Vendredi 8 novembre 2019
38 ème vendredi d’espoir et de liberté à Akbou !
Pour la 38ème fois Akbou a marché défiant la pluie et le froid comme pour démontrer une détermination digne de la grandeur de ses citoyens.
Cette fois-ci la les citoyens n’ont pas hésité à venir en masse pour répondre comme d’habitude au mot d’ordre national « Ne nous arrêtons pas de marche jusqu’au départ de El Issaba ».
Les citoyens akbouciens ont débuté leur marche, comme à l’accoutumée,, à partir de la trémie de Guendouza leur rituel rendez vous pour se diriger vers l’ancienne ville en empruntant l’itinéraire du lycée Mohamed Haroun ex-lycée Hafsa.
Ce qui caractérise la marche du vendredi 08 octobre c’est la présence féminine en masse, ce qui explique la maturité et la conscience collective de cette région. La détermination est à son apothéose eu égard au flux de personnes qui ont participé fidèlement à cette marche en scandant des slogans hostiles au pouvoir qui ne veut pas écouter les revendications légitimes de la rue qui ne veut toujours pas renoncer à son mouvement de protestation et de réclamation d’un Etat de droit et de justice sociale loin de cet oligarchie qui veut nous imposer un changement à la stalinienne qui porte toujours les stigmates d’une continuité.
Un vieux rencontré dans la marche a tenu à nous livrer son impression comme suit : « Il est temps pour les algérien de briser le joug de la soumission, le gouvernement qui dirige le pays avec une posture d’illégitimité dangereuse tente de se faire une virginité le 12 décembre prochain avec le moyen frauduleux des élections. »
La marche qui a sillonné l’artère centrale de la ville a pris fin devant le siège de la mairie d’Akbou lieu qui a rassemblé tous les akbouciens pour la 38ème fois pour une Algérie meilleure et fière de ses glorieux fils.
Dans les slogans utilisés cette fois- ci la foule revendique surtout la libération de tous les détenus politiques dont Bouregaa qui était l’un des illustres commandants de l’ALN et d’autres intellectuels arbitrairement incarcérés juste parce qu’ils ont osé dénoncé le plan machiavélique de Gaid Salah qui a liquidé ses ennemis par l’appui du peuple en s’attaquant finalement à ce dernier pour s’accaparer le pouvoir croyant qu’il lui est facile de battre un peuple aussi déterminé à atteindre ses nobles objectifs.