Le ministère public près le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed à Alger a requis, ce jeudi, des peines de dix ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars à l’encontre de Belkacem Sahli, Saïda Neghza et Abdelhakim Hamadi, trois candidats à l’élection présidentielle de septembre 2024.
Ils sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de corruption électorale à grande échelle, qui éclaire d’un jour cru les dérives du système de parrainage en Algérie.
Trois figures en accusation
Belkacem Sahli, ancien secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger et ex-leader de l’Alliance nationale républicaine (ANR), figure de l’ère Bouteflika. Saïda Neghza, présidente controversée de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), connue pour ses critiques virulentes contre la politique économique actuelle. Et Abdelhakim Hamadi, candidat indépendant très actif sur les réseaux sociaux, promoteur d’un programme intitulé « Sécurité nationale ».
Tous trois étaient placés sous contrôle judiciaire avant leur inculpation : interdiction de quitter le territoire et de s’exprimer publiquement.
Un système de fraude électorale bien rodé
L’enquête préliminaire, déclenchée à l’été 2024, a mis à jour un réseau présumé de corruption électorale impliquant des élus, des intermédiaires et des proches des accusés. Selon le parquet, le trio aurait mis en place un système d’achat de signatures de citoyens et de parrainages d’élus, afin d’atteindre le seuil légal de parrainages requis pour la validation de leur candidature.
Les chefs d’accusation incluent : octroi d’avantages indus, abus de fonction, trafic d’influence, escroquerie et corruption électorale.
Des dizaines d’élus, principalement locaux, ont été auditionnés : plus de 50 ont reconnu avoir perçu entre 20 000 et 30 000 dinars (100 à 200 dollars) pour accorder leur signature. Une dizaine d’intermédiaires ont également avoué leur implication.
Une organisation tentaculaire
Le ministère public a requis des peines allant de cinq à huit ans de prison ferme à l’encontre de plusieurs autres prévenus, dont des élus locaux, des membres de la CGEA, et le fils de Saïda Neghza, actuellement en fuite à l’étranger. Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Le parquet a également demandé la confiscation de tous les biens saisis dans le cadre de l’affaire.
Un accord visant à collecter 50 000 signatures contre la somme de 4 milliards de centimes (environ 300 000 dollars) aurait été conclu, selon des éléments présentés au tribunal.
Des dénégations en bloc
Lors des audiences, les trois principaux accusés ont nié fermement les faits, malgré la présence d’enregistrements, de documents compromettants et de témoignages accablants. Les plaidoiries de la défense sont attendues avant que le tribunal ne rende son verdict.
Un processus électoral opaque
L’élection présidentielle de 2024, qui a vu Abdelmadjid Tebboune briguer et obtenir un second mandat, a été marquée par une sélection très stricte des candidatures. Sur seize dossiers déposés, seuls trois ont été validés par la Commission nationale indépendante des élections (ANIE) : Abdelmadjid Tebboune (indépendant sortant), Abdelali Hassani Cherif (MSP) et Youcef Aouchiche (FFS). Les autres candidatures, dont celles des accusés, ont été rejetées pour non-conformité.
Cette affaire relance le débat sur la transparence du processus électoral en Algérie et l’indépendance des institutions comme l’ANIE ou la Cour constitutionnelle, elles-mêmes citées dans des polémiques post-électorales.
Une législation propice aux dérives
La loi électorale algérienne exige pour tout candidat à la présidentielle : soit 50 000 signatures de citoyens, soit 600 parrainages d’élus (locaux ou parlementaires).
Un système censé filtrer les candidatures farfelues, mais qui semble, selon les observateurs, favoriser les abus et ouvrir la porte aux pratiques frauduleuses, comme le montre ce procès emblématique.
La proclamation des résultats qui ont donné un avantage artificiel et préfabriqué au président candidat, Abdelmadjid Tebboune ont suscité un énorme scandale impliquant l’ autorité indépendante des élections (Anie) et la Cour constitutionnelle.
Samia Naït Iqbal
Bonjour.
Merci de préciser que l’un des Fils de Saida Neghza et un de ses petit fils sont en prison. Merci de préciser qu’une vingtaines d’accusés ont renié « leurs témoignages accablants » : tous ont informé la cour qu’ils avaient été torturé, battu, intimidé et même menacés de viol. Quant aux enregistrements dont vous parlez, ils n’existent pas. Le dossier est vide, tout n’est que preuves fabriquées.
Ce procès est encore une fois illustrant de la putréfaction du régime. Non content d’avoir injustement invalidé ces candidatures, ils mettent en prison une des meilleurs femmes d’Algérie ainsi que son fils et son petit fils. C’est un message clair du régime : quiconque alerte le peuple algérien des conséquences apocalyptiques qui seront générés par la politique désastreuse de Teboune sera jeté en prison et ses biens confisqués (autrement dit spoliés). L’armée et la justice algérienne se comportent avec les meilleurs enfants d’Algérie de la même manière que l’armée et la justice israéliennes se comportent avec les palestiniens.
Teboune et Chengriha sont un fléau, un malheur, une malédiction pour l’Algérie
Et les fraudes des 2 mandats ou 95% du peuple n’a pas vote’, qu’en faites vous ?
2 elections et 2 fraudes ou des jeune militaires votaient 10 fois.
Des elections a 5% devenues 99% par baguette magique ne sont pas apparemment des fraudes massive.
Quand le voleur crie « au voleur » il est inutile d’ajouter quoi que ce soit.
Je ne connais pas les deux sur les côtes. Celui du milieu par contre, de réputation, un brin.
Je ne sais pas si, sur les faits reproches et les bases légales, il mérite ou pas le procès intenté contre lui ou la peine requise; aucune idée. C’est juste pour dire que l’individu au milieu, avec des moustaches, est la quintessence de tout ce qu’est écœurant, le parfait prototype du politicien de chez nous, le politicien maquignon. Si les gens sont catégorisés uniquement sur leurs qualités humaines ou, au contraire, sur leur apparence humaine sans les qualités qui vont avec, un juge impartial n’hésiterait des mois pour décider de réforme.
Il y a de quoi mettre 80% du peuple algérien en prison.
La dame voulait se présenter aux élections sachant que c’est les militaires qui ont gouverné, qui gouvernent et qui gouverneront
Celui du milieu est de boumerdes un larbin de bouteflika avec un poster de 4x4m affiché sur la façade d’un immeuble à boumerdes.
Ils montre à la face du monde, chaque jour, que l’Algérie est un état voyou, même Poutine malgré leur achat d’armes par milliards avec récemment l’achat d’une flotte d’avion de dernière génération que Poutine peut désactiver à distance, à la commémoration du 9 mai, il a préféré inviter Sissi, Ibrahim Traoré et même Haftar que des voyous car mm si Poutine est un dictateur, il n’aime pas les médiocres et les hommes ou femmes dénués de respect, qui n’ont aucune personnalité.
Même les Chinois, ils ne veulent pas investir en Algérie car ils savent comme tous les pays à l’exception de ses semblables comme la Tunisie que l’Algérie est un état voyou.
Azul Bombardier,
Les chinois ne veulent pas investir en anegerie oui c est vrai mais seulement parceque les Anegeriens sont MAUVAIS.
L3s contrats Anegeriens sont imbattable, une sorte de khalouta.
En plus les Anegeriens sont mauvais joueurs ils demandent la commission après signature du contrat si marché ils mettent les bâtons dans les roues.
En Anegerie c’est NIF et LOKHSARA.
Un gouvernement de merde s ui dirigé des merdeux ; ça fait un pays de merde CQFD
Azul Bombardier,
Les chinois ne veulent pas investir en anegerie oui c est vrai mais seulement parceque les Anegeriens sont MAUVAIS.
L3s contrats Anegeriens sont imbattable, une sorte de khalouta.
En plus les Anegeriens sont mauvais joueurs ils demandent la commission après signature du contrat si marché ils mettent les bâtons dans les roues.
En Anegerie c’est NIF et LOKHSARA.
Un gouvernement de merde s ui dirigé des merdeux ; ça fait un pays de merde CQFD
Avant qu’il ne soit trop tard : Il faut vrauiment que chaque algérien et que chaque algérienne en prenne conscience : nous sommes dirigés par un fou doublé d’un incompétent, parano, inapte au poste de Président, inapte à la diplomatie, inapte à gouverner. Tous les jours Teboune et Chengriha déclenchent une nouvelle crise, tous les jours Teboune et Chengriha nous suscitent de nouveaux ennemis, tous les jours Teboune et Chengriha nous attirent de nouvelles menaces, tous les joours Teboune et Chengriha mettent en danger nos relations avec nos clients. Tous les deux sont des menteurs. Tous les chiffres économiques sont truqués comme les chiffres des élections, toutes les annonces de projet et méga projet sont des mensonges. Personne ne veut investir dans un pays dirigé par un caractériel alcolique et pas fiable. Exemple terrible de mensonges : Le régime veut nous faire croire que nous sommes en bons termes avec la Russie. Et pourtant : l’Algérie n’a pas été invité aux cérémonies du 9 Mai à Moscou et la presse aux ordres n’a fait aucun compte rendu sur l’événement. Perso, cela m’arrange que l’on s’éloigne de la Russie mais… 99 pour cent de nos armements ont été « acheté » à la Russie… Les généraux algériens s’en sont mis plein les poches à l’occasion de ces contrats d’armements bidons mais nous nous retrouvons avec une armée dont les équipements peuvent être désactivés à distance par Poutine. Et avec ça, le régime se permet de jeter cruellement en prison des innocents. Je le dis à Teboune et à Chengriha : quand une armée censée protéger l’Algérie jette cruellement en prison les meilleures femmes et les meilleures hommes du pays, quelques soient les guerres à venir, elles sont déjà perdues. Je le dis à Teboune, à Chengriha et à tous les algériens et à toutes les algériennes : faites un tour sur la sphére marocaine des reseaux sociaux : tous les marocains prient pour que Teboune reste Président pendant 50 ans encore. Il faudra bien qu’un jour on se pose sérieusement la question : pour qui travillent vraiement Teboune et son entourage de conseillers ? Pour qui Chengriha et sa poignée de conseillers travaillent vraiment ?