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2021 viendrait-elle à la rencontre la Révolution du sourire ?

REGARD

2021 viendrait-elle à la rencontre la Révolution du sourire ?

Depuis pratiquement février 2019, pour ne pas remonter loin dans le temps, l’Algérie se retrouve engagée dans un mouvement de contestation populaire inédit en vue d’instaurer un État de droit seul moyen selon le Hirak de mettre un terme et de manière définitive à cette gestion opaque où la corruption à grande échelle qui gangrène l’ensemble des rouages de l’État semble avoir été un modèle de culture politique. 

Et depuis, la volonté populaire, convaincue par la justesse de son action ne cesse de vouloir continuer à arpenter les rues, dans un souci de parvenir à un changement radical dans le mode de gouvernance du pays.

Il a fallu beaucoup plus de temps au Hirak algérien pour s’être arrivé à se frayer un chemin le faisant connaître au monde entier, puis à y être adopté eu égard à son côté pacifique et l’éveil subite de son niveau de conscience. 

En dépit du caractère non violent du mouvement et du niveau de maturité politique qui y émane, il n’est pas étonnant de relever la consistance des slogans usités en réponse aux écarts constatés lors des réactions du pouvoir en place.  

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Cette dualité de position qui continue à faire fi à un hypothétique consensus librement consenti entre les parties en désaccord, nous renseigne sur l’absence de culture d’État notamment sa notion d’intérêt public qui se doit d’être prépondérante sur toute autre considération.

Ce qui ne peut au demeurant que retarder toute possibilité d’un accord qui va dans le sens de la volonté populaire permettant le retour aux véritables valeurs consacrées par la plateforme de la Soummam à savoir : « la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du civil sur le militaire ».

Ces paramètres auxquels s’identifie la majeure partie des pays de l’hémisphère Nord, ont permis d’asseoir une forme de consensus autour du respect des notions de liberté individuelle et collective et des droits de l’homme ayant permis de consolider leur cohésion sociale.  

Contrairement aux pays dans lesquels la notion d’autorité est synonyme d’enrichissement tous azimuts et de corruption mettant à profit les éléments de la caste au pouvoir, il serait donc illusoire de s’attendre à une relation apaisante entre la base représentant les masses et le haut de la pyramide symbolisant l’autorité de l’État et sa périphérie.

Effectivement cette exaspération dans la relation entre gouvernants et gouvernés finit par attiser les feux d’une guerre fratricide au nom de la dignité humaine, aux conséquences le plus souvent incommensurables imputables au seul pouvoir en place pour son intransigeance à refuser d’écouter la voie de la raison, celle de tout un peuple unit et bien déterminé à recouvrer pleinement sa souveraineté depuis longtemps confisquée.

Il est de la responsabilité première des tenants du pouvoir d’anticiper sur le cours des évènements en ayant recours à l’apaisement dans l’espoir de créer une opportunité pouvant déboucher sur une entente de principe permettant la mise en place de mesures allant dans le sens de la volonté du peuple en marche.

À commencer par l’élargissement de tous les détenus d’opinion et autres activistes du Hirak actuellement en détention à l’occasion de la nouvelle année 2021 leur permettant en cette période de fin d’année de pouvoir retrouver leurs enfants et leurs familles, pour que la fin n’en serait plus un rêve mais bien plus une réalité, pour tous les enfants d’Algérie.

 

Auteur
Rezki Djerroudi

 




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