Algérien de cœur et de talent, Youcef Belaïli n’est pas un joueur comme les autres. Sur le terrain, il dépasse les règles, bouleverse les schémas, et illumine chaque rencontre par une grâce et une créativité incomparables.
Lors de la confrontation opposant l’Espérance de Tunis au Los Angeles FC dans le cadre de la Coupe du Monde des Clubs 2025, c’est bien un joueur algérien qui a fait la différence. Youcef Belaïli, l’attaquant phare de l’Espérance, a porté son équipe vers la victoire grâce à une performance qui force l’admiration.
Un match disputé, un talent éclatant
Malgré un début où les Américains ont imposé un pressing haut et un rythme soutenu, l’Espérance, portée par son maître à jouer algérien, a su prendre le contrôle technique du jeu. À la 63e minute, Belaïli a surgi côté droit, déstabilisant la défense adverse par un débordement fulgurant avant de délivrer un centre précis. Ce mouvement a été le prélude au seul but du match, inscrit par ses soins.
Le Los Angeles FC a tenté de revenir dans le match, obtenant un penalty dans les dernières minutes, mais la parade décisive du gardien tunisien a scellé la victoire de l’Espérance.
L’avis du coach adverse
Steve Cherundolo, entraîneur du Los Angeles FC, n’a pas tari d’éloges à l’égard de Belaïli :
« C’est un joueur exceptionnel, il joue comme un oiseau. Nous l’avions étudié, ciblé, mais rien n’y a fait, on ne pouvait tout simplement pas l’arrêter. »
Un électron libre, un artiste du jeu
Youcef Belaïli ne se contente pas d’un rôle traditionnel. Véritable électron libre, il investit les espaces invisibles du terrain, anticipe, crée le chaos nécessaire pour déjouer les plans adverses. Sa technique, son intelligence de jeu et son audace en font un joueur imprévisible et dangereux.
Une folie maîtrisée
Son style est un mélange rare d’instinct, de créativité et d’efficacité. Il dribble avec la rage d’un poète, frappe avec la force d’un libérateur. Il est cette étincelle qui peut à elle seule changer le cours d’un match.
La clé de la victoire
Sans l’apport d’un tel joueur, l’Espérance de Tunis n’aurait jamais décroché ce succès crucial. Même la brillante parade sur penalty du gardien n’aurait pas suffi sans l’impulsion de Belaïli. Il est l’âme de son équipe, le moteur qui fait vibrer tout un Club
Youcef Belaïli n’est pas simplement un joueur algérien. Il est une anomalie précieuse, une exception qui rappelle que le football reste avant tout un art, fait de passion, d’improvisation et de liberté. Le football algérien peut être fier d’avoir dans ses rangs un tel joyau.
Djamal Guettala
« 𝒀𝒐𝒖𝒄𝒆𝒇 𝑩𝒆𝒍𝒂ï𝒍𝒊 […] 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕, 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏, 𝒅’𝒊𝒎𝒑𝒓𝒐𝒗𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕é. 𝑳𝒆 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒂𝒍𝒈é𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 ê𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒊𝒆𝒓 𝒅’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒏𝒈𝒔 𝒖𝒏 𝒕𝒆𝒍 𝒋𝒐𝒚𝒂𝒖. »
L’art de courir après une petite balle de cuir et lui donner des coups de pieds et de tête. Ce n’est pas par hasard que le football est né et a été codifié en Angleterre précisément au moment de l’histoire où le capitalisme avait fini de se consolider. Le football, comme d’autres sports nés, modifiés et/ou codifiés à peu près à la même époque, a servi à donner l’illusion au peuple que le capitalisme est « fair-play », un système juste et naturel, dans lequel c’est le meilleur qui gagne. Comme si la notion « que le meilleur gagne » était légitime. Et ceux qui ne gagnent pas, alors, ils ne comptent pas? Ils ne méritent rien ?
Le football sert à établir et perpétuer l’idée que le système capitaliste donne des chances égales à tous. C’est un calque du capitalisme sur le terrain, un instrument de contrôle des masses, comme la religion. Certains l’appellent « religion du capitalisme.“