Dans sa décision rendue mardi 8 avril, le Conseil d’État a validé l’expulsion de l’Algérien Boualem N., connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme Doualemn. Celui-ci a fait l’actualité en France en mettant en ligne une vidéo dans laquelle il affirmait son soutien au régime algérien et appelait à s’en prendre aux opposants algériens.
La plus haute juridiction administrative a jugé que le rejet de son recours n’était entaché « d’aucune irrégularité ni erreur de droit », rendant ainsi l’influenceur algérien expulsable, même si la procédure sur le fond est encore en cours.
Cette affaire s’inscrit dans un climat particulièrement tendu entre Paris et Alger. En effet, Boualem N. avait été visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dès le 9 janvier, après la publication d’une vidéo sur TikTok appelant à « donner une sévère correction » à un opposant au régime algérien. Cette vidéo avait suscité un vif émoi, tant en France qu’en Algérie.
Expulsé une première fois le 9 janvier, l’influenceur avait été immédiatement renvoyé en France par les autorités algériennes, provoquant une crise diplomatique entre les deux pays. Cette décision d’Alger, perçue comme un camouflet par Paris, avait relancé les tensions déjà vives autour de la coopération migratoire, notamment sur les questions de réadmission des ressortissants expulsés.
De nouveau interpellé à Montpellier le 20 mars, Boualem N. avait été placé en centre de rétention administrative au Mesnil-Amelot. Le tribunal administratif de Paris avait rejeté le 25 mars une première tentative de suspension de son expulsion, estimant que les critères pour protéger sa vie familiale ou son intégration en France n’étaient pas réunis.
Père de deux enfants, dont l’un est en situation de handicap, Boualem N. invoquait également une atteinte à sa vie privée et familiale. Mais le Conseil d’État a balayé cet argument, rappelant que ses enfants sont majeurs, que le fils handicapé est principalement à la charge de sa mère – dont il est divorcé depuis 2013 – et qu’il conserve des liens réguliers avec l’Algérie.
Les magistrats ont également souligné les « risques pour l’ordre public » liés à ses propos. Dans un contexte où les menaces envers les opposants algériens installés en France sont en hausse, la justice a estimé que ses paroles justifiaient une attention accrue.
« Il s’agit d’un tournant répressif très grave ; une personne étrangère régulière pendant 15 ans peut être expulsée pour des propos isolés », a dénoncé Maître Marie David Bellouard, son avocate, évoquant un climat alimenté par des lois xénophobes et une volonté politique de faire des exemples. Elle a confirmé que le recours au fond, demandant l’annulation de l’arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, restait en cours.
Par ailleurs, l’influenceur a été condamné le 6 mars à cinq mois de prison avec sursis pour « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». À la barre, il s’était défendu en affirmant n’avoir appelé qu’à « une gifle ou une fessée ». Sa défense a fait appel. Et pourtant, les graves déclarations qu’il a tenues dans sa vidéo étaient très claires. Clairement, il avait appelé à corriger Mohamed Tadjadit, prisonnier d’opinion.
Cette affaire illustre les tensions croissantes qui ont éclaboussé les relations entre la France et l’Algérie. Sur fond de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidentale, les questions de migration, de la colonisation et de liberté d’expression ont été largement instrumentalisées par les deux pays.
La rédaction/AFP
Boualem,je partira pas, partira sans aucun doute chez 3amou teboune. Le conseil d’état Français à rendu son verdict, ce voyou avec un casier judiciaire long comme le bras n’a rien à faire en Europe.
Il va pouvoir de visu se rendre compte de la magnifique el Djazaïr El jadida. Et sans aucun doute 3amou teboune lui octroiera généreusement une allocation chômage de quelques dizaines d’euros, et il vivra heureux parmi les siens.
Raus.
Svp, arrêtez de parler et de faire de la publicité à ce zigoto insignifiant qui appelle au meurtre et qui , pour sa défense, ose invoquer une atteinte à sa vie privée et familiale. Après tout Tadjadit n’est qu’un vulgaire perturbateur que le 87 bis autorise légalement de jeter en prison, voire pire. L’expression « il frappe en premier et se plaint en premier » lui sied à merveille lui qui sert de chair à canon à son 3amou Tebboune mais qui préfère vivre très loin de lui en criant tout son amour à la France à travers son avilissante jérémiade: « je ne partira pas »! Lamentable!
chah! am win iccan tafeqqust!