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Elevage de bovins : l’Algérie se tourne vers l’Irlande

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Les revers dans le cadre de ses échanges commerciaux avec l’Algérie s’accumulent pour de la France qui vient de perdre le marché de l’exportation de ses bovins vers l’Algérie. Cette dernière a déjà préféré la Russie pour s’approvisionner en blé.

En effet, après l’accord passé avec les USA pour l’importation de vaches laitières, l’Algérie a pris la décision d’importer des vaches irlandaises pour renforcer son élevage bovin et améliorer la production de lait et de viande dans le pays.

Des médias irlandais, dont « agriland » sont largement repris par la presse algérienne. L’Irlande a récemment expédié plus de 2 100 génisses pleines en Algérie. Une opération effectuée par l’entreprise spécialisée Cows.ie.

En janvier 2024, 1000 génisses pleine ont été acheminées vers l’Algérie à partir de ce pays. En tout, ce sont 3 000 génisses qui ont été importées en une année.

Ce partenariat de l’Algérie avec l’Irlande, dans le domaine de l’élevage bovin fait partie d’un plan plus large visant à développer l’agriculture et l’élevage en Algérie et à réduire la dépendance du pays aux importations de produits alimentaires.

Selon les spécialistes, les vaches irlandaises ont été choisies pour leur robustesse, leur adaptabilité et leur capacité à produire du lait et de la viande de haute qualité. Cela devrait avoir un impact positif sur la productivité et la compétitivité du secteur de l’élevage en Algérie. Reste la question du climat. Quand on sait les températures élevées en Algérie, on s’interroge si ces vaches irlandaises vont pouvoir s’y adapter ?

La santé animale au centre des enjeux

Le choix de la destination irlandaise pour l’importation de ce cheptel est motivée par des raisons sanitaires, indique-t-on à Alger. Contrairement à certains pays d’Europe comme la France, l’Irlande n’est pas touchée par la fièvre catarrhale, une maladie virale affectant les ruminants.

Face à cette menace, le ministère algérien de l’Agriculture et du Développement rural avait suspendu toutes les importations de bovins en provenance de France en septembre 2023.

Le risque sanitaire représente donc un autre coup dur pour le secteur agricole français qui se voit ainsi privé d’un marché qui était historiquement la cible pour l’exportation de ses bovins en Algérie qui s’est détourné de la France pour l’importation de son blé, suite à la  crise diplomatique persistante depuis l’été dernier.

Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé «grandes cultures» de FranceAgriMer, qui avait affirmé en novembre dernier que le marché algérien avait été «perdu», est revenu à la charge le 15 janvier dernier, pour déplorer la fermeture du marché algérien. Il est «quasi, voire complètement fermé» aux exportations françaises de blé, constate-t-il.

Samia Naït Iqbal

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3 Commentaires

  1. Le problème, ce n’est pas le type de vaches! C’est surtout ce que l’on va faire avec! Et là, la question se pose sérieusement. Car le travail est une valeur oubliée au royaumes de « Hamdoulah/alahGhaleb »

  2. A force de tourner tourner, on perd toit sens de l’orientation.
    On arrête d’acheter du blé français non pas parce qu’on produit notre blé – chose normale et souhaitable – mais pour tourner vers la Russie. On arrête d’acheter des vaches normandes ou limousines non pas parce que, 60 ans après la révolution agraire, nous avons enfin développé notre cheptel, mais pour tourner vers les USA et tourner vers l’Irlande.
    Voilà, on a inventé le tournoyage pour escamoter les graves problèmes de gouvernance.

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