne pouvoir continuer à jouer le figurant, mais dans un rôle d’acteur à part entière.

Une année hideuse, pour son bilan macabre. Une année record où la mort a décidément prit son ampleur. Elle en a fait le plein, l’année. Sans préavis aucun, et à tour de rôle, elle ne s’est pas offusqué d’avoir grillé la politesse de s’être introduit auprès de ses victimes les sommant simplement de la suivre pour un aller sans retour. 

Ma mère à moi, elle en a fait partie un certain vendredi 7 août 2020. Une pieuse pensée pour elle et pour toutes celles et tous ceux qui ont rejoint le Seigneur, la paix dans l’âme pour une place au Paradis inchallah.

 

Auteur
Rezki Djerroudi

 




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