L’Agence française de développement (AFD) va investir au Sahara occidental avec l’approbation du Maroc, selon l’AFP. Ce qui va rendre plus fous Tebboune et son clan.
En attendant le consulat américain à Dakhla, la France accélère son rapprochement avec le Maroc par le biais d’investissement. L’agence de presse française précise que les investissements seront orientés vers des programmes de développement social et économique. Les fonds seront destinés à des projets liés à l’environnement, à l’approvisionnement en eau et à d’autres programmes de développement social et économique.
L’AFD a annoncé qu’elle investirait 167 millions de dollars au Sahara occidental en 2025 et 2026, à la suite d’une visite de son président, Rémy Rioux, dans la capitale marocaine, Rabat, et au Sahara occidental, où il a rencontré des membres du gouvernement et des responsables locaux.
L’investissement, qui s’élève à 150 millions d’euros, intervient dans un contexte de fortes turbulences diplomatiques : la décision française coïncide avec une nouvelle escalade des tensions entre Paris et Alger, marquée par une expulsion réciproque de diplomates au cours de la première quinzaine du mois de mai. Un épisode qui témoigne de la dégradation continue des relations bilatérales depuis plusieurs mois.
Un conflit oppose depuis 1975 le Maroc, qui considère le Sahara occidental comme faisant partie de son territoire, et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui milite pour la création d’un État indépendant, la République arabe sahraouie démocratique.
L’AFD a précisé dans un communiqué que les fonds seraient destinés à des projets liés à l’environnement, à l’approvisionnement en eau et à d’autres initiatives de développement social et économique dans les provinces du sud, comme les désigne le gouvernement marocain.
Le président français Emmanuel Macron a récemment réaffirmé son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et à son plan d’autonomie, présenté comme la seule voie réaliste vers une résolution du conflit. Ce positionnement, applaudi par Rabat, continue d’irriter Alger, qui voit dans cet appui une remise en cause du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
En octobre dernier, Emmanuel Macron s’était rendu à Rabat, où des accords économiques d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars avaient été conclus. Dans la foulée, la France avait annoncé l’ouverture prochaine d’un centre culturel dans la région ainsi que la mise en place de services consulaires pour traiter les demandes de visa.
Cette série de gestes en faveur du Maroc tranche nettement avec la dégradation des relations franco-algériennes. Pour l’Algérie, qui considère le Sahara occidental comme un territoire occupé, l’engagement économique de la France en faveur du Maroc — à travers l’Agence française de développement (AFD), bras armé de sa coopération internationale — va à l’encontre du processus onusien de règlement d’un conflit qu’elle qualifie de question de décolonisation.
Dans ce climat diplomatique tendu, l’investissement français s’apparente à un nouveau pavé dans la mare des relations franco-algériennes, déjà marquées par une hostilité croissante.
Parallèlement, l’Algérie, qui érige la défense de l’indépendance du Sahara occidental en pilier de sa politique étrangère, se retrouve de plus en plus marginalisée sur la scène internationale n’arrivant plus à mobiliser des soutiens en faveur de sa position sur l’autodétermination du peuple Sahraoui.
Depuis 2020, le Maroc a renforcé ses appuis diplomatiques, bénéficiant du soutien des États-Unis, d’Israël, de l’Espagne — ancienne puissance coloniale — ainsi que de plus de 24 pays africains et arabes. Outre la France, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Allemagne, la Roumanie (eh oui ce pays qui nous a vendu des milliers de moutons), il y a nombre de pays arabes, comme l’Egypte, l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Irak, le Qatar, le Liban…
En engageant l’Agence française de développement (AFD) sur le territoire saharien, la France semble désormais s’inscrire dans cette dynamique favorable à Rabat.
De son côté, le Front Polisario, qui s’est retiré du cessez-le-feu négocié sous l’égide de l’ONU, demeure résolu à poursuivre sa lutte pour l’indépendance. Bien que le conflit reste gelé, la multiplication d’initiatives unilatérales, à l’image de celle de l’AFD, risque de compromettre davantage les efforts visant une solution « politique » et « mutuellement acceptable », telle que préconisée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La rédaction
Combien de milliards nous a couté ce polisario ? Est ce que les gangsters ( 3amhoum Tebboune et lhumouriste chengriha) peuvent t’ils nous donner un chiffre ?ces chiffres sont ils sur les comptes de fin d’Annee dans le budgets ou c’est l’argent noir du pétrole ?? Qui va répondre à ces questions ? Le ministre des finances ??
C’était et ça sera tjs une cause perdue … mais sincèrement tout le monde sait qu’eux même, ils savent que c’est une cause perdue d’avance mais ils préfèrent quand même mettre des milliards pour mettre des pierres dans les souliers des marocains , comme précisait un journaliste anglais il ya qques annees ! Dommage cette fitna mais il n’ont rien que ça …. Le complet le Maroc avance dans pétrole et nous on recule avec nos milliards
@ l’intention de la modération.
L’interface du journal à changer.
Beaucoup d’articles inaccessibles.
Avec en haut de la une Downtown pro magazine ????
Est ce une attaque où c’est normal ?
Bonjour,
Merci pour votre vigilance. Nous sommes en train d’apporter des changements sur le site. D’où les désagréments. Bonne journée à vous