4 février 2025
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AccueilIdéePour l’honneur de l’Algérie : libérez Boualem Sansal et tous les détenus d’opinion

Pour l’honneur de l’Algérie : libérez Boualem Sansal et tous les détenus d’opinion

On aurait tort de voir dans l’arrestation de Boualem Sansal une simple tentative de rebraquer les projecteurs sur les tensions franco-algériennes ou que Boualem Sansal serait perçu comme une monnaie d’échange avec la France.

On fait mine d’oublier que les rapports algéro-français n’ont jamais été simples, tant les contentieux sont nombreux mais surtout entretenus. Même si Boualem Sansal est une figure connue et reconnue et son arrestation médiatisée, elle a, d’abord, choqué par son caractère arbitraire mais elle n’est que le révélateur d’une répression tous azimut qui ne s’embarrasse même pas du respect des textes et lois du pays.

En réalité, la machine judiciaire algérienne actionnée par le cercle des décideurs a décidé de faire payer à Boualem Sansal le prix de sa liberté d’écrire et de penser. Ses écrits, ses articles, ses prises de positions courageuses bien loin de la doxa de la bienpensante et du politiquement correct ont fait qu’il n’était qu’en sursis. Son arrestation et son incarcération n’ont été qu’une question de timing.

L’incarcération de Boualem Sansal prouve pour ceux qui en douteraient encore, que le régime de « l’Algérie nouvelle » c’est le champ clos d’un pays qui se referme sur lui-même ressemblant étrangement à la Corée du Nord de l’Afrique du Nord où des similitudes sont frappantes.

L’hostilité au monde, le sentiment de l’assiégé, la fabrique d’ennemis internes et externes, la traque de tout opposant ou supposé, le tout dans un mélange de populisme et de démagogie.

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Le Hirak avait donné des sueurs froides au régime qui s’est attelé à « reprendre la main » à anéantir tous les acquis des décennies de luttes démocratiques et syndicales. Des militants bastonnés, des manifestations pourtant respectueuses des procédures sont interdites, dissolution des organisations de la société civile, fin des syndicats indépendants, mise au pas du résidu de partis politiques qui osent résister, une presse et des médias muselés.

Objectifs : réduire au silence toute voix dissonante, où l’arbitraire se banalise par l’instrumentalisation de la justice devenue un simple levier et une machine à broyer des vies. Des jeunes, des vieux, des femmes, des journalistes, des militants politiques, culturels, lanceurs d’alerte, poursuivis, embastillés sont arrêtés dans un climat de terreur, et dont certains l’ont payé de leur vie comme le Dr Kameleddine Fekhar.

Plus de deux cents personnes sont incarcérées, pour avoir osé penser ou émis des avis contraires à la voix officielle. Le crime de lèse-majesté : Penser librement, oser contester les choix du régime, douter de sa bonne parole. Sous une chape de plomb, on a fini par installer la peur, le silence. Il ne reste aux Algériens que « le garde-à-vous, la garde à vue, ou une barque de fortune » pour paraphraser Boualem Sansal.

Seul l’applaudimètre qu’on actionne régulièrement dans un ronron du concert d’applaudissements et d’acquiescements ou la flagornerie la dispute à l’obséquiosité de ceux qui veulent conserver les privilèges et ceux qui gravitent autour pour conquérir les grâces de sa majesté moyennant courbettes et courtisanerie, quitte à renoncer au résidu de dignité qui leur reste.

C’est assez classique dans les rapports entre le maître et ses courtisans et ces derniers vont s’adonner à une danse du ventre pour plaire et même aller au-delà de ce que leur exige leur maitre pour mériter ses faveurs. Mais ces derniers auraient dû méditer les leçons des expériences passées et présentes.

Car ces dernières nous apprennent que ceux qui adulent le régime de Tebboune – Chanegriha sont ceux-là mêmes qui vantaient et claironnaient sur le « messie » Bouteflika et ses soupirants.

Ils ont l’art de la girouette et surtout d’observer la direction du vent, et Tebboune sait mieux que quiconque que ceux qui lui lèchent les bottes aujourd’hui seront demain les premiers à lui planter le couteau. Il trouvera plus d’indulgence chez ses adversaires qu’auprès de ses inféodés.

Béria, le sinistre bourreau et l’exécutant docile des assassinats d’opposants sous les ordres de Staline, sera assassiné à son tour dès la mort de son maitre, par ses propres compagnons, autres serviteurs zélés. Il faut se rappeler du procès de la bande des quatre en Chine en 1980, orchestré par les anciens idéologues du régime parmi les plus fidèles compagnons.  

Mais le plus tragique est que des « intellectuels » sont montés au créneau, comme d’habitude dirais-je, avec la même gêne. Car on sent le malaise de cette « élite » crépusculaire qui condamne timidement l’arrestation de Boualem Sansal, suivi du mais … C’est ce mais…., ravageur qui pose problème.

Comment peut-on monnayer la liberté de penser, d’écrire, Pourquoi devrait-on brider la liberté d’expression, ? A l’instar d’autres écrivains, Boualem Sansal, comme Kamel Daoud, et tant d’autres sont des écrivains, des penseurs, a le droit d’explorer le présent, le passé et de s’interroger sur l’avenir. Il est dans son rôle. Libre à ceux qui ne partagent pas ses points de pouvoir en débattre avec lui sans procès, sans haine et sans les bûchers.

Boualem Sansal aurait, dit-on, franchi la « ligne rouge » en évoquant le tracé des frontières entre l’Algérie et le Maroc. S’il n’est pas souhaitable que les pouvoirs publics remettent en cause les frontières héritées des indépendances, car cela conduirait à des revendications territoriales et le prélude à des résurgences de conflits, d’hégémonie, rien n’interdit dans le débat public à des historiens, écrivains, penseurs ou citoyens de s’intéresser à ces pans de l’histoire sans soulever la colère divine.

Je ne pense pas soulever une quelconque réprobation, ni irriter les dirigeants de ces pays, encore moins risquer une arrestation si j’évoque que la ville de Lille et une partie de la région Nord étaient Belges (royaume des Pays Bas) et ont été conquises lors des guerres menées par Louis XIV et rattachées au royaume de France en 1667.

Pas plus que si j’affirme que la Corse dépendait du royaume de Gènes avant d’être cédée à la France en 1735. La Louisiane vendue aux USA en 1803 par Napoléon, l’Alaska vendu par les Russes aux Américains en 1867. Et on peut multiplier les exemples d’Etats, de conquêtes de territoires, rendus, repris, perdus, de frontières qui se redessinent, s’agrandissent, se rétrécissent au gré des rapports de force et des alliances.

Ce sont des faits d’histoire que nous avons le droit d’étudier, d’analyser, d’interroger et, si les historiens sont les mieux placés, la discipline ne leur appartient pas, rien n’interdit aux étudiants, universitaires, citoyens de s’y intéresser. C’est toute la différence entre les systèmes totalitaires et les démocraties.

Boualem Sansal : le Spinoza de notre époque 

Oui le journaliste, l’artiste, l’écrivain, le penseur ont le droit et même le devoir d’explorer les labyrinthes d’une société, d’un pays, d’un système politique de le penser, l’analyser, le critiquer, de douter ou l’approuver, c’est leurs rôles, et c’est même leur vocation.

Rappelons-nous tous les intellectuels français qui se sont élevés contre les politiques coloniales, la pratique de la torture, le système de l’indigénat de leur propre pays, ou des américains qui ont dénoncé la guerre du Vietnam. Des Israéliens qui manifestent contre le gouvernement de Netanyahou et le choix de la guerre et non de la paix. Ils écrivent, publient des tribunes pour un règlement politique avec les Palestiniens qui ont droit à un pays, à un Etat. Ces penseurs, journalistes, écrivains, artistes, avocats pouvaient passer pour des traîtres alors qu’en réalité ils sont l’honneur et la conscience de leurs pays.

Et c’est précisément ce monde de « l’abistan » que   décrit Boualem Sansal dans « 2084, la fin du monde- Paris : Éditions Gallimard-2015. C’est le face à face entre l’individu, le citoyen face au totalitarisme. Boualem Sansal décrit un monde hideux d’uniformité, linguistique, politique et religieux, anéantissant toute forme de diversité et de dissensions. Un ordre implacable, ou les habitants cessent d’être des citoyens pour devenir des choses, une propriété du pouvoir en place.

Boualem Sansal pose en réalité le rapport entre le pouvoir politique et le citoyen et interroge sur le libre arbitre dans un univers où le totalitarisme écrase le citoyen le soumet et l’humilie. Ati son personnage est dans la quête de vérité qui est en réalité un acte de résistance face au totalitarisme aux dogmes et à la surenchère idéologique. Par cette fiction, Boualem Sansal était tragiquement prémonitoire.

Mais le gouvernement algérien peut compter sur le soutien même gênant de Nadjib Sidi Moussa ou de Benjamin Stora pour qui « …..les déclarations de Boualem Sansal sur le tracé des frontières algéro-marocaines auraient pu blesser les Algériens.. ». Faudrait-il en conclure que certaines questions sont considérées tabous et que Benjamin Stora dans sa sagesse nous invite à pratiquer l’auto-censure. M. Stora oublie-t-il que Spinoza fut accusé de blasphème excommunié et condamné par l’Eglise pour avoir douté des Saintes écritures, et que Galilée et Copernic ont sans doute « blessé » la sainte église en affirmant que la terre est ronde et que probablement elle tourne autour du soleil.

Ce Monsieur suggère-t-il de soumettre son point de vue aux autorités algériennes avant de l’exprimer pour avoir leur onction. Sauf à entériner que nous sommes tous les sujets du régime algérien et que nous lui appartenons. Il a donc droit de vie et de mort sur nous.

Tout écrit, toute idée doit être conforme aux choix du roi, sinon la machine répressive va s’emballer et le copié-collé va fonctionner pour fabriquer un chef d’accusation qui va « de tentative de déstabilisation de l’Etat, aux atteintes à la nation, ou à la personne du chef de l’Etat, voire au moral de l’armée ».

Terrible de constater que le pays qui a chèrement payé son indépendance et qui devrait être une grande puissance d’Afrique du Nord, fier de ses 3000 ans d’histoire, un territoire continent, avec ses ressources, sa jeunesse, se retrouve à avoir peur d’un jeune poète (exemples de Mohamed Tadjadit), d’un journaliste, d’un romancier, et aujourd’hui de Boualem Sansal âgé de 75 ans.

Quant à M. Benjamin Stora a-t-il déjà oublié qu’il y a près de deux ans, il a fait l’objet lui aussi d’une campagne haineuse de certains cercles du pouvoir algérien. Il était content à l’époque d’avoir pu bénéficier de la solidarité de nombreux écrivains journalistes, intellectuels, citoyens, outrés par une cabale contre un historien. Apparemment, il n’a pas retenu la leçon et ne semble pas avoir compris la nature du régime algérien qu’il ménage pour des raisons mystérieuses.  

MM Nadjib Sidi Moussa et Benjamin Stora qui sont de surcroît historiens seraient mieux inspirés de méditer sur les exemples de ceux qui ont préféré fermer les yeux avant qu’ils ne soient eux-mêmes eux broyés par la machine infernale qui, au final n’épargnera personne ni les opposants, ni les clercs, ni les serviteurs, ni ceux qui se réfugient dans une « neutralité » déshonorante par conformisme ou par lâcheté peut-être un peu des deux (1). 

Sortir du syndrome de l’assiégé 

Pour faire avancer sa société on doit, en citoyens libres, parfois penser contre les siens, contre soi et, Kamal Daoud, comme Boualem Sansal, et bien d’autres, ont le courage de sortir des sentiers battus, de briser les tabous et les interdits, de dénoncer les dérives des régimes politiques mais aussi celles de nos sociétés et de poser le stylo là où ça fait mal.

Hélas, ses vieux réflexes ne datent pas d’aujourd’hui, c’est dans la culture et les mœurs du pouvoir-FLN depuis le mouvement national, mais qui a déteinté sur une partie de l’élite. Il faut se rappeler que Mouloud Mammeri a été jeté en pâture en 1952 à la sortie de son roman «La colline oubliée » par les partisans de la doxa arabo-islamiste, qui ont mobilisé des supplétifs pour l’invectiver, l’accusant tour à tour de ne pas être suffisamment nationaliste, , de s’éloigner de la pensée pré établie, de ne pas parler de l’Algérie mais que de son village. Des années plus tard Mohand Chérif Sahli, l’un des plus virulents de ses détracteurs, avouera qu’il n’a même pas lu l’ouvrage qu’il voulait incendier.  

En effet, dès qu’on sort de la doxa et du discours de la bienpensante et du politiquement correct, on est tout de suite catalogué de réactionnaire, d’affreux fasciste, de révisionnisme, de « collabo » et livré aux gémonies. « Quand la bêtise gouverne, l’intelligence devient un délit » disait H. de Montherlant.

Faute d’imagination et de pouvoir innover, le réflexe Pavlovien refait surface. Ainsi les écrivains algériens, penseurs, essayistes, « qui ne pensent pas bien », des éditeurs qui osent publier des écrits qui « fâchent », sont tous catalogués de « révisionnistes, « d’ennemis de la nation, de « harkis », de « proches de l’extrême droite », complotant contre l’Algérie, et vont être livrés à la vindicte populaire. 

Sans doute que s’ils avaient le pouvoir ils auraient improvisé des tribunaux populaires et dresser des buchers pour punir les « traîtres ». Mais le plus tragique c’est que la majorité de ceux qui les calomnient, les invectives, les insultes, n’ont pas lu un seul de leurs livres et ne sont pas capables de débattre préférant l’invective et l’insulte.

La place de Boualem sansal n’est pas en prison pas plus que celle de ces dizaines de détenus d’opinion. Ce n’est pas l’honneur d’un pays qui a payé cher sa liberté et son indépendance, dont on célèbre le soixante-deuxième anniversaire.

S’il reste encore un peu de bon sens, de lucidité chez les décideurs du pouvoir d’Alger, ils devraient sortir de cette logique de l’enfermement, de la répression d’un pays cadenassé, où des milliers de citoyens sont frappés d’ISTN, et ceux qui veulent rentrer sont menacés d’être interpelés à leur arrivée.  

L’Algérie a autre chose à faire, d’autres défis à relever dans un contexte géopolitique menaçant. Elle doit avoir pour ambition de jeter les bases d’un pays, d’une société réconciliée avec son histoire, son identité millénaire celle des Imazighen ces hommes libres, fière de sa diversité et de bâtir une nation avec les algériens et non pas contre eux.  

Le climat de haine, l’arbitraire, l’enfermement, le harcèlement des journalistes, des penseurs, d’éditeurs, de syndicalistes ne sont pas des prouesses ou des hauts faits d’armes dont on peut se glorifier, et s’enorgueillir mais une lamentable défaite qui n’honore ni l’Algérie, ni ses dirigeants.

Koceila Ait- Muhand

  1. Le naufrage de cette « élite » s’est régulièrement manifesté de manière aussi lamentable que pathétique. Il faut se rappeler qu’en 2001, après l’attaque terroriste sur le sol américain, près de deux cents intellectuels américains avaient signé une tribune approuvant le principe de la « guerre juste, du bien contre le mal », de G W Busc, fils, lorsqu’il s’apprêtait à dévaster l’Irak, sous de fallacieux mensonges aussi rocambolesques que farfelus.

 Dès les années quarante au sein du mouvement national algérien, des cercles hégémoniques ont imposé une vision réductrice de l’identité algérienne exclusivement arabo-islamique au détriment de toute la diversité de la composante de la société algérienne. Ils se sont improvisés conscience de la nation et se sont octroyé le pouvoir de délivrer des brevets de nationalisme et de patriotisme

21 Commentaires

  1. Votre titre est choquant et insultant en vers les détenus d’opinions par rapport à celui de sansal et m’a fait tout de suite fait penser au dicton arabe « comparaison entre le pet et le rot »
    Les détenus d’opinions n’ont jamais insulté l’Algérie ni diviser l’Algérie tout le contraire de sansal et un de leur slogan après la libération du pays territoire,libérons les esprits.ils voulaient que l’Algérie appartient aux algériens et non à une caste !
    C’est le contraire de sansal qui crache dans la main qui le nourrit,dénigrant son pays pour faire plaisir aux occidentaux plus particulièrement à la France et se montrer comme un esprit ouvert alors que c’est une marionnette comme était Zineb El rhazoui la marocaine utilisée pour dénigrer islam puis excommunié depuis qu’elle soutient la veuve et l’orphelin palestinien !
    Il faut distinguer entre le régime algérien qui est un régime totalitaire et sans pitié,deux choses tout à fait différentes !
    La France au compte goutte reconnaît ses crimes (audin,puis Larbi benm’hidi),et l’extrême droite pour détourner l’attention de leur crime dont ils ont honte de parler trouve des amuseurs de galerie comme sansal,sifaoui et maintenant Kamel Daoud
    moi j’ai toujours cru en la démocratie,liberté,égalité et fraternité,mais le 07 octobre m’a ouvert les yeux entre la guerre en Ukraine et en Israël !
    Sans aller loin ,aujourd’hui pas un média mainstream n’a parlé de l’enquête d’une organisation internationale connue et respecté dans le monde Amnistie internationale parlant du genocide à gaza,c’est ça la liberté d’expression ?

    • Bonjour moubouk,
      Le p roverbe n’est pas ARABE mais algérien.
      Wach djab Toz el hamdoullah.
      Si on veut elever le niveau c’est une problématique de dimensions
      Un kilogramme de fer et un kilogramme d’or c’est toujours un kilogramme mais pas la même matière.

      Tous ce qui brille n’est pas or et tous les dictons algériens ne sont pas arabes

      • Votre obsession c’est l’arabe!,vous restez toujours sur la forme et non le fond qui n’a résolu aucun de vos problèmes!
        Nous sommes au XXI siècle où la révolution numérique a bouleversé le monde et les gens débattent et sont à des milliers de Km (le monde est devenu un village comme le vôtre de larbâa nath irathen !)
        Et là vous faites des comparaisons à deux sous,et c’est la raison pour laquelle pour se développer,il faut d’abord liberer son esprit comme le vôtre car la langue est un moyen de communication que vous le faites en arabe ou chinois qu’est ce qui change en vous si ce n’est pas la bêtise guidée par la haine !
        KATEB YACINE disait la langue française est un butin de guerre comme la langue arabe et si on s’est développé,on aurait inondé les marchés arabes qui ont beaucoup de thunes!

        • MOU BOUK
          Il se trouve que j’ai rencontré KY à MOSTA.
          Tu veux que je te dise ce qu’il m a dit de la langue arabe?
          Pas de bonnes choses.
          En plus le butin de guerre c’est le Français l’arabe c’est un fardeau et un dégât de la guerre perdue
          Maintenant je te décortique.
          Pour le proverbe : peux tu l’écrire en ARABE (comment on dit DJIB en ARABE ??)
          Que vient faire NATH IRATHEN (ICHARIWEN) ici ? tu fais une fixation ou c’est le naturel qui revient au galop ?
          Je n ai aucune haine c’est plutôt ta réponse qui est remplie de haine et de frustrations
          Ma remarque reste juste le proverbe est Algérien. Ce qui est algérien n’est pas forcément arabe

          • Heureusement que les personnes comme vous avec cet d’esprit disparaissent progressivement vu que vous avez connu kateb Yacine né en 1926
            Dans quelle université êtes vous allez pour parler comme ça de l’arabe comme fardeau ?.La civilisation arabe et musulmane a appris beaucoup de choses aux occidentaux sur les mathématiques ,physique,chimie,astrologie etc…..
            J’ai utilisé le nom,larbaa nath irathen car il est exotique comme vous !
            Pour finir je vous pose la question suivante pourquoi dit-on « LE TRAVAIL ARABE « ? . Par ce que un arabe a offert une horloge à un européen et beaucoup plus tard elle tomba en panne et personne n’a su la réparer et le propriétaire leur a dit laissez ça c’est du travail arabe et plus tard il y a déformation du sens(travail arabe ) comme vous le faites aujourd’hui ,c’est ce que l’on appelle ÉPISTÉMICIDE !
            Un arbre on le redresse quand il est jeune mais quand il vieilli comme vous ( vous me dites vous avez connu KYné en 1926),c’est difficile !
            Bonne soirée et sans rancune !

            • Kateb Yacine, est né le 2 août 1929 , et mort le 28 octobre 1989 à Grenoble.
              A Mosta deux langues seulement L’ARBE ALGERIEN (KY disait L’ALGERIEN) et le Francais (KY disait LE BUTIN)
              Pour le : [Heureusement que les personnes comme vous avec cet d’esprit disparaissent progressivement]
              WAW ça démontre l’étendue de ton idiotie et ton étroitesse d’esprit.
              Arriver à souhaiter le décès de quelqu’un c’est très grave !!!!
              Il n ya pas de civilisation ARABE et encore moins de civilisation islamique. Il ne faut pas confondre il y a une civilisation PRE ISLAMIQUE (le te conseille avant ta mort que j espère la plus lointaine de visiter le Musée de PERGAME a Berlin)
              LES ARABES n’ont rien inventé ; ils ont juste traduit.
              Il ne faut pas confondre arabes et musulmans. les prouesses scientifique c’est les perses
              Pour parfaire tes connaissances l’horloge Hydraulique « d’AL JAZRI » est une invention perse (Mésopotamie) l’arabe qui a offert l’horloge est le KHALIF de BAGDAD (HAROUN RACHID) ne pas confondre avec ce qu’on nome d’arabe en France (les autochtones d’Afrique du nord) d’apres les géographes et les cartes géographiques de l’époque BAGDAD c’est la perse donc HAROUN n’est pas un ARABE

              Pour ICHARIWEN l’EXOTIQUE c’est vraiment lamentable ça fait de toi un sous homme INGRAT
              J’espère qu’il te reste beaucoup de temps à vivre pour que tu puisses parfaire tes connaissances

              POUR TA GOUVERNE : J ai donné une conférence EN ARABIE en Anglais et pendant mon séjour je ne parlais qu’en ANGLAIS et ça n a pas fait de moi un HADJ

          • Vous avez mis 24h pour faire des recherches qui sont fausses pour me répondre en plus !
            On ne souhaite jamais la mort de quelqu’un mais la biologie on y peut rien !

  2. Je vais commencer par rectifier le titre ne serait-ce que par souci chronologique :
    « Pour l’honneur de l’Algérie : libérez tous les détenus d’opinion et assurez à Sansal un procès respectueux du droit »
    Pour l’analyse et le contenu, je me bornerai à pointer une argumentation faite d’un mélange de sujets de genre qui déconstruisent l’idée même de départ de l’auteur, à savoir, l’autoritarisme bête et méchant du régime algérien.
    La question que je pose est : est ce que l’auteur a seulement lu ou entendu les propos proférés (c’est le mot qui sied) à un torchon d’extrême droite française? Cela pourrait, ptet, lui remettre les idées en face.

    • Bonjour Urfane
      Comme j ai écrit ailleurs, j’ai écouté et vu plusieurs interventions de cet IGNARE afin d avoir ma propre idée.
      Effectivement il a été loin concernant les frontières et surtout l’histoire (Juba II n a jamais existé pour lui).
      Vous avez bien raison : un jugement pour lui rappeler que Tamezgha est millénaire et les frontières reconnues par l ont et les deux pays voisins doivent être respectées.
      Un jugement impartial sans BETISES (comme l etat algérien à coutumes)
      Je ne pense pas Qu un emprisonnement soit utile.
      Éventuellement le déchoir de la nationalité Algérienne.

  3. « Boualem Sansal : le Spinoza de notre époque ».

    A la rigueur le Mahdi qui s’est trompé de pays, eût passé. Mais Spinoza, il ne faut pas charrier.

    Le temps des imprécations est revenu. Il suffit de commencer un topo par : bismi allah erahman oua errahim pour ensuite déblatérer à votre guise.

    Je n’y dérogerai donc pas.

    Bismi allah errahmane errahim : libérez Sansal, les prisonniers politiques, supprimez les ISTN et laisser rentrer tous les exilés .
    Wamma ba3d !

    Quand Sansal a voulu s’installer chez Fafa il n’a pas rejoint « l’opposition algérienne » car en vérité il n’ vai d’objectif que de sa faire adopter et trouver une famille d’accueil. Il savait que ce n’est pas en ajoutant aux vociférations de ses compatriotes refugiés qu’ils se fera une belle place dans le Gotha. Seule l’extrême droite avait besoin de quelqu’un pour étayer ses thèses xénophobes, antimusulmanes, et haineuses contre l’Algérie lui convenait. Que l’Algérie soit une sinécure, une dictature, un enfer, ou un paradis , la fachosphère n’en a cure.
    Voilà donc un mec qui s’extasie parmi ceux qui haïssent viscéralement l’Algérie qui font semblant d’ignorer les vers qu’ils lui tirent habilement du nez pendant que Sansal comme un gogo s’y laisse prendre en déclarant doc-tement sans aucune gêne que le seul Etat qui ait toujours existé depuis la nuit des temps avant tous les autres c’est le Maroc. L’Algérie est un petit truc colonisable, il n’y a jamais eu de Massinissa, de Jugurtha, de Kahina Koceila . Et vous vous le portez aux nues vous en faites un grand érudit. Or ce qui lui vaut sa notoriété en France c’est parce qu’en matière d’islamophobie et d’immigration il va plus loin que l’extrême droite et qu’il
    crache plus fort sur le pouvoir algérien.

    Vous êtes comme ce charbonnier qui croit en Dieu mais qui ne veut pas savoir. Combien parmi vous ont lu San-sal avant son arrestation ? Quelle aubaine pour profiter de l’occasion pour vendre des salades à un peuple qui attend ! A part le cercle de ses amis, quelques lecteurs à majorité étrangers qui ne font pas les mêmes liens que vous, qui connaissait Sansal en Algérie pour en faire la terreur du pouvoir, aujourd’hui ?

    Vous ne trouvez d’arguments que dans le fait que Sansal ait été arrêté pour dévaler tous les raccourcis et vous permettre de qualifier tous ceux pour qui Sansal n’est pas un guru de relais du pouvoir. C’est seulement son arrestation qui est en cause pas ce qu’il a dit chez les Algérianistes ou à Frontières. Seul le droit à l’expression pour Sansal vous motive, alors que vous prohibez toute critique quand c’est lui qui est visé.

    Iben moua qui ai lu tous ses romans et qui les ai appréciés je vous dis que Sansal est un excellent phraseleur, un phraséologue à la rigueur , un intellectuel ordinaire, mais pas un théoricien ou un penseur. C’est seulement comme romancier qu’il était connu et non pour ses théories ou pensées.

    Bien sûr Hend Uqaci qui n’a fait que l’école buissonnière de Guezgata et qui n’a aucun diplôme universitaire n’est pas à la hauteur de Sansal ou de tous les minbaristes qui nous prêchent du minbar du Matin-Dized.
    Mais Sansal n’est pas le seul Algérien à avoir fait l’université.

    Ce n’est que pour cette raison que je souhaite qu’il soit relâché et renvoyé à ses nouveaux amis d’extrême droite et nostalgiques de la colonisation.

    • Azul Hend Uqaci
      Cette fois je suis de ton (en Tamezgha on ne vouvoie pas) avis sauf « .bismillah erahman errahim » désolé c est une phrase utilisée avant de égorger un Ami.
      Et on peut être érudit sans avoir fait de grandes études et fréquenté une grande école (fut elle Polytechnique d El harrach ou d’ailleurs)
      Il y a des autodidacte très érudits……

      Pour l Auteur
      Oui il y a d’autres sujets plus existentiels.

  4. Nul ne se réjouit qu’un écrivain soit arrêté et emprisonné tout comme nul n’est au dessus des lois quand bien même ces lois peuvent ne pas faire l’unanimité.

    En Algérie nos détenus d’opinion oeuvrent dans l’intérêt général de l’Algérie et du peuple algérien,ils refusent toute ingérence étrangère et ne s’allient pas avec les ennemis et ceux qui nous sont hostiles et nous dénigrent jusqu’à s’en prendre à notre intégrité territoriale.

    Boualem Sansal n’a pas eu un seul mot pour nos détenus d’opinion et d’ailleurs il a déclaré ouvertement n’avoir jamais soutenu le hirak en Algérie,c’est son choix et nous le respectons.

    Peut-être que cela n’a jamais fait partie de son combat,ni de ses priorités et encore moins de ses prérogatives…

    L’égoïsme et l’opportunisme ont fini par l’emporter sur Sansal qui a préféré se faire le porte voix de l’extrême-droite française et tous ceux qui sont hostile à l’Algérie en remettant en cause son intégrité territoriale tout en appuyant la thèse des faussaires de l’histoire pour qui la france doit reconnaître la prétendue marocanité du Sahara Occidental du fait qu’elle aurait amputé durant la colonisation des territoires marocains au profit de l’Algérie.

    La liberté d’expression n’est pas une caution ni un passe droit et encore moins un moyen de substituer à la loi.

    Certains cercles hostiles à l’Algérie composés de nostalgiques de l’Algérie française,ces mêmes qui nous vouent haine et animosité ont trouvé à travers Sansal l’idiot utile,celui des sales besognes.

    Après lui avoir accorder une tribune dans un média d’extrême-droite pour cracher son dévolu sur l’Algérie c’est Xavier Driencourt ex ambassadeur de France en Algérie et actuel conseiller du RN qui est chargé de le brieffer avant de le mettre dans un vol pour Alger.

    Sansal savait parfaitement quelles en seraient les conséquences et les répercussions et qu’il devra s’expliquer de ses actes hostiles devant la justice algérienne et en terme de loi je ne citerai pas les lois Algériennes mais les lois d’un pays qui est une démocratie à savoir la france,pays des droits de l’homme et des libertés…

    ARTICLE 411-4 du Code Pénal français

    Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.

    Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.

    • Ya El khoroto en chef,
      Tu compares les lois Françaises et celle de la junte ?
      Primo, les premiers qui font l’intelligence avec soit disant l’ennemi c’est vos houkams, qui mangent tous mais alors tous, qui chez les bédouins qui chez Fafa, qui à Moscou où Pékin, l’ Ânejiri ils s’en foutent comme de l’an 40.
      Secundo, en occident on ne va pas en prison quant on dit ce que l’on pense que cela soit vrai ou faux.
      En occident on peut même gifler un président et ça s’est vu, et on ne va pas en prison.
      Quant à Sansal, il est libre de penser, de dire ce qu’il veut, on y adhère ou pas , on le combat avec des idées, avec des historiens, mais ça malheureusement il n’y ‘en a pas en Ânejiri puisque l’histoire est falsifiée de A à Z.
      Et puis dans quel pays on voit qu’un seul homme met en danger le pays, son intégrité et tout le discours des mouhafadhates?
      Donc arrête de parler d’un état voyou, qui ne respecte rien et surtout arrête de le comparer à d’autres,que jamais de la vie vous n’allez egalé.

      • Le bousbirien soumis baiseur de main tu devrais déjà commencer par balayer devant ta porte ou du moins devant votre royaume de la débauche et de la dépravation où des millions de sujets sont soumis à une famille prédatrice alaouite venue de la péninsule arabique,une famille d’imposteurs qui règne sur des terres amazighes et qui a fait des marocains des sujets livrés à la drogue,à la mendicité,à la prostitution et à la pédophilie.

        Le sioniste Azoulay a fait de votre Bousbir une colonie israëlienne où les israëliens jouissent de tous les droits au détriment du peuple marocain avec des lois qui leur autorisent le port d’armes et de chasser les marocains de leur maison.

        Votre monarque homosexuel que vous vénérez tant a décrété que le maroc a une identité judéo-marocaine pour ne pas dire sioniste.

        Les millions de pedo-touristes s’invitent dans vos maisons pour visiter vos femmes et enfants et pendant ce temps cette Algérie que tu qualifies d' »ânejiri » accueil des centaines de milliers de tes compatriotes qui ont fuit la misère pour venir travailler illégalement chez nous en Algérie.

        Pauvre ingrat et inculte que tu es,tes propos reflètent parfaitement ton niveau d’instruction et d’éducation,tu as été bercé dès le biberon dans la haine de l’Algérie et des Algériens
        pauvre rageux que tu es.
        Les chiens aboient la caravane passe.

        • Tu prouves encore une fois que tu n’est qu’un Infra humain. Des que l’on vous mets le nez dans votre izzane, vous sortez la carte du Maroc, de la main étrangère et de Amar bouzouar !
          Je suis Kabyle, athée, et surtout anti-cons , comme ton espèce.
          En parlant du Maroc azayla, ils ont au moins un demi siècle d’avance sur ton pays , ils ne savent pas ce que c’est de faire la queue pour un kilo de loubia !
          Ayaghyoul, continue d’applaudir 3amak tebtoub et djedek chengriha, mais viendra certainement le jour où les kds de ton espèce rendront des comptes, et ce jour là je n’aimerais pas être à ta place.

  5. Les gens qui respectent l’honneur de l’Algérie ne sont pas corrompus jusqu’a la moelle.

    Les gens qui respectent l’honneur de l’Algérie ne bafouent pas les droits des algériens qui l’ont justement liberée du colonialisme.

    Alors n’attendez rien d’un état voyou et de ses illégitimes dont le seul but est de s’enrichir et leur seul ennemi est le peuple car il veut leur barrer le chemin de la corruption.

  6. Selon les dernières nouvelles, la régime d’Alger vient de déboulonner la statue d’Aksel (roi Amazighe qui a combattu une armée étrangère) érigée par des citoyens patriotes de Khenchela. C’est une décision. encore une fois, qui révèle le caractère d’une culture anti-algérienne qui ne s’accorde pas avec la vraie Histoire de l’Algérie. Voilà le décor est planté. Il recadre l’éternel débat entre une Algérie authentique, libre et démocratique, et une Algérie totalitaire que le HIRAK BENI a rejeté en masse. Beaucoup d’arguments entendus ici et ailleurs ne sont que distraction pour faire oublier les vrais enjeux, qui attendent l’entrée de l’Algérie dans ls temps modernes. C’est de cela qu’il s’agit.

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